Le Présidentialisme Majoritaire Georges Vedel

synonyme en quelque sorte de puissance suprême "la suma potestas" et la puissance suprême elle implique que l'Etat puisse définir lui-même ses propres compétences. L'Etat est en fait le seul à définir ses propres compétences. Il y a un auteur allemand, Georg Jellinek qui a résumé l'idée de souveraineté en écrivant que "la souveraineté c'est la compétence des compétence". Est souverain celui qui peut définir la compétence des autres et la sienne. Il y a un deuxième sens, plus contemporain qui consiste a

c'est à dire que c'est une construction juridique, un produit de la pensé et de la volonté humaine. Il n'y a pas d'état sans droit mais il n' y a pas de droit qui n'émane de l'état. C'est l'expression d'une théorie positiviste du droit. Le doyen Vedel a eu cette phrase “Je ne sais toujours pas ce qu'est un état de droit mais aujourd'hui je sais ce qu'est un état sans droit”. On sait que dans sa forme contemporaine, le pouvoir s'exerce dans l'état en son nom. L'état est donc très lien au phénomènes

groupe de permanents engagé le plus souvent dans l'administration de l'établissement (André Siegfried, Jacques Chasal, Jean Touchard, François Goguel, Jean Meynaud, Georges Lavau, etc.) l'IEP fait appel pour ses enseignements à des professeurs renommés : Raymond Aron, Fernand Braudel, Georges Vedel, le géographe communiste Pierre Georges, ou encore, Wilfried Baumgartner, gouverneur de la Banque de France, etc. La formation des jeunes chercheurs n'est pas absente. En 1956, Touchard créé le premier

des dépenses liées aux activités de campagne ; ii) le choix d’un mode de scrutin simple, représentatif, inclusif, ouvert et économique en remplacement du système électoral très complexe appliqué aux élections de 2006. En combinant les scrutins majoritaires pour les circonscriptions uninominales et les scrutins proportionnels de listes pour les circonscriptions plurinominales, les élections de 2006 ont inévitablement entraîné un coût très élevé des scrutins et invité des dérapages liés au suffrage

Kambale, directeur adjoint d’AfriMAP. Il a bénéficié de précieuses contributions de Bronwen Manby, conseillère principale de programme à AfriMAP, et Ibrahima Kane, coordonnateur de plaidoyer de l’Open Society Institute à l’Union africaine. Thierry Vedel, chercheur au CNRS (Sciences Po) à Paris, a relu le rapport et apporté des suggestions éditoriales très utiles. S É N É G A L : L E S E C T E U R D E L A J U S T I C E E T L’ É T A T D E D R O I T xiii Partie I Le secteur de la justice