Le Système Féodo Vassalique

laquelle s’intéressent tous les juriste. C'est de savoir qui exerce le pouvoir ? Suivant quel système politique ? Selon quelles règles juridiques ? Avec quels moyens ? Ces questions se posent aujourd'hui en France comme autrefois dans la Rome antique ou même ailleurs. Car cette histoire est un vecteur de culture historique mais surtout un moyen de comprendre le système politique et juridique présent. Un système ne s'analyse que par comparaison avec un autre. Nous ne sommes que les héritiers de ce passé

se déploie au XIe siècle : la réforme grégorienne. Au XIIe siècle, l’Église est triomphante. Pourtant, cette situation n'empêche pas l'éclosion de mouvements hérétiques. Pour défendre leurs domaines fonciers, les clercs s'insèrent dans le système féodo-vassalique. Évêques et abbés deviennent des seigneurs, prêtant hommage aux puissants et s'entourant à leur tour de vassaux. La seigneurie ecclésiastique est quasi-identique à la seigneurie laïque, l'évêque conduisant même parfois ses hommes à l'ost

de l’autorité publique entre le ve siècle et la fin du xie siècle On assiste, au cours de cette période, à une quasi-disparition du modèle politique et administratif romain qui s’était imposé en Gaule, comme dans le reste de l’Empire. Le système de l’État romain est considéré, tout au long du Moyen-Âge, comme la référence suprême par les juristes médiévaux. Ceux qui détiennent le monopole de la culture et du savoir (au début du Moyen-Âge, dit « Haut Moyen-Âge ») sont des gens d’Église, nommés

nicolaïsme (dépravation des moeurs du clergé, se manifestant notamment par le refus du célibat). Même une partie du clergé régulier tombe sous la tutelle du pouvoir laïc. Pour défendre leurs domaines fonciers, les clercs s'insèrent dans le système féodo-vassalique. Évêques et abbés deviennent des seigneurs, prêtant hommage aux puissants et s'entourant à leur tour de vassaux. La seigneurie ecclésiastique est quasi-identique à la seigneurie laïque, l'évêque conduisant même parfois ses hommes à l'ost

Auguste, lui permettant de consolider le socle de la monarchie féodale et d’exercer directement son autorité publique. Toujours marqués par la volonté de contrôler le royaume, les Capétiens mettent en place différents projets. Ils créent un nouveau système monétaire, des impôts royaux, ils cherchent à développer les villes, en regroupant la population et les chevaliers autour du château, ils nomment Paris comme capitale fixe du royaume. On assiste alors à une véritable croissance économique ; ces facteurs

publica (=la chose publique). On entend fréquemment affirmer que ce sont les Romains qui ont «inventé» l’État et les publicistes contemporains considèrent cette invention comme un aspect majeur de l'héritage antique. Les Romains désignaient leur système politique comme Res publica, au sens propre, la «chose publique», c'est-à-dire celle qui concerne tout le monde et qui est en charge de l'intérêt de tous, le «bien commun». Le concept de Res publica n'est pas réservé à ce que nous appelons la «République»

pouvoirs) qui repose sur le consentement des intéressés. Aujourd’hui, nos institutions prennent leur légitimité dans le consentement des citoyens qui s’expriment par le biais de vote (système représentatif). Les gouvernés consentent alors au pouvoir des gouvernants (les titulaires du pouvoir) et ce système repose sur un droit (on parle notamment d’Etat du droit) dans la mesure où le droit organise l’institution, la société. Autrement dit, les gouvernants sont institués par les gouvernés. Il y

glorifier les prouesses des héros démesurés. Nous nous intéresserons dans un premier temps à la gloire mise en avant de réfléchir sur l’excès en figure de démesure critiquée et d’enfin nous pencher sur la chanson de geste comme limite de la société féodo-vassalique, un outil de critique d’une société en déséquilibre. *** Dans un premier temps, la célébration et la gloire sont fortement mises en avant dans cette chanson de geste. En effet, Raoul de Cambrai

les pouvoirs particuliers de l'état que l'on appelle des pouvoirs exorbitants. C'est à partir de cette notion que l'état détient la puissance suprême de commandement, il s'agit de l'IMPERIUM. Sur le plan administratif, ce qui va caractériser le système romain, c'est la concentration du pouvoir décisionnel en un point unique du territoire. L'empire romain est un empire immense. Malgré tout le pouvoir central n'obligeait de déléguer une partie de ses compétences à des autorités qui sont nommées par

l’hommage et la foi, on l’appelle charte d’aveu et dénombrement. Puis cette charte a était reprise par A. Teulet pour l’introduire dans Layettes du trésor des chartes (1863) ce sont les anciennes archives de la couronnes de France ANTECEDENTS : Ce système de recommandation a déjà était utilisé dans le temps et à de nombreuses reprises. Durant la période qualifié de bas Empire romain (284-565), des hommes libres se mettent sous la protection de grands propriétaires qui les entretiennent sur leur villé