Les Vérités Scientifiques Sont Elles Bonnes

rester ancré dans des certitudes qui sont pour la plupart erronées même si le doute désagréable, car il remet en cause tout ce que l'on croyait juste. Mais qu'est ce que le doute ? C'est l'état de l'esprit incertain de la réalité d'un fait, de la vérité d'une énonciation, de la conduite à adopter dans une circonstance particulière. De façon générale, le doute est un état d'incertitude de l'esprit entraînant une suspension du jugement. Douter revient à critiquer une certitude initialement admise comme

bien ce qu'on voulait dire que quand on l'a dit ? 79. Sommes-nous réduits à subir le pouvoir d'une langue ? 80. Que perdrait la pensée en perdant l'écriture ? 81. Y a-t-il quelque chose que le langage ne puisse dire ? 82. Les images nous parlent-elles comme les mots ? 83. Les mots nous éloignent-ils des choses ? 84. Toute querelle de mots est-elle futile ? 85. Le langage est-il un instrument de domination ? 86. Recourir au langage, est-ce renoncer à la violence ? LA RAISON, LE JUGEMENT, LE

Comment reconnaître la vérité ? La vérité est la propriété d’un jugement, d’une opération de l’esprit. Elle est l’adéquation entre notre esprit et la réalité. La réalité est ce qui existe indépendamment de l’esprit. Un jugement est une opération intellectuelle par laquelle on dit quelque chose au sujet de quelque chose. Il existe deux types de jugement : les jugements a priori c'est-à-dire indépendant de l’expérience et les jugements a posteriori c'est-à-dire qui proviennent de l’expérience. La

moment chercher une postérité à la pratique de l’histoire des sciences et de la philosophie des sciences selon Whewell. Mais cela montre au moins que la philosophie de Whewell est enracinée sur une longue fréquentation des principales disciplines scientifiques de son temps et des principaux mémoires qui ont constitué les grandes étapes de leur développement. Ceux qui ont repris en quelque sorte le geste épistémologique de Whewell n’ont pas eu besoin d’être guidés par lui. La matière même de la science

L’objectivité  dans  la  recherche  scientifique     Vincent  Devictor     Université  Paul  Valéry   Département  de  Philosophie     Mémoire  de  première  année  de  Master  de  philosophie     Sous  la  direction  d’Olivier  Tinland                                              

l'expérience. La croyance est le fait de tenir quelque chose pour vrai, et ceci indépendamment des preuves éventuelles de son existence, réalité, ou possibilité. La croyance est une façon de penser qui permet d'affirmer, sans esprit critique, des vérités ou l'existence de choses ou d'êtres sans avoir à en fournir la preuve, et donc sans qu'il soit possible de prouver qu'elles sont fausses. Le savoir se présente comme la fin de la croyance. Néanmoins, il faut quand même se demander si le savoir exclut-il

qu'une connaissance s'impose à chacun pour des raisons apodictiques, elle devient aussitôt scientifique, elle cesse d'être philosophie et appartient à un domaine particulier du connaissable. À l'opposé des sciences, la pensée philosophique ne paraît pas non plus progresser. Nous en savons plus, certes, qu'Hippocrate, mais nous ne pouvons guère prétendre avoir dépassé Platon. C'est seulement son bagage scientifique qui est inférieur au nôtre. Pour ce qui est chez lui à proprement parler recherche philosophique

évidemment, l'objectif de la connaissance, ou du savoir est bien de viser la vérité, càd à tout le moins adequatio rei et intellectus / adéquation de la chose et de l'intellect, saisie adéquate de la chose telle qu'elle est réellement par l'esprit qui s'y intéresse. Ok. L'idée simple est donc de demander : existe-t-il une procédure intellectuelle telle qu'elle puisse garantir aux énoncés scientifiques leur vérité ? Le concept autour duquel gravite ce nœud problématique, c'est celui

A quoi bon vouloir la Vérité ? Si, « La Vérité n’est pas toujours bonne à dire » comme le maintient le proverbe, pourquoi la rechercher? Cette quête de vérité suppose des efforts, aussi bien sur soi-même que vis à vis des autres. En effet, personne ne peut se flatter de connaître tout sur tout, tel le narrateur omniscient d’un roman ou encore tel le Dieu créateur qui peut voir et aider tous ses fidèles en détresse, chacun doit essayer de découvrir la vérité sur le monde, les êtres et les choses

Toute vérité est-elle démontrable ? A première vue, il sembleraient qu'une vérité n'est vraie que si elle est démontrée ou démontrable. Chacun, dans son existence, fait l'expérience de ce que l'on considère comme la vérité. Chacun a en conscience l'exemple des mathématiques ou des sciences appliquées : 2+2=4, sans aucun doute. Il est difficilement envisageable, sans y avoir réfléchi, d'admettre pour concret ou véritable quelque chose dont on ne peut pas prouver l'efficience. Néanmoins, si l'on