Le Plaisir Selon Aristote

de placer l'expérience du désir comme une expérience de la désunion puisque nos facultés qui devrait normalement fonctionner en harmonie se retrouve finalement en opposition les une avec les autres. L'intuition platonicienne a été reprise par Aristote puis par la scolastique médiévale qui verra dans les deux chevaux, les deux parties de la sensibilité humaine. Le cheval blanc correspondra alors à la sensibilité irascible par laquelle chacun de nous réagit à ce qu'il lui semble difficile par des

le devoir seraient-ils compatibles ? • Aristote aussi bien que les Épicuriens ou les Stoïciens s'accordent sur ce point : seule une vie juste et droite peut nous faire accéder au bonheur véritable, c'est-à-dire durable. • Pour les Épicuriens, si le plaisir est essentiel au bonheur, certains désirs amènent plus de troubles que de réjouissances : il faudra les écarter, et se contenter des désirs naturels et nécessaires, parce qu'ils sont source de plaisir et faciles à satisfaire. • Pour les Stoïciens

mise en place d’un système politique n’est pas née de ce courant. De fait, l’ensemble de ces contrats sociaux sont en opposition avec les philosophie politique classique que soutiennent Platon ou Aristote (Platon : La société doit être initialement diviser en castes suivant la nature des âmes ; Aristote : L’homme est naturellement un animal politique naturellement disposer a entrer en société). Epicure, soutient quant a lui une justice fondée par un accord entre les hommes, et non par la nature.

et les choses : La structure du langage révèle la structure de la réalité (Platon, Aristote). Ainsi, si nous possédons un mot unique qui s’applique à plusieurs choses singulières (ex : « beau »), c’est qu’il existe une idée (pour Platon, une idée est un être réel) à laquelle participent toutes ces choses. Certains mots, les substantifs, désignent quelque chose lorsqu’ils sont proférés seul (ex : « Aristote »), d’autres, les adjectifs, verbes.. non (ex : « grand »). Cela prouve la priorité ontologique

est une chose ambigu. D'un côté, par rapport aux animaux est qu'il est doué de raison : à première vue, l'homme n'est pas soumis à ses besoins et ses instincts. Cependant, l'homme est également un être de désir, car il est sans cesse attiré par des plaisirs matériels (qui sont liés aux sens) ou immatériels (la gloire, l'honneur, etc.). Peut-on dire que le désir soit l'essence de l'homme? Nous verrons que l'homme semble être avant tout un être de raison, et non de désir. Cependant, cette raison n'est

Royal. Il a vécu avec sa grand-mère et des tantes qui fréquentaient ce couvent, lieu de piété et d'études où des "maîtres" admirables (Nicole, Arnauld,...) enseignent la doctrine sévère du jansénisme. Ce couvent est tenu par des moines jansénistes. Selon la doctrine du jansénisme, l'homme n'obtient que son salut que si Dieu l'y prédestine en lui accordant la grâce dès sa naissance. À cette époque déjà, les jansénistes sont condamnés par l'Église et persécutés par le pouvoir royal. Racine entre à

final : le bonheur. Le travail apparaît comme une activité qui nous permet donc de libérer du temps pour nous consacrer à d'autres activités. Dans l'antiquité, étaient considérés comme une vie de bonheur, la vie politique, la vie d'étude et de plaisir. Selon Aristote l'homme a le désir de savoir donc si il passe sa vie à étudier, alors il s'est accompli. Il pense donc que le savoir, la science a une fin en elle-même. Le travail ménage un temps de loisir pour se consacrer à une activité libérale. D'où la

Contrôle continue n°2 Dissertation Philosophie Générale L1 : Ne sommes nous sociables que par intérêt ? Perrin Océane « L'homme est un être sociable ; la nature l'a fait pour vivre avec ses semblables. ». Cette citation provient d’Aristote. Selon lui, l’homme est un animal sociable, c’est-à-dire que l’être humain vit parmi ses semblables en communauté, en société. Mais c’est aussi et avant tout un animal politique, c’est-à-dire qu’il ne devient homme parmi les autres qu’ en vivant dans une

comme une partie essentielle de l’éducation, de pair – curieusement – avec la gymnastique. Dans les deux cas, il s’agit de communiquer à l’enfant un sens de l’ordre et de la mesure qu’il ne possède pas naturellement. On le fera donc chanter et danser selon certains rythmes et certaines tonalités, qui, la chose est notable, devront être toujours les mêmes, le modèle étant ici l’Égypte qui est censée avoir conservé, dans ses rites et ses fêtes, les mêmes musiques depuis 10 000 ans. Platon n’est pas de

arrivé, alors que pour Aristote on ne peut véritablement philosopher qu’à partir d’une cinquantaine d’année. Epicure ne tranche pas le débat : il faut philosopher à tout âge et lorsqu’ils philosophent, les jeunes acquièrent de la maturité et les anciens retrouvent leur jeunesse. Il est à remarquer qu’Epicure s’adresse à tout le monde («　qui que l’on soit«　). En cela, il tranche avec la tradition qui réserve la philosophie à une élite (cf. Platon) ou au savant (cf. Aristote) voire aux riches (cf.