Les Vengeurs

que Batman ou Dark Vador, dont les histoires se rapprochent beaucoup de celle de Hamlet ( Batman alias Bruce Wayne, dont les parents sont assassinés lorsqu’il est petit, fera tout pour les venger et retrouver leur assassin. ). « Batman, c’est le vengeur masqué, le justicier de la nuit…Avec, pour ceux qui connaissent un peu l’histoire, un rapport au père, au deuil, qui a son importance. Donc, ce déguisement est une nouvelle provocation. » Une image particulièrement émouvante : Hamlet, déguisé en

l'écharpe d'Iris. ANTEROS Tu demandes pourquoi j'ai tant de rage au cœur Et sur un col flexible une tête indomptée; C'est que je suis issu de la race d'Antée, Je retourne les dards contre le dieu vainqueur. Oui, je suis de ceux-là qu'inspire le Vengeur, Il m'a marqué le front de sa lèvre irritée; Sous la pâleur d'Abel, hélas! ensanglantée, J'ai parfois de Caïn l'implacable rougeur! Jéhovah! le dernier, vaincu par ton génie, Qui, du fond des enfers, criait: "O tyrannie!" C'est mon aïeul Bélus

un moyen de l'éteindre, mais ce moyen doit être prompt. Déjà le plus vil des scélérats, Marat, dont le nom seul présente l'image de tous les crimes, en tombant sous le fer vengeur, ébranle la Montagne et fait pâlir Danton, Robespierre, ces autres brigands assis sur ce trône sanglant, environnés de la foudre, que les dieux vengeurs de l'humanité ne suspendent sans doute que pour rendre leur chute plus éclatante, et pour effrayer tous ceux qui seraient tentés d'établir leur fortune sur les ruines des

qu’on appelait des « jésus », et du petit peuple de Paris. Romans-feuilletons La littérature, très populaire, des romans-feuilletons est volontiers cocardière, gouailleuse, et ses héros, apprentis détectives, malfaiteurs mondains ou sublimes vengeurs, bafouent une société corrompue et défient la police. Arsène Lupin comme Fantomas ne s’en prennent qu’aux riches. Gaston Leroux (1868-1927) est un pionnier du roman policier insoluble ou fantastique (1907, « Le Mystère de la chambre jaune » et « Le

échappe à la raison, qui nous détermine indépendamment de notre conscience. Là , on peut se retrouver dans Epicure qui enseigne l’amour de la vie, l’excellence de l’ici bas, le goût pour les plaisirs, l’absence de culpabilité, l’inexistence de dieux vengeurs, tout pour combattre, choquer les églises. En effet, dans ces dernières, la tradition oppose les plaisirs du corps considérés malhonnêtes aux joies de l’âme fort défendables. Il est évident que la science a mis à mal les représentations religieuses

procureur de la Commune de Paris, commence par ces termes: "Rappelez-vous l'impudente Olympe de Gouges qui la première institua des sociétés de femmes et abandonna les soins du ménage pour se mêler de la République et dont la tête est tombée sous le fer vengeur des lois...". Victime en son siècle de ses prises de position contre les dérives de la Révolution, puis victime encore pendant près de deux siècles d'intellectuels misogynes qui la peignirent comme illettrée et exaltée, Olympe de Gouges fait aujourd'hui

décadence physique. Son art a également été profondément bouleversé par les horreurs commises par les Français en Espagne. Ces œuvres de ces atrocités lui semblaient être l’expression d’une indignation morale. Plus tard, des dessins et tableaux vengeurs de Daumier arrivent en France, dans ceux-ci, la laideur est représentée comme un masque de l'ennemi. C'est à ce moment-là que l'on peut observer une évolution de cette notion. Cela va agir sur l'homme dans le sens où l'homme a peur de tout qui peut

funeste » et « grâces du ciel » indique que Dom Juan vient de perdre la dernière chance qu’il avait de sauver son âme, la foudre est une métaphore du châtiment divin. Cette fin de Dom juan est digne des tragédies, dans la mesure où l’on a un Dieu vengeur, incarné par la statue du commandeur. On peut caractériser la fin de Dom juan de baroque, grâce au surgissement incongru du surnaturel, « fantôme, feu invisible, grands éclairs, la terre s’ouvre ». La mort funeste de Dom Juan symbolise l’enfer

des humains se transforme en un drame sous l’œil divin. Dans ces différents livres, il y a donc sans cesse, un passage de l’échelle humaine à l’échelle divine. Les Tragiques ont donc pour héros la petite communauté des élus, assistés par le Dieu vengeur qui leur promet la gloire et la puissance dans son royaume. Enfin, la Bible est très présente dans les œuvres d’Aubigné. En effet, elle fournit un cadre et une série d’images que l’auteur va réutiliser afin de vanter les mérites de la cause calviniste

repart avec Sganarelle. Ultime, impardonnable trahison ? Dès le lendemain de la première, j'ai découvert que de nombreux « puristes » et experts autoproclamés en théâtre s'insurgeait contre ma modification de la scène finale dans de grands articles vengeurs clamant ma sénilité et exigeant ma mise au ban du théâtre français pour cause d'âge avancé. Je ne les blâme pas car il est vrai que j'aurais pu mieux les préparer à ce sursaut final. C‘est vrai, pendant plus de deux heures cinquante ma mise en scène