Les Monarchomaques

contre l’arbitraire. Et c’est ce souci qui va entraîner la création de l’état de droit. e.g.: Il y a des auteurs qui voient dans l’état le pacte de suggestion (fondement de l’obéissance et de la désobéissance au roi): ➡ Les calvinistes et monarchomaques: ils sont influencés par le massacre de la St Barthélémy (1572). ➡ Hotman: Franco-Gallia (1573) Pour eux, l’état nait d’un pacte entre le roi et ses sujets. Ces sujets s’engagent à obéir, à charge pour le roi de garantir leur liberté. Ainsi

parler, qui est capable de juger le roi ? Deux théories apparaissent. D’un côté, on se dit que la souveraineté du roi est indirecte, parce qu’elle est soumise au pape, c’est la théorie des ultramontains. D’un autre côté, on trouve la théorie des monarchomaques, qui combattent la monarchie absolue et qui vont réfléchir au travers d’une limite à l’absolutisme s’exprimant directement par les sujets du roi. Si un tyran existe, il peut être tué. Les limites juridiques sont les plus nombreuses. L’État

parler, qui est capable de juger le roi ? Deux théories apparaissent. D’un côté, on se dit que la souveraineté du roi est indirecte, parce qu’elle est soumise au pape, c’est la théorie des ultramontains. D’un autre côté, on trouve la théorie des monarchomaques, qui combattent la monarchie absolue et qui vont réfléchir au travers d’une limite à l’absolutisme s’exprimant directement par les sujets du roi. Si un tyran existe, il peut être tué. Les limites juridiques sont les plus nombreuses. L’État

mais avec la guerre de 100 ans, les EG vont connaître un regain d'activité : réunions à Orléans de 10/1560 à 1/1561, à Pontoise en 4/1561, à Blois en 1576-77 et 1588-89. Des thèses démocratiques se développent sous l'influence protestante (les "monarchomaques"), et nourrissent les revendications des EG, qui deviennent turbulents. Ceux de Blois soutiennent que si les 3 ordres prenaient une résolution commune, le roi était obligé de la suivre, car la résolution est alors une véritable volonté devant

remonter ». III. Absolutisme et religion : Finalement les théoriciens de l’Ancien Régime protègent le pouvoir royale par rapport au pape en soutenant que le Roi ne tient son pouvoir que de Dieu. En fait au XVIème siècle un courant doctrinal, un monarchomaque, réunit des jurisconsultes d’origine protestante qui deviennent de farouche opposant à la royauté et en particulier après le massacre de la St Barthélémy. Parmi ces jurisconsultes, on a François Hotman 1524/1590, s’élève contre l’absolutisme,

(protestant), alors que d’autre comme le Cardinal de Bourbon, ont d’avantage de légitimité que lui. Les protestants vont profiter de cette période de trouble, pour affirmer que leur rôle prioritaire est de consentir à la loi. Ils se rapprochent des monarchomaques, et déclarent que jamais les francs n’avaient véritablement abdiqués leurs droits politiques, dans les mains du roi. De là les parlementaires déclarent qu’à l’époque féodale, le roi ne pouvait prendre une loi valable, qu’avec l’accord de sa

sous la plume de Philipe pot «  la souveraineté n’appartient pas au prince qui n’existe que par le peuple » sa sous entend que cette souveraineté appartient au peuple lui même qui ne fait que la délégué au monarque. Reprise également par les monarchomaques, il s’attaque au dérive naissante de la royauté absolue. Ils sont surtout des protestant. Ils vont considerer qu’a l’origine la monarchooie francasi à été elective, le peuplle n’a fait que déleguer le pouvoir au monarque pour que ceux-ci l’exercent

entre catholiques et protestants. Bodin préconise la tolérance. Le problème c’est que la majorité est contre cette motion. A l’époque le parti catholique (La Ligue) emmené par les Guises s’oppose aux huguenots qui réfléchissent au tyrannicide (monarchomaque). Il s’oppose notamment à Versoris qui est l’orateur de la Ligue (il faut l’unité religieuse pour avoir une unité du royaume).   Bodin va être intime avec Henri III. Il apparaît comme le principal commensal et conseiller du Roi. Mais, il s’oppose

toute société réside dans le bien commun. Il se prononça comme Aristote en faveur d’un régime mixte combinant monarchie, aristocratie et démocratie, en vue d’une paix sociale. La théorie du droit populaire et du contrat social fut défendue par les monarchomaques puis, au XVIe siècle par les théoriciens du droit naturel dont le jésuite Suarez (meurt en 1617) qui soutint le droit à la résistance. Rousseau enfin trouva l’égalité dans l’état de nature. Pour lui, l’inégalité est structurelle et engendrée par

extrémistes religieux ou chrétiens de cette époque. A savoir, d’un coté les protestants extrémistes et de l’autre coté les catholiques extrémistes. Sur le thème du contrat social, ils vont se retrouver sur l’idée de pacte social on les a appelé les monarchomaques, c'est-à-dire en fait ceux qui estiment légitime de s’opposer à ce qu’ils considèrent comme de la tyrannie. Ce qui constitue pour eux la tyrannie est la monarchie absolue. Du coup, comme ils considèrent que cette monarchie absolue est une tyrannie