Les Monarchomaques Protestants Et Catholiques

de tous ces droits qui ferait du détenteur du pouvoir un prince absolu. Au rang des adversaires de l'absolutisme, on trouve des penseurs protestants qui proclament le droit de résistance allant jusqu'au régicide et nie le pouvoir personnel, d'où le nom de monarchomaques (combattants contre la monarchie). Doctrine contraire à l 'enseignement de l'Eglise catholique romaine qui avait toujours prêché la soumission au Prince, juste ou injuste, tout pouvoir venant en effet de Dieu. Seul les Grecs avaient

ceux-ci devaient prendre compte des recommandations du roi, en gros le roi décider de qui élire. Or ce texte n'avait pas été reconnu par le pape, d'où des relations tendus jusqu'en 1516. le concordat de Bologne (traité passé entre un état et l'église catholique) 1516 signé par François 1er et le pape Léon X, ce texte sera appliqué jusqu'à la révolution. Il régit les actions de l'église & de l'Etat. Beaucoup de ces dispositions seront reprise dans le concordat de 1801 conclu entre Bonaparte et Pie VII

rurale. Au milieu du XVIème, on peut affirmer qu’il y a dans le royaume de France environ 2 millions de personnes qui sont réparties dans environ 1500 communautés protestantes essentiellement localisées dans le midi, dans le sud Ouest et Val de Loire. ⎝ Il est évident que 1500 communautés protestantes à l’écart du clergé catholique, de l’Eglise de France contribuent à une grave fissure dans l’unité religieuse. Or cette unité religieuse et l’unité  du royaume ne font qu’un car notamment le jour

politique peut dominer l’ensemble du monde connu cad le monde civilisé donc le monde qui vit avec le droit romain. Cette idée va se développer et se raffermir avec le Christianisme avec l’apport au christianisme lorsque l’église chrétienne devient catholique. Catholique vient du grec « Katolikos » qui signifie universel. L’église chrétienne devient une église a prétention universelle a partir du moment ou l’empire romain est devenu universel. L’idée est de penser qu’on peut en occident créer un empire politique

dominant : le droit, l’Etat, le pouvoir ne naissent plus de la volonté de Dieu mais de celle des Hommes. C’est la théorie du contrat, qui constitue une révolution intellectuelle importante. Cette théorie va être développé par les monarchomaques (qui sont des protestants, des calvinistes des réformés). Pour Hotman, Languet ou encore Théodore de Beze, le droit, le pouvoir et l'Etat émane d'un accord entre des individus consentants et rationnels, qui va permettre la constitution du contrat. Le souverain

compte: * L’eglise a un chef barbare puissant et luttant contre l’orleanisme * Clovis gagne la confiance des populations gallo romaine La collaboration se passe très bien, Les gallo-romains se tournent vers Clovis qui s’appuit sur l’eglise catholique. Ainsi, Clovis fut baptisé à Reims par St Rémi à Noël 496. C’est un roi qui règne legitimement, c’est la fondation du premier grand royaume barbare chretien de l’occident medieval. Clovis obtient en 508 le soutien de Anastase, l’empereur romain

Paragraphe 1 : la monarchie de droit divin On voit en Dieu la source de toute autorité. La théorie de monarchie absolue de droit divin apparait dans le quart du 17ème siècle mais les racines proviennent des relations entre le roi et l’Eglise Catholique. Le roi est depuis le début du 8ème siècle sacré. Le roi peut faire des miracles, il est «  thaumaturge », un roi de droit divin. A. un roi Sacré Pépin le Bref

monarchie dès le 751, du sacre de Pépin le Bref par les évêques. Il a fallu attendre le 16ème siècle pour que ces théories soient explicitées (en réaction aux guerres de religions, et aux théories protestantes qui cherchent à minimiser l’autorité royale). Il s’agit d’une réponse aux thèses protestantes. §1-> L’absolutisme ou l’exaltation de la souveraineté Ce qualificatif d’absolu vient du latin «absolutus », qui dérive d’un verbe « absolvere » ce qui a donné absoudre. C’est associé à une

associés aux symboles païens puis ils supplantent les symboles païens désormais interdit. La religion devient en 380 sous Théodose 1er avec l »édit de Thessalonique, la religion de l’Etat. Le christianisme devient même universelle, elle devient « catholique »= universelle. De nombreux autres privilèges vont être concédés aux chrétiens. Les anciennes pratiques romaines sont interdites comme en 415 on ne peut poursuivre une carrière administrative à Rome si on est païen. Le but est d’assurer l’évangélisation

début du 10ème Siècle, on parle du moyen-âge classique du 10ème au 13ème Siècle et on parle du bas moyen-âge pour le 14ème – 15ème Siècle. Il faut noter la présence de deux traits continus : force du sentiment religieux et donc puissance de l’Eglise catholique, et faiblesse des pouvoirs publics, cela signifie que les sources du droit sont éparpiller, elles ne dépendent pas d’un Etat central. Ce pluralisme s’explique par des raisons ethniques, en effet les germains pénètrent dans l’orbite de l’empire romain