Les Crises de l'âme

l’Aubrac Je navigue ou naissent les boraldes Et les monts les plus doux Prennent un air de mer lointaine. Le champion du ballon Quand je rêvais de ce balllon, A mes deux pieds poussaient des ailes. Je bondissais sur mes semelles, Ivre de cris et de flonflons. Quand j’ai dû jouer au ballon, le disputer aux camarades, J’eus beau courir dans tout le stade, Je m’étalais de tout mon long ! Mais je m’entrainai au ballon De longs après-midis d’automne. Enfin les passes furent bonnes :

(Ligne 1 à 14) L’hallucination de Vernon : sa dérive physique et psychique 2è mouvement (ligne 14 à 18) la deuxième vague hallucinatoire et libératrice de Vernon 3è mouvement : (L.19 à la fin) la promenade onirique et empathique de Vernon dans l’âme des êtres Enjeux de l’explication Voyons quel dernier regard artistique l’auteure pose sur son protagoniste dans cet épilogue romanesque. Eléments d’explication linéaire • 1er mouvement : L’hallucination de Vernon : sa dérive physique et

enfermé dans son palais trop éloigné de son peuple. Le son de sa voix dépasse rarement les murs du palais et peu parmi ses citoyens l’entende. Les philosophes et les psychologues désignent parfois cette partie de l’homme avec de termes comme; l’âme, le soi, le sur-moi ou autres termes semblables. Hiram est tout le contraire. Il n’est pas enfermé comme Salomon dans un palais à l’abri des dangers et des incertitudes. Il est constamment sur des chantiers dangereux pour surveiller l’exécution

insiste aussi sur le fait que les jeunes travailleurs appellent à l’aide mais que tout le monde reste passif face aux cris de détresse. Les faires travaillés est une « œuvre insensée » ça compromet leurs avenirs, le futur de l’humanité et « l’œuvre de Dieu » (vers 19). Pourquoi « Mélancholia » ? , qu’es que signifie ce titre ? Mot latin tiré du grec, désignant une affection de l’âme, une tristesse maladive, due à l’excès de bile noire (Hippocrate, Vème siècle av J.C.). Au Moyen-âge, la mélancolie

l’horreur et provoquer de l’émotion chez le lecteur. On notera que la souffrance des témoins de cette scène demeure également à travers le « sourire crispé » de Castel. La souffrance est évoquée par Camus à travers la lutte contre la peste d’un enfant, ses cris, ses attitudes. Cette douleur mise en relation avec un enfant permet de provoquer chez le lecteur une vive émotion, de la compassion et surtout de la pitié. Ainsi, il adhère mieux aux idées que l’auteur veut faire passer. Or, l’auteur attend que le

L’abominable, c’est que ce ne sont pas des gangsters ni des brutes, mais des hommes bons, dont l’esprit et l’âme étaient honorablement doués, qui se sont mis au service d’un mal sans limites.

 En mars 1933, et contre le voeu de mes parents, j’adhérai secrètement aux Jeunesses Hitlériennes...» MASCHMANN Melita, « Ma jeunesse au temps du Nazisme », in http://icp.ge.ch/po/cliotexte/annees-20-30-crises-totalitarisme/nazisme.hitler.1933.html, [En ligne], page consultée le 23.12.11 Kleinert Emilie Pasche

mauvais Qui m'emporte De-cà, de-là, Pareil à la Feuille morte. Si Verlaine se déclare saturnien, né sous une « Influence maligne », ce n’est point par jeu. En effet, il boit, peut être pour échapper à une tristesse anxieuse ; et durant ses crises de fureur, il brutalise sa mère. La mort de son père en 1865, son amour fou mais sans aucun espoir pour sa cousine Elisa, contribuent à le désaxer. Verlaine développe ainsi une sensibilité inquiète de la vie. Il partage avec Baudelaire un goût pour

compte que ces cloches et ces esprits sont énervés « avec furie » (v.13), « opiniâtrement » (v.16) et qu’ils poussent des cris «un affreux hurlement » (v.14), « geindre » (v.16) tous comme des hommes qui se rebelleraient contre leur sinistre sort. La diérèse au mot « opiniâtrement » (v.16) insiste d’ailleurs sur leur irritation. De plus, il est possible de ressentir ces cris grâce à un assonance de i « furie » (v.13), « ciel » (v.14), « ainsi » (v.15) « esprits » (v.15). « …qui se solde chez

diagnostic, pour mieux accoucher, pour mieux guérir après une chirurgie « La douleur de la gangrène invite au sacrifice de la partie pour conserver le tout » Siècle des lumières XVIIIème La douleur est néfaste ne serait-ce que par l’attention portée à l’âme à cette douleur qui l’empêche d’accomplir correctement les autres fonctions Tout devoir de médecin est de soulager son malade Utilisation large de l’opium XIXéme siècle Siècle des grandes découvertes 1806 Sertuener : Découverte de la morphine

une force inhumaine et l’auteur aggrave la situation pour nous l’indiquer . Le dramaturge nous confronte à une description terrifiante de l’endroit ou les personnages se retrouvent face à une fatalité. Cet naissance concernait tout le monde car les cris poussés par la mère de Jeanne maudissaient l’ensemble des habitants de Kfar Rayat : (l.20-21) « ses hurlements étaient comme une malédiction sur nous tous . » Ses hurlements répandaient le malheur et le dramaturge l’explique