Le Monologue Shakespearien

pas d'art abstrait. Et sa découverte en 1934-36 des objets mathématiquesconservés à l'Institut Poincaré à Paris lui a inspiré d'une part une remarquable série de photographies, puis, après la guerre, une série de peintures intitulées Equations shakespeariennes. Il n'est donc pas surprenant de trouver dans l'un de ses dessins une série de figures géométriques. Sections coniques 1908 Mannequin, cône et sphère 1926 Objet mathématique 1934-36   Mais à quoi correspondent-elles chez lui ? Pourquoi cette

terminé. Quinn n’aurait pas su dire combien il avait duré. Car c’était seulement à présent, après que les paroles avaient cessé, qu’il se rendait compte qu’ils étaient assis dans le noir. Apparemment une journée entière s’était écoulée. Pendant le monologue de Stillman il y avait bien eu un moment, dans la pièce, où le soleil s’était couché, mais Quinn ne l’avait pas remarqué. À présent seulement, il pouvait percevoir l’obscurité et le silence, et sa tête en bourdonnait. Plusieurs minutes passèrent

maléfiques. En chorégraphie, comme dans la pratique thérapeutique de Matthias Alexander (1869-1955), le cou est considéré comme la clef permettant de débloquer le reste du corps. La voix et le cou Frederick Matthias Alexander était un orateur shakespearien qui a développé des problèmes d’extinction de voix. Après que les médecins l’eurent informé qu’il n’y avait pas de cause physique, il s’est soigneusement observé à l’aide de miroirs multiples. Ceci lui a permis de découvrir qu’il raidissait inutilement

une cocotte. Dans La Prisonnière, elle est injustifiée et remplace l'amour absent. La "mobilité" d'Albertine en fait à juste titre une "grande déesse du Temps"; son ambiguïté finit par la faire "ressembler à ces êtres androgynes des comédies shakespeariennes, qui participent à la fois de tant de natures et qui semblent nés avant tout de l'imagination des poètes; ou, comme les centaures et les satyres du Paganisme, de la Nature et de l'Humanité réunies". Le comique de Proust est "très XVIIIme siècle";

visite à Mme Stroehlin et la trouve en train de jouer aux échecs, puis à Gustave de Maupassant, qui a mal aux yeux : « Il était dans l’obscurité la plus complète et orné de lunettes bleues ». Flaubert a des « maux de dents du diable. […] Je fais des monologues muets où je jure beaucoup ». Il déjeune chez le docteur Cloquet et va ensuite rendre visite à la famille Collier. Alfred Le Poittevin et Bourlet dînent chez les Flaubert à Rouen. Mme Stroehlin rend visite à Henriette Collier. Flaubert va voir le

erreurs non de matérialistes endurcis, mais d’idéalistes impénitents. Plusieurs observateurs ont remarqué que l’Américain déçu par la vie rappelle certains héros de Dostoïevski. Il y a du vrai làdedans. « Même sens de la culpabilité, même habitude des monologues, même esprit tourmenté par la ronde diabolique des 203 Le Nouveau Monde et l’Europe grandes idées, même tendance à l’excentricité, mêmes messianisme et violence intérieure. » D’où les romans et drames pessimistes des

pédagogique, il prend dans ce même article de 1910 l’exemple de l’étude de Shakespeare telle qu’elle devrait à son avis être programmée de la Sixième à la Première : – Fin de Sixième : « On fera apprendre aux élèves des fragments de chansons shakespeariennes. » – En Cinquième : « On complétera ces chansons, on en donnera d’autres, entières, en leçon, sans que le nom de l’auteur soit prononcé. » (Remarquons le parallèle avec l’enseignement implicite de la grammaire, dans lequel l’intitulé du problème

de situations romanesques qui figuraient dès le départ de l'oeuvre. En définitive, ce qui étonne dans ce roman philosophique, c'est qu'il est constamment exprimé en termes narratifs, romanesques. Le récit l'emporte sur le discours, même pour le monologue intérieur du narrateur, dans son exposé esthétique qui renvoie constamment aux incidents, aux accidents, aux événements de son passé, de ses souvenirs. Ses références littéraires ne sont que ses lectures, ses idées ne sont que ses expériences remémorées

pédagogique, il prend dans ce même article de 1910 l’exemple de l’étude de Shakespeare telle qu’elle devrait à son avis être programmée de la Sixième à la Première : – Fin de Sixième : « On fera apprendre aux élèves des fragments de chansons shakespeariennes. » – En Cinquième : « On complétera ces chansons, on en donnera d’autres, entières, en leçon, sans que le nom de l’auteur soit prononcé. » (Remarquons le parallèle avec l’enseignement implicite de la grammaire, dans lequel l’intitulé du problème

plaisir d’entendre le cry ! Autour de vous, la foule bigarrée et rigolarde des ouvriers, des bourgeois, des paysans, des étudiants, des nobles même ! Le cry, c’est la première pièce, elle fait environ cent vers. C’est le hors-d’oeuvre. Souvent un monologue. Mais qui sont-ils, ces joyeux acteurs qui s’en donnent à coeur joie ? C’est une confrérie, peut-être les Cornards de Rouen ou bien les Clercs de la Basoche de Paris, ou leur sous-section : les Enfants sans souci, ou bien encore les Sots. Par ici