Le Principe De Catholicité

où sera peinte une porte de ville et deux petits châssis de ville aussi et le fond ». Les didascalies paraissent vouloir mettre l’accent sur l’extériorité sauvage du « désert » (la campagne) par opposition à la ville comme lieu de la loi, selon le principe d’une rivalité entre l’anomique donjuanesque et l’ordre de la cité. Ce qui nous rapprocherait de l’opposition poétique, déjà à l’œuvre dans le Burlador, entre intérieur et extérieur et du progressif enfermement d’un Don Juan qui revient de Naples

entraînant un droit commun coutumier. Diversité des coutumes provoque des conflits devant la jurisprudence. Les Etats généraux représentent la volonté de l’unification des coutumes, vont le réclamer au juge en 1804. Juristes vont chercher les principes généraux grâce à la glose et à la scolastique. Vont publier leurs synthèses : institues coutumières. Coquille et Loisel 1607 vont écrire des institues. Naissance d’une science juridique sur le droit français grâce aux ouvrages de Coquille et Loisel

la figure d’un roi qui, par ses qualités exceptionnelles, incarne l’idéal du chrétien mais aussi l’idéal de celui qui symbolise la féodalité en elle-même, c’est à dire le chevalier. Louis 9 va s’emparer de cette figure et tirer de la religion les principes de son gouvernement : le roi de France est un roi sacré et il a donc des obligations envers son peuple, c'est-à-dire qu’il doit assurer le salut du peuple et sa prospérité. Parce que le roi est sacré, il peut en même temps compter sur l’appui de

méthodologies qu'il appliquera à la société politique: 1. La méthode des mathématiciens (qui partent d'un certain nombre de définitions, axiomes et principes pour démontrer un ensemble de propositions et théorèmes). 2. La méthode des physiciens, résolutive-compositive (décomposer le phénomène en ses éléments constitutifs pour en saisir les fondements et principes puis reconstituer la totalité du phénomène pour en donner une explication globale>application à la société politique: pour étudier l'ordre juridique

même circonscription toute leur vie, du fait de la concession viagère, la fonction est donc elle même viagère. La pression de l’aristocratie est forte, elle fait bloc en ce sens pour obtenir le principe d’inamovibilité et le roi finit par accepter dans un capitulaire de Coulaines. Milieu 9ème, le principe est acquis. L’hérédité : de plus en plus, les comtes considèrent leur fonction comme un bien, elle est dans leur patrimoine. Comme elle est dans le patrimoine, ils doivent pouvoir la transmettre

approche descriptive, factuelle et notionnelle des religions en présence, dans leur pluralité, de l’Extrême-Orient à l’Occident, et sans chercher à privilégier telle ou telle. La République n’a pas à arbitrer entre les croyances, et l’égalité de principe entre croyants, athées et agnostiques vaut a fortiori pour les confessions. b) “ La quête de sens ” est bien une réalité sociale dont l’Éducation Nationale ne peut faire litière mais on ne saurait, pour répondre à la demande et par facilité, reconnaître

institutionnelles, né l’idéal d’une Union Européenne Facteurs liés à l’histoire institutionnelle, l’expérience politique Europe = _lieu de naissance de l’Etat moderne qui détient le monopole du droit ; _lieu où est née l’idée d’Etat-nation (le principe national prévaut) ; _contexte géopolitique = conflits et rapports de force, MEMOIRE des guerres inter-étatiques, tensions et alliances de la seconde guerre mondiale _mvt d’idée qui date du Moyen-âge (14°-15°s) qui se gonfle peu à peu et grandit

distinction entre souveraineté et exercice de la souveraineté . La souveraineté : c'est ce qu'appellent les juristes, la pleine puissance. « La souveraineté est sans degré de supériorité, car qui a un supérieur n'est pas souverain » Le principe de souveraineté détermine avant tout la place du roi, dans l'état, au sommet de l'état. Cependant, cette pleine puissance est-elle pour autant sans aucune limite? Il existe des freins au pouvoir royal, à cette puissance ab solutus :

recadre la religion en la désolidarisant de la société et de la citoyenneté. Il existe soudain deux entités concrètement différenciées par la mise en place de nouveaux actes administratifs : création d'un état civil indépendant des registres de catholicité ; légalisation du divorce en contradiction avec le code religieux ; la conséquence en est la naissance d'une morale citoyenne a-religieuse. Ainsi, la religion a-t-elle cessé de dire la morale et de créer le citoyen. Cette séparation permet à la

aussi se poser aux USA. La religion qui dans certains cas peut être le ciment de l’état. L’état français s’est construit autour du catholicisme. En effet, pendant longtemps, dans les lois fondamentales du royaume, la constitution instituait la catholicité. Cette loi veut que le roi de France soit obligatoirement catholique. Si le roi est catholique, l’état l’est aussi mais cela ne signifie pas que tous les sujets le sont. Il y a eu des communautés juives en France. Elles avaient le statut de rémicole