Lexicographie

représenter, en plus des personnages et des actions qu’iels entreprennent, le cadre dans lequel ces personnages et ces actions prennent place, car il ne leur est pas empiriquement accessible : il est simplement évoqué – ou, au mieux : expliqué, lexicographié – par le texte lui-même. C’est pourquoi Darko Suvin parle, à propos de la science-fiction, d’une « litterature of cognitive estrangement »31 (que nous pourrions traduire, certes un peu maladroitement, par : « littérature d’étrangéification cognitive

inférer le sens du substantif. 6. On insistera sur la différence entre herboriser et ramasser des herbes. Après que les élèves ont émis des hypothèses sur le sens, on les confrontera à la définition du verbe herboriser : https://www.cnrtl.fr/lexicographie/herboriser Le caractère scientifique de cette activité sera mis en lumière. On présentera le nom herboriste. 7. Ces fiches sont complétées au fil de la lecture. Les élèves en disposent dans leur carnet de lecteur.8 FI CH E D ’A CC O M PA G N

langage humain , ainsi que la linguistique appliquée se sert de ces recherches pour les appliquer à d’autres domaines, comme la didactique des langues secondes, éducation bilingue, acquisition et développement des langues premières et secondes, lexicographie, sociolinguistique, aménagement linguistique, sociologie du langage, psycholinguistique, alphabétisation, phonétique appliquée, traduction et terminologie, linguistique informatique, multimédias et didactique des langues. La linguistique théorique

| Bibliographie. BINON, Jean, VERLINDE Serge (2000) – "Les Langue(s) de spécialité(s): mythe ou réalité? Lexicographie et langue(s) de spécialité(s)". In: Des mots aux dictionnaires: travaux de la section Lexicologie, lexicographie, onomastique, toponymie. Actes du XXIIe Congrès international de linguistique et philologie romanes, Bruxelles, 23-29 juillet 1998, Tübingen, Niemeyer, 616-628, 9 vls. CALVET, Louis-Jean

Patrizia Crespi 103 Texte et reprise pour son application pratique par Alain Polguère10. Il s’agit d’un concept qui, désormais, fait partie de la terminologie courante dans grand nombre d’approches des différentes branches de la linguistique: lexicographie, lexicologie et sémantique entre autres. Il occupe une place fondamentale aussi bien dans l’enseignement de FLE que dans l’appren- tissage des connaissances lexicales de base en français langue maternelle. Le système des fonctions lexicales (dorénavant:

d’atomes syntaxiques dans une séquence figée19, ou d’une concaténation d’unités liées dans une construction morphologique. Si l’on se situe dans une perspective strictement lexicale, l’existence du figement perturbe le cadre conceptuel hérité de la Lexicographie et de la Grammaire, qui imposent le mot comme étalon de l’UL. En clair, il n’est plus possible de se satisfaire de la notion de mot, qui présente deux limitations très (trop) importantes pour penser valablement l’unité lexicale : (i) une ambiguïté

eurocentriste[79], où il estime que son contradicteur n'est pas compétent en matière de linguistique historique comparative, ni même spécialiste de la langue égyptienne. En effet, Henry Tourneux est « spécialiste des langues tchadiques et de la lexicographie peule[80] ». Par ailleurs, d'après Obenga, aucun linguiste spécialiste de linguistique historique n'a encore contesté ses travaux ni ceux de Diop, particulièrement en ce qui concerne la régularité des propriétés communes aux langues négro-africaines

celle de la linguistique : l’idée existait à l’époque qu’il fallait avoir recours à la linguistique pour essayer d’objectiver les textes. Cela a donné à toute une série d’école d’analyse des textes comme celle de la lexicologie ou celle de la lexicographie c’est-à-dire le repérage de l’occurrence, de la fréquence avec laquelle tel ou tel mot est employé. • L’école de Cambridge : l’auteur de référence est Quentin Skiner, chef de file de l’école anglaise de technique de. Sa thèse est que la

peut-être cité avec les références : Alice Krieg-Planque, «Le mot “ethnie” : nommer autrui. Origine et fonctionnement du terme “ethnie” dans l’univers discursif français», dans Cahiers de lexicologie. Revue internationale de lexicologie et de lexicographie, Paris, Editions Garnier, n° 87, 2005/2, pp. 141-161. Introduction Dans l’espace public français contemporain, les mots ethnie, ethniquement et ethnique, ainsi que les différents préfixés qui en sont issus (multi-ethnique, pluri-ethnique,

français, qui offre des possibilités d’exploita- tion variées, allant de la sémiologie à la pragmatique, de la lexicologie à la lexiculture. La publication du Dictionnaire des noms de marques courants (Galisson, André, 1998), ouvrage novateur de « lexicographie interstitielle », constituait un point de départ solide, et l’idée de comparer l’approche marke- ting de la création des noms de marque et de produit 1 avec une approche linguistique était très stimulante. Les résultats auprès du public visé