Le Relativisme Moral

de la qualité artistique d’une œuvre). Le jugement implique une mise à distance : dédoublement du sujet, un tel désengagement n’est que partiel, de ma culture je conserve la capacité de penser mais je peux temporairement en suspendre les valeurs morales, politiques,… Exemple avec les rituels de politesse, dans la culture occidentale et dans certaines cultures traditionnelles, mais de ce constat de fait au jugement de valeur (est-ce un bien ou un mal ?), il existe une différence. Il faut hiérarchiser

chez l'homme qui le pousse à tout remettre en question perpétuellement pour finalement aboutir à rien. Autre danger que nous encourrons, le relativisme. Celui-ci affirme quil est vrai que tout est vrai. Dire que tout est vrai, c'est dire tout aussi bien que tout est incertain et que rien ne peut être dit vrai. Il apparaît que le scepticisme comme le relativisme est une position intenable. Dès qu'il se dit, il se contredit. Le sophiste Protagoras, écrit Diogène «fut le premier qui déclara que de

de différentes façons selon la manière dont on le raconte. Multiplicité des niveaux de lectures, édifice à plusieurs étages : Métaphysique Ontologie Théorie de la connaissance/épistémologie Morale Histoire Le mythe de la caverne : 1. L'histoire : Peut-être racontée pour elle même 2. La morale : Lecture superficielle : "Nul n'est prophète dans son pays", "Mieux vaut se tromper tous ensemble qu'avoir raison tout seul" → Selon Platon : "La vérité est ailleurs", "Chercher la vérité, telle

yeux du lecteur, tout à fait fausse, puisque le « Supplément » que propose B à A est un ouvrage fictif, qu’en réalité Bougainville n’a pas écrit, mais Diderot ! En outre, B dédaigne l’autre sens du mot « fable » qui est « apologue », récit au but moral, dont la fausseté est sensible, mais qui délivre un enseignement. Quand on connaît la suite du Supplément, ne peut-on voir dans cette remarque de A plus de profondeur qu’il n’y paraît. A semble décidément contre toutes les apparences, voir plus loin

nous en libérer. I/ De la guerre sociale du goût Si l’on considère l’usage qui est couramment fait de l’expression de « mauvais goût », il est aisé d’y relever une très nette connotation méprisante, qui joue sur l’analogie avec la distinction morale du « bon » et du « mauvais », et dont il nous faut comprendre le sens. Quelqu’un qui a « mauvais goût » est quelqu’un qui accorde une valeur esthétique à des objets auxquels la culture dite « dominante », ne reconnaît pas (ou peu) de légitimité :

l’éthique (l’éthique est traditionnellement considérée comme l’une des branches de la philosophie. A la source, l’éthique est l’étude des comportements humains dont le but est de définir ce qu’est une action « droite »… Aujourd’hui, l’éthique signifie la morale, individuelle mais aussi collective, l’éthique d’un groupe, le code éthique d’une profession, l’éthique d’une société…) Qu’est-ce qui est vrai, qu’est ce que l’Être en tant qu’Être sont des questionnements qui ouvrent à d’autres, que puis-je savoir

particulière. La vérité serait donc affaire de point de vue car elle dépendrait de chacun de nous. Mais est-ce que cela ne serait affirmer que tout est juste ? Ne réduirions pas ainsi la vérité à toute affirmation ? Ne la condamnerions pas au relativisme? Si la vérité est inscrite dans un espace et dans un temps, toujours liée à l’homme et à son discours sur le monde, peut-on encore parler de vérité et maintenir l’exigence d’universalité? C’est pourquoi il faudrait s’interroger sur les conditions

au XVIIème siècle, Rousseau au XVIIIème siècle, puis des romantiques au XIXème siècle ont pointé la futilité de la culture en comparaison des enjeux de la morale et du droit. Ils ont fait l'éloge de la simplicité et valoriser la vie au contact de la nature. Pour eux, l'excès de civilisation détourne l'homme de l'essentiel, qui est d'ordre moral : transparence, amour, foi. L'influence des sagesses de l'Inde et surtout de la Chine, ont conduit des penseurs du XIXème siècle à critiquer l'anthropocentrisme

de l’essai qui relève de l’argumentation directe. L’essai est un texte où l’auteur s’adresse librement, en son nom propre, à ses contemporains pour leur faire part de ses idées et de ses expériences personnelles sur un sujet historique, économique, moral ou scientifique en exprimant un point de vue personnel et argumenté. Il a pour but de convaincre le destinataire, afin que celui-ci adhère à la thèse exposée. La présence et la subjectivité de l’auteur y sont très marquées par l’emploi de modalisations

présente les affaires dans lesquelles Voltaire s’est engagé, résume les critiques de ses œuvres… • Constituez une fiche de lecture pour chaque œuvre : ces fiches présenteront des portraits physique et moral des personnages principaux, leurs évolutions, les principales critiques des œuvres, les morales (implicites ou explicites). LES TEXTES LA 1 : Incipit (ch. 1): « dans une de ces planètes…de huit cent années » (l.1 à l.54) Objectif : analyser l’incipit d’un conte philosophique. 1. Déterminez