Les Monarchomaques

de critiques de la part des citoyens. La raison fondamentale en est que le détenteur du pouvoir ne se croit comptable qu’à l’égard de Dieu. C’est pourquoi cette théorie a été fortement combattue tout au long des 16ème et 17ème siècles par les monarchomaques. En ce qui concerne la théorie de la souveraineté nationale, elle se distingue en premier lieu par ses caractères conduits par la permanence et l’unité qui affectent le concept de nation lui-même (l’indivisibilité de la République, l’aliénabilité

souveraine : l’Etat c’est moi. ». C’est dans ce concept d’absolutisme que sont nées des théories philosophiques qui avaient pour but de remettre en cause la souveraineté royale. Les premières sont apparues au 16ème siècle par un courant de pensée, les monarchomaques. Locke, au 17ème siècle, a ensuite proposé ces théories. Ces théories contestent le fondement divin du pouvoir pour l’attribuer au peuple et faire valoir les intérêts et les droits du peuple contre le roi lorsqu’il se montre tyran. Au 18ème

pouvoir est assis sur l’habitude, le peuple à l’habitude d’obéir : « c’est comme ça ». C’est la crainte puis l’habitude d’obéir qui fait le fondement du pouvoir. Cet ouvrage est un appel à la rébellion et à l’indignation. Il y a aussi les auteurs monarchomaques : ce sont les protestants. Ce sont les premiers penseurs à la rébellion contre le pouvoir. 2/ Sur la légitimité du pouvoir Il y a une dimension supplémentaire, une forme de consentement du peuple au pouvoir : ce n’est pas une adhésion formelle

ouverte à la monarchie absolue. La doctrine de la souveraineté. Deuxième moitié du XVIème siècle, il y a les guerres de religions et de nombreuses périodes de crises en France. Pendant ces guerres 2 courants vont se développer : Le courant de Monarchomaque (ceux qui combattent la monarchie). Courant qui apparait à la 2ème moitié du XVIème siècle, il est opposé à la monarchie absolue. On remarque qu’il y a un contrat entre le souverain et le sujet. Si le roi viole le contrat, les sujets ont un droit

profit du pouvoir royal), les canonistes et les théologiens qui professèrent la théorie du droit naturel dans les conciles, les juristes de cour et les habiles juges des princes du continent, les théoriciens du droit naturel en Hollande et les monarchomaques, les juristes anglais de la Couronne et du Parlement, la noblesse de robe du Parlement de Paris et enfin les avocats de la Révolution française. Sans ce rationalisme juridique on ne pourrait comprendre ni la naissance de l'absolutisme royal ni

attendront le 16ème siècle pour faire une théorisation globale. La théorie du droit divin qui était implicite devient explicite. Dans le contexte particulier et difficile des guerres de religion. Effectivement, certains théoriciens protestants (les MONARCHOMAQUES) qui sont rejoint par quelques penseurs catholiques plus minoritaires vont affirmer que la souveraineté est donnée par Dieu au peuple qui la remet ensuite entre les mains du roi. Ce ne pas direct, intermédiaire : le peuple. Théorie qu'il y a un

doctrine de la souveraineté Deuxième moitié du XVIe siècle : guerres de religion, période de crise, menace de l’État en France. Il y a 2 courants qui vont se développer : un courant qui combat le pouvoir royal absolu qui est le courant de Monarchomaques. Ce courant est opposé à la monarchie absolue. Ils considèrent qu’il y a dans l’état un contrat entre les souverains et le sujet. Si le roi viole le contrat, les sujets ont un droit de révolte, de résistance, ils peuvent même tuer ce roi tyrannique

société d’un ordre inférieur en lui enlevant ses compétences ». - Origine La pensée grecque et l’universalisme chrétien. On le trouve souligné au 16ème sous la plume d’un allemand réformé Athusius 1557-1638. Et les protestants, le courant monarchomaque en particulier ont joué un grand rôle en particulier à l’époque de l’absolutisme. Mais l’idée n’est pas forcément protestante. Car le principe est au cœur de la pensée médiévale et des institutions communautaires du moyen âge. Dans son ouvrage

britannique. Peu de choses, dit Aristote sont à délaisser à l’arbitraire du juge ou du prince. » C’est là la 1ère formulation de l’idée d’un contrat entre les sujets et leur prince. Au XVIe s la notion est travaillée notamment par les monarchomaques, ces théoriciens protestants, notamment ce théologien Théodore Debeze et aussi certains membres de l’entourage de Coligny comme Duplessis Mornay, qui écrit sous le pseudonyme de Junius Brutus. Ces auteurs analysent le contrat social comme à la

contrat conclu entre des volontés 24 humaines. Ces volontés humaines peuvent résulter de sujets différents, selon ce que les auteurs veulent démontrer. Chez les auteurs calvinistes du 16ème siècle français (les Monarchomaques : LANGUET, HOTMAN, THEODORE DE BEZE) : ► Contrat (pacte de sujétion) passé il y a très longtemps entre le futur roi et ses futurs sujets : roi se serait engagé à respecter un minimum de règles garantissant leurs libertés si les sujets acceptaient