Les Monarchomaques Protestants Et Catholiques

entre le MA central, le bas MA et la période moderne, se voit dans le fait que l’on est plus dans le cadre de la suzeraineté royale mais dans le cadre d’une souveraineté royale évolution. Au 16ème siècle, les guerres de religion entre protestants et catholiques ont retardé l’avènement de l’absolutisme. L’absolutisme c’est : un roi qui détient tous les pouvoirs de l’Etat, qui absorbent tous les pouvoirs de l’Etat (soit pas de séparation). L’Etat est incarnée par le roi, il n’y a pas de limites

mais elles se cumulent en son temps chez ceux qui rejettent son "irréligion" et son absolutisme (les sectes protestan- tes anglaises, antianglicanes et antimonarchiques, mais aussi les catholiques partisans du double pou- voir du roi et du pape, enfin les successeurs des monarchomaques, protestants ou catholiques selon celui qui est au pouvoir, partisans de la résistance au pouvoir absolu ou du tyrannicide). 5. Adam Smith par exemple condamne cette "doctrine odieuse", rejetée par "tous le bons

Toutes ces conquêtes ne vont pas être que militaires : les gallo-romains et même certains peuples germaniques (moins belliqueux et nombreux) vont préférer se rallier au roi des francs. Et à partir du moment où Clovis se mari avec une princesse catholique, les ralliements vont être de plus en plus nombreux. Vers 493, Clovis a épousé Clotilde la fille du roi des burgondes. Par ce mariage il s’assure la non agression des burgondes mais le plus important : la religion de cette princesse qui va le mener

conséquence l’hellénisation de cette région. Au moment où le christianisme va s’implanter dans cette partie du monde, le grec va devenir la langue officielle de cette religion dans cette partie du monde, le latin en Italie (césure entre orthodoxe et catholiques). Jusqu’à la chute de Constantinople en 1453, le grec va rester un élément essentiel d’échange dans cette partie du monde. Le rapprochement entre les élites aura des conséquences durables mais ne suffira pas à lui seul à créer une culture

de domination. On a trouvé 3 facteurs d'explication de ce pouvoir : pourquoi les gouvernées obéissent au gouvernement ? → la menace de la force, l'habitude, la légitimité. 1-La force et l'habitude Estienne de la Boétie (rattaché aux monarchomaques : ils contestent la monarchie absolue. Certains sont des théoriciens du tyrannicide → tuer un tyran) : Le discours de la servitude volontaire (1548). Selon lui les gens sont guidés par la servitude, l'habitude, la lassitude. Il appelle à la rébellion

une conception plus ancienne que l'absolutisme. Conception implicite depuis que le 1er roi s'est fait sacré en France : en 751, Pépin LEBREF. Ce droit deviendra explicite au 16ème siècle dans le contexte des guerres de religion opposant catholiques et protestants puisqu'il fallait combattre diverses théories qui cherchaient à soumettre l'autorité royale non pas à un contrôle aristocratique mais à un contrôle populaire. I. Définition de l'absolutisme, l'exaltation de la souveraineté Absolutisme

avoir le droit) de Charlemagne jusque dans le dogme (vérité fondamentale incontestable) c’est à dire l’enseignement de l’Église. Il y a une affaire célèbre l’affaire du FILIOQUE qui veut dire, édifice paru dans le CREDO (profession de fois des catholiques). Charlemagne a présidé un concile qui a décidé que le Saint Esprit procède à la fois du Père et du Fils. Le roi enfin est pacificateur, il doit réaliser la paix et l’unanimité du peuple que Dieu lui a confié, il y a ici une idée

de penser et de faire la politique. Mais s’il mentionne la notion de souveraineté, il ne l’élabore pas. Le pays est alors divisé par les querelles confessionnelles (St-Barthélémy en 1572) entre la Ligue (catholiques) et le parti huguenot (qui veut créer un État protestant contre l'État catholique). Bodin se rattache au parti des politiques, le seul qui défend l'État royal. En 1576-1577, il est notamment un représentant du Tiers-état aux Etats-Généraux de Blois où il préconisera la reconnaissance des

l’obéissance au Roi et au principe absolu. Si l’obéissance à ce pouvoir doit être absolu, que faire si le roi va contre la volonté divine ? Ceux qui ont essayé de répondre à cette question sont d’autres penseurs que l’on appelle les Monarchomaques. Selon l’étymologie, les monarchomaques sont ceux qui combattent le roi. Ces penseurs vivaient au XVI et XVIIème siècle et étaient plutôt des auteurs français. Leur idée a de commun avec les penseurs chrétiens que oui, le pouvoir vient de Dieu mais ils développent

principe héréditaire A. La primogéniture B. La masculinité Section II – Le fondement doctrinal §1 – L’émergence des idées absolutistes I. Une réaction contre les troubles des guerres de religion II. Une réaction contre les thèses des Monarchomaques III. Une réaction émanant du Tiers-Etat §2 – La doctrine absolutiste I. La monarchie absolue est une monarchie pure II. La théorie de la monarchie de droit divin §3 – La portée de la doctrine absolutiste I. Le roi n’y gagne rien 1. Car