Les Monarchomaques

chargé(s) d'exercer le pouvoir. Ces deux dernières théories s'inscrivent dans le cadre de la réflexion relative aux conditions de l'exercice du pouvoir et au moyen d'en limiter les abus. Cette réflexion fut initiée au XVI siècle par le courant des monarchomaques (« ceux qui combattent le monarque » et l'absolutisme royal ), avant d'être approfondie au siècle des Lumières. A- LA REMISE EN CAUSE DE LA SOUVERAINETÉ ROYALE La souveraineté royale à été théorisée par Jean Bodin. La souveraineté, définie comme

d'un accord de volontés conclut entre les hommes soucieux de mieux défendre leurs intérêts et de garantir la liberté de chacun au sein de la société. les hommes vont signer entre eux un pacte; contrat qui donnera naissance à l'état 1 - Les monarchomaques Au XVI est apparu un courant de pensée qui devient dominant au XVIII qui fait naitre l'état d'un contrat conclut entre les volontés humaines. Chez les auteurs calvinistes du VVI, ce contrat avait été conclut dans des temps reculés entre

définitif d’institutionnalisation des royaumes26. La conjonction entre les événements factuels, les constructions des juristes portant sur la notion de personnalité et les théories des politiques sur la souveraineté populaire, notamment celles des monarchomaques, explique sans doute l’émergence doctrinale définitive de ce nouveau concept d’Etat au XVIIIème siècle. Bien entendu, peu importe que l’on parle à ce stade de souveraineté du peuple ou de souveraineté de la nation car pour la grande majorité

religion va faire ressentir la nécessité de la liberté de conscience et de la sûreté qui consiste à ne pas être arrêté ou torturé à cause de sa religion. La forme la plus déterminée d'opposition au pvr royal est représentée par le courant des monarchomaques que l'on retrouve aussi bien les calvinistes que ds le parti ultra-catholique. Chronologiquement, le premier grd ouvrage qui préconise de déposer le roi, voire de l'assassiner, fut rédigé par un professeur de droit, François Hotman en 1573, intitulé

l'inaliénabilité des biens de la couronne dont le roi n'est que le dépositaire. Dans les Six Livres de la République (en langue vulgaire), Bodin tente de restaurer la théorie monarchique contre le pragmatisme philosophique (Etat fondé sur la force) et les Monarchomaques (adversaires du pouvoir royal qui prônent le droit de résistance, de tyrannicide, voire de régicide/ Théodore de Bèze, Hotman). Il utilise la méthode historique (rejette la scholastique et l'utopique), surtout l'histoire constit. des principaux

estiment que le pouvoir résulte d’un contrat entre le peuple et le roi. Si l’une des parties remplit mal son contrat l’autre peut y mettre fin. Peuple n’est plus tenu d’obéir au roi, on peut s’en débarrasser et le mettre à mort. Théories des monarchomaques parmi lesquels Théodore de Bèze ou François Hotman. Idée mise à mort du roi reprise par la Ligue qui veulent éjecter HIII. Haine d’autant plus viscérale de la part des ultra-catholiques que leur chef, le duc de Guise a été assassiné par Henri

d’empêcher les pillages et les massacres (massacre de la St Barthélemy). C’est dans ce climat que l’idée d’un roi fort née. De plus l’existence de doctrines politiques (alternative) qui ont tendance à limiter voir réduire le pouvoir royal -> les monarchomaques. Cette permanence de la guerre permis au pouvoir royal d’instaurer une fiscalité adaptée aux besoins, des décisions autoritaires, des mesures d’exceptions, une bureaucratie efficace et une administration centralisée. Pour certains théoriciens

d’autres penseurs qui se sont intéressés à l’œuvre de l’homme : comment un état apparaît ? Certains prétendent que c’est par le biais d’un contrat qui lie les sujets à ceux qui détiennent le pouvoir. Les premiers à avoir théorisé ça sont « les monarchomaques » : Théodore De Bèze. Il considère que s’il y a une rupture dans le contrat, on va à la tyrannie, la société ne serait plus stable. Cette théorie va avoir du succès. Elle va être reprise pas Rousseau (l’homme est bon, la société pervertie l’homme

Dieu mais il n'est pas dieu ; il a été crée par Dieu pour l'accomplissement d'un dessein.   - l'origine rationnelle : dès le XVIe siècle des auteurs vont s'efforcer de dégager l'autorité gouvernante de l'autorité divine. Les premiers sont les monarchomaques : le pouvoir n'a pas son origine en Dieu mais il  résulte d'un contrat passé entre le roi et les citoyens. C'est la théorie du contrat.   Thomas Hoppes dans « Le leviaton » retient une idée du contrat mais il inverse la démarche. Pour lui, l'état

le pouvoir a t cr par Dieu mais il nest pas dieu il a t cre par Dieu pour laccomplissement dun dessein. lorigine rationnelle ds le XVIe sicle des auteurs vont sefforcer de dgager lautorit gouvernante de lautorit divine. Les premiers sont les monarchomaques le pouvoir na pas son origine en Dieu mais il rsulte dun contrat pass entre le roi et les citoyens. Cest la thorie du contrat. Thomas Hoppes dans Le leviaton retient une ide du contrat mais il inverse la dmarche. Pour lui, ltat de nature est