Le Mort qu'il faut

plusieurs formes d'immortalité. S'agit-il de l'immortalité de l'âme ? de celle du corps ? de l'individu ou de l'espèce (le " on " ne nous permet pas de trancher) ? On peut même envisager l'immortalité que confère l'histoire aux grands hommes (encore qu'il n'est pas sûr que ce soit réellement l'immortalité car notre espèce est mortelle). Tous ces sens peuvent être pris en compte. Vouloir : c'est un des termes clefs du sujet. Vouloir ce n'est pas désirer. La volonté est la faculté de se déterminer en

Essai PhilosophiqueEssai Philosophique : Choisir de mourir, est-ce une liberté ? La mort est une thématique bien souvent retrouvée dans la pensée humaine. La plupart du temps, elle est vue comme quelque chose de mauvais, qu’il faut à tout pris réfuter. Cependant, ne devrait-on pas laisser à chacun la liberté de choisir, la liberté de décidé de son propre sort ? D’après moi, il est important de laisser une part de décision à la personne lorsqu’il s'agit de sa propre vie. Il est intéressant de discuter

La mort est, par définition, la fin et l'arrêt de la vie, qui elle même est le fait d'exister, d'être conscient de soi. Il est foncièrement paradoxal de vivre pour ne pas mourir puisque la mort est en quelque sorte constitutif de la vie, c'est une fin immanquable. Mais la mort est aussi cette négation de la vie, et lorsque l'homme y réfléchit, il ne peut s'imaginer réellement ce qu'est être mort. C'est pour cela qu'il met tant d'énergie à essayer de la vaincre et de la dépasser. Il est poussé par

le philosophe Socrate a été condamné à mort pour avoir corrompu la jeunesse, nié l’existence des divinités de la cité et pour en avoir introduit de nouvelles. Comme Socrate n’a jamais écrit, il nous est possible de relater ce procès grâce à l’œuvre d’un disciple de Socrate nommé Platon, qui s’intitule L’apologie de Socrate, dans laquelle Socrate répond à chacune des accusations posées contre lui. On peut donc se poser la question : Afin de rester en vie, faut-il sacrifier son devoir? Ici, le terme

1) Eléments biographiques. Difficulté : Mort de son ami, mort de ses filles. A partir de ses 45 ans, Montaigne va souffrir de la gravelle (Calcaire dans les reins). Ces voyages lui permettent de « frotter sa cervelle contre celle d’autrui » Il regarde la mort venir avec courage, il sait qu’il va mourir.  Voir feuille annexe sur Montaigne. 2) Les Essais C’est l’unique livre de Montaigne. Il les a en permanence repris et travaillés, dans le sens actuel, un essai est une œuvre de réflexion

secouent notre société, l'euthanasie fait partie de celles-ci. Avec les avancées médicales qui permettent de prolonger la vie toujours un peu plus, les malades doivent parfois subir de longues agonies avant de mourir. Beaucoup souhaiterais avoir une mort plus digne. Faudrait-il encourager l'euthanasie ou l'assistance au suicide dans les cas extrêmes? Religion monothéiste Le christianisme D'après la Bible, la douleur est causé par un non-respect des lois de Dieu, comme une punition divine.

L'insouciant et la mort La mort, la plupart du temps, nous évitons d'y penser, nous faisons comme si il elle ne nous concernait pas. La première réponse que nous devons étudier correspond donc à la question est : ne faut-il pas vivre comme si on ne devait jamais mourir? 1) Après tout, pensons-nous dans l’opinion, la mort, on aura tout le temps d’y penser quand elle sera là, en attendant, on n’a qu’à vivre et ne pas y penser ! Alors, autant faire "comme si" la mort n'existait pas, et

homme politique français de la Renaissance. Au fil de son texte, Montaigne explique qu’il faut vivre sa vie au présent, comme elle arrive, garder le meilleur et laisser couler le mauvais. Le texte de Montaigne est un traité d’inspiration stoïcienne où il met en rapport la Nature et la Raison pour atteindre la sagesse et le bonheur. Pourquoi l’usage que l’on fait de la vie est relatif au temps qui passe vers la mort ? Dans un premier temps, nous examinerons l’utilisation de la vie selon Montaigne

penser a la mort ? La mort est un sujet difficile et, dans notre civilisation actuelle, tabou. D’un point de vue philosophique, ce thème est bien entendu étroitement lié à celui du temps et de la religion. Qu’elle soit religieuse ou philosophique, toute réflexion sur la mort est profondément paradoxale. En effet, si l’homme est le seul animal qui sache qu’il doit mourir, son savoir sur la mort est opaque et ambigu : certes, je saisis empiriquement la mort d’autrui, mais ma propre mort semble m’échapper

FAUT-IL CRAINDRE LA MORT ? La mort est la suite inéluctable et l’aboutissement de la vie. Personne n’y échappe, même si beaucoup cherchent à l’occulter et à en faire un sujet tabou. On ne veut pas y penser ou on trouve de mauvais goût d’en parler, s’imaginant que le simple fait de penser à la mort empêchera de vivre. Comme les Romains de l’Antiquité, on emploie le moins possible le mot mort et les métaphores fleurissent… On dit : « Il s’est éteint ; il a cessé de vivre ; il n’est plus ; il a vécu