Les Limites Au Principe De Non Rétroactivité

Afin de cerner parfaitement le sujet, il est essentiel de définir les termes de ce dernier ainsi que de les analyser. Le terme essentiel à définir est le terme sanction. Il ne faut pas oublier que la sanction judiciaire concerne non seulement la sanction civile mais aussi la sanction pénale. Le terme sanction vient du latin, sanctio, du verbe sancire, qui veut dire : établir une loi. Ce terme a plusieurs sens juridique, en un sens restreint : « punition, peine infligée par une autorité à l’auteur

à sa traduction juridique : les infractions. L’objet d’étude du droit pénal est donc double. Il y a d’abord la criminalité, qui ne lui est pas spécifique puisqu’il le partage avec d’autres. Il y a ensuite l’infraction.   ·€€€€€ Section I. L’objet non spécifique du droit pénal : la criminalité S’il existe un droit pénal, c’est que la société entend lutter contre la criminalité. L’étude doit précéder la lutte cependant. 1.1 L’étude de la criminalité C’est un phénomène complexe car il existe plusieurs

civil comparable à la loi[3]. La prohibition des arrêts de règlements posée par l’art. 5 du Code civil empêche tout d’abord le juge d’édicter des normes à caractère général dans ses arrêts et donc de se substituer au législateur. Puis, il y a le principe de l’autorité relative de la chose jugé posée par l’art. 1351 du même Code qui souligne le fait qu’un arrêt n’est pas en soi le droit fixé de manière définitive. La jurisprudence n’est donc pas une source du droit au sens classique du terme, mais

résolutions du conseil de sécurité s'impose contrairement à celle de l'assemblée générale). On est dans une perspective internationale avec des avantages et inconvénients du droit international général. Les dts proclamés sont peu développés. Si on parle du principe de l'égalité, la conception d'égalité est marqué par l'histoire d'un pays, par ces moeurs, pour nous cela inconvable qu'il y ait des castes. Les traités internationaux vont affirmer des dts de l'être humains, de manière très large, ce sont des textes

mais c’est une vengeance encadrée par un certain nombre de codes qui visent à en limiter le caractère anarchique. Dommage mineur => compensation de la victime, d’abord en nature (du bétail), puis par une compensation en argent (pécuniaire). On passe d’une relation d’adversité à une relation d’échange. Pénal vient de poéna = composition pécuniaire. On va trouver un système pour canaliser cette vengeance = principe d’équivalence. On ne peut pas infliger à son agresseur un mal supérieur à celui que

actes règlementaires dans les matières qui ne sont pas expressément attribuées aux législateurs d’après l’art.34. Par l’arrêt Syndicat général des ingénieurs conseil du 26 Juin 59, le CE délimita le cadre d’exercice de ces actes administratifs non pris en application de la loi. En l’espèce, Le Senatus consult du 3 Mai 1854 autorisait le pouvoir exécutif à prendre par décrets des mesures législatives dans les territoires d’outre mer. C’est dans ce cadre que le président du conseil a réglementé

positif. Ainsi peut on se demander si la coutume qui n’émane pas d’un corps constitué mais de simples pratiques populaires est elle une source de notre droit ? De même, au Maroc la religion n’étant pas séparée de l’Etat, peut on considérer les principes traditionnels du droit musulman comme des sources de droit ? Pour répondre à ces question, nous serons conduit à distinguer à travers deux chapitres, les sources traditionnelles et les sources modernes du droit marocain. CHAPITRE I : SOURCES TRADITIONNELLES

L'indifférence du précédent dans le système françcais Le précédent n'a pas de force obligatoire : ce que le juge à jugé hier pourra être jugé autrement aujourd'hui. Comparaison avec le système anglais : construit sur le mythe de l'existence d'une coutume non écrite antérieur à la conquête → le juge doit appliquer la coutume à son jugement : cette coutume s'impose au juge donc une fois qu'il l'a découvert, on ne peux pas la modifier. Le droit n'étant pas créé par le juge, il ne peut pas le modifier → la

droit. 2 discours sur le droit : discours médiatisés = transformer la maxime du droit en action. Discours des philosophies du droit (ex : est-t-il pertinent d’accueillir un réfugier ?) / prise de position philosophique Section 1 : La connaissance non-savante du droit : une logique d’action. Comment connaître le droit quand on ne le connaît pas ? 1 - assimilation → « naturellement » (ex : on roule a droite) 2 - réputation 3 – interposition de règles d’actions → obtenir quelque chose sans savoir

pour laquelle elle s’était engagée, l’autre peut demander l’anéantissement du contrat avec des dommages et intérêts. Elle correspond avec l’exception d'inexécution et la théorie des risques aux règles spéciales des contrats synallagmatiques. Le principe de la résolution judiciaire est posée à l’article 1184 alinéa 3 du code civil qui dispose que «la résolution doit être demandée en justice» . Ce même article précise à son alinéa 1 que «la condition résolutoire est toujours sous-entendue» A l’origine