Les Vérités Scientifiques Sont Elles Bonnes

II Les préjugés face a la vérité Qui a des préjugés prend pour vraies des idées qu’il n’a pas examinées et dont il ne sait pas finalement si elles sont vraies ou fausses. Dès lors, il semble suffisant de connaître la vérité pour faire disparaître ses préjugés. Cependant, qui n’a observé quelqu’un s’accrocher à ses préjugés envers et contre tout même s’il connaît la vérité. On peut donc se demander s’il suffit de connaître la vérité pour renoncer à ses préjugés. On peut définir les préjugés

fossiles ne correspondant à aucun squelette connu sont découverts, et mettent donc en péril la théorie du fixisme. Au même moment, des scientifiques & philosophes comme Buffon et Maupertuis commencent à développer des idées qui feront plus tard la théorie de l’évolution, telle que l’idée de grandes « familles » d’animaux. La première véritable théorie scientifique est établie par le naturaliste Jean-Baptiste Lamarck. Il oppose au fixisme sa théorie du transformisme, qui explique que les espèces

radicale des finalités, voire des fonctions du droit ». Fr. Terré, Introduction générale au Droit, Dalloz, n° 45. · Quels sont les critères du droit évoqués par ces auteurs ? · Tentez de mettre en œuvre ces critères pour les règles suivantes : sont-elles ou non des règles de droit ? Réparer le dommage causéRespecter sa paroleNe pas tuerRendre sa bague lorsque l’on rompt ses fiançaillesRendre une invitation à dînerNe pas fumer dans un lieu publicLaisser sa place dans l’autobus· Cette divergence doctrinale

phénomène remontent en grande partie à la révolution scientifique du XVIIème et XVIIIème siècle. Mais on peut penser que la Renaissance au XVIème siècle en pose déjà les premières bases, grâce à l’apparition de nouveaux comportements et attitudes d’émancipation, de la reconnaissance de la capacité créatrice de l’homme (liberté intellectuelle et liberté d’entreprendre ; développement culturel et scientifique), s’affranchissant de l’autorité et de la « vérité » établie (cas de la bourgeoise urbaine et commerçante

science peut-elle tenir lieu de la sagesse? La science, c'est l'activité qui consiste à étudier et analyser les lois qui régissent de phénomènes nous entourant. C'est l'ensemble des connaissances , permettant la prévision. C'est un ensemble de vérités établies à l'aide de déductions et vérifiées par l'expérience. La sagesse quand à elle est l'expérience de l'act et la maitrîse de plusieurs techniques, c'est la connaissance, la vertu et un comportement juste et raisonnable qui permet à l'homme

objecte qu’il est impossible de tester les hypothèses. Friedmann, en 1953, insiste sur ce point en disant que non seulement c’est impossible mais c’est erroné de le faire, car il ne sert à rien de tester des hypothèses fausses. (Plus elles sont fausses meilleurs elles sont) Blaug, en 1980, revient à Popper. Il faudra qu’on les juge nous-mêmes : on a appris qu’il n’y avait qu’une seule chose à faire pour faire de la bonne science, c’était critiquer empiriquement et logiquement. Ces personnes qui nous

Leçon 70. Croyance et vérité S’il est un lieu commun répandu aujourd’hui, c’est que nous serions débarrassés des croyances. L’athéisme indifférent de l’homme postmoderne regarde la croyance comme un phénomène étrange qu’il tolère comme une curiosité culturelle. On fait le parallèle avec les idéologies en pensant que se débarrassant des idéologies politiques, nous avons perdu toutes nos croyances. Les nostalgiques du positivisme, ceux qui professent une attitude scientiste, diront

accès financièrement. Il y a une forte demande de sécurité de la part des individus. Perception aggravée des risques (société des doutes = sentiment croissant de vulnérabilité et d’insécurité) : * Doutes sur la technique, l’expertise et les scientifiques, les gens ne croient plus les journalistes, les hommes politiques. * Interdépendance accrue entre les personnes et les Etats (disparition de l’économie autarcique) absence de confiance en l’Etat protecteur. * Un monde perçu comme plus inquiétant

grands. Comparer c’est relativiser. En philosophie, l’absolu désigne le terme final de la quête de la connaissance. La connaissance de Dieu – à supposer qu’elle soit possible ici-bas – nous permettrait d’atteindre une vérité absolue, une vérité qui n’est pas relative à chacun, une vérité qui donne la raison d’être – et non une possible raison d’être – de toutes choses. La partie de la philosophie qui s’efforce d’atteindre ainsi Dieu, et la raison d’être de toutes choses, est la « métaphysique ». Le

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 1. Le statut de l’expérience . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 2. Le progrès scientifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1 3. L’épistémologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .