Le Présidentialisme Majoritaire Georges Vedel

réflexions exposées au cours du XVIIIème siècle 20 1) L’Etat de nature 20 2) Le contrat social 21 §2 L’origine institutionnelle de l’Etat et sa contestation 21 A) La théorie de l’institution chez Maurice Hauriou et Georges Burdeau 21 1) Maurice Hauriou 21 2) Georges Burdeau 22 B) La contestation de la théorie de l’institution par Léon Duguit et Max Weber 22 1) Léon Duguit 22 2) Max Weber 22 Section 3 : Les formes de l’Etat 23 §1 L’Etat unitaire 23 A) La centralisation 23

constitutionnel? » Paragraphe 2: Qu’est-ce que le Droit constitutionnel ? Pendant longtemps, le Droit constitutionnel a été considéré comme «l’ensemble des institutions grâce auxquelles le pouvoir s’établit, s’exerce et se transmet dans l’État» (Georges BURDEAU). Aujourd’hui, cette définition ne correspond plus exactement à la réalité du Droit constitutionnel. Sans doute l’objet initial du droit constitutionnel, à savoir l’organisation des institutions politiques demeure et concerne toute sa pertinence

le parlement ; le gouvernement et le premier ministre sont là pour assumer les responsabilités, le régime français paraît donc « encore plus présidentiel » que celui des USA. Si l'on adopte la réforme du quinquennat, on s'approche du présidentialisme majoritaire (cf JP Chevènemen). Le terme de « Vème République » semble dépassé au vu des réformes de la constitution nous devrions être à la IIXème République (cf 1962 suffrage universel direct ; 1992 traité de Maastricht ; 2000 quinquennat ; 2008

révisions Constitutionnelles. FM a été l’un des opposants de DG et des institutions de la Ve. Ce ne sont pas des révisions très importantes. Il a soumis en 1992, un certain nombre de pistes de réflexion, un comité créé par ses soins : le comité VEDEL, en vue de réfléchir sur une révision de la Constitution. Elle pose un rapport, avec des propositions visant à tenir compte de la pratique Constitutionnelle, à éliminer un certain nombre de dispositions devenues inutiles. Rapport de février 93, il

assuré d’avoir une majorité de soutien au sein de l’Assemblée Nationale. Le 1er ministre est la pour assumer la responsabilité politique du président. Jean-Pierre Chevènement : Si on adopte la réforme du quinquennat on s’oriente vers un « présidentialisme majoritaire » c'est-à-dire qu’on est dans un régime qui se rapproche du régime présidentiel mais qui s’appuie sur une majorité parlementaire. Reforme importante depuis 1958 : - L’élection du président au SUD (6ème République ?) - Révision

pays 58,8% et il obtient sur les 538 grands électeurs 525 électeurs. George Bush père élu en 1988 profite de l’hyper popularité de Reagan et obtient 53% des voix et a 426 grands électeurs. En 1992, le démocrate Bill Clinton est élu à la majorité relative (43% des voix populaires) et obtient 370 grands électeurs. En 1996, il est réélu à une majorité relative plus forte (49% des voix populaires) et a 379 grands électeurs. Georges W. Bush, en 2004 est élu à une majorité relative (50,7% des voix populaires)

peut porter atteinte à l’intégrité du territoire. Pour certains auteur cette révision à une signification politique mais aucune valeur juridique. Le pouvoir constituant actuel n’a pas le pouvoir de limiter le pouvoir constituant de l’avenir. Pour VEDEL, cette limitation n’a qu’une porté formelle car on révise l’article 89 et on peut ensuite le régir mais pas effective. Il y a la une double distinction: • L’interdiction s’adresse aux pouvoirs constituant dérivée mais ne concerne pas le pouvoir

seule fois depuis révision de 2008. Le septennat Loi constitutionnelle de 1873 qui confie les pouvoirs de président de la république pour 7 ans et en 1875 constitutionnalisation du septennat, mais il est critiqué. En 1993 le comité Vedel = comité consultatif pour la révision de la constitution, il n’a pas su trancher la question sur le septennat et en a laissé le soin au chef de l’Etat qui n’a rien fait. Il a proposé deux solutions au chef de l’Etat un septennat renouvelable ou non

qui a fait preuve de sa solidité et de son efficacité, dans le cadre de configurations politiques variées, a été modernisée et rééquilibrée par la réforme de 2008, ce qui est peut être un gage de sa pérennité. Comme l'écrivait ici, en 1998, Georges Vedel : « Peut-être ce que la Constitution de 1958 a apporté de plus neuf et de plus assuré pour l'avenir, c'est cette " présence " (...). La Constitution n'est plus alternativement, comme très souvent dans le passé, un majestueux document philosophique

politique fixe fonctionnant dans des systèmes politiques variables. Section 1. Le régime politique et le système de variable déterminante. Il faut bien voir la manière dont les hommes politiques se sont servis de ces variables doctrinales. Georges Pompidou qualifiait la 5ème république de régime bâtard : ni présidentiel ni parlementaire. Cette Constitution échappe donc à toute règle d’interprétation, et en particuliers aux règles d’interprétation du régime parlementaire qui édicte qu’en démocratie