Libre-pensée

plus hostiles. Dans La Raison, mensuel de la Libre Pensée, septembre 2007, sous la plume de Christian Eyschen, page 21, je cite : « Nous sommes en total désaccord avec Michel Onfray. Il ne suffit pas de se proclamer athée pour que cela entraine une adhésion de la Libre Pensée. M.Michel Onfray n’est pas partisan de la défense de l’Ecole laïque, n’est pas un partisan de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, n’est pas un partisan de la Libre Pensée. Sa position est simple ; l’athéisme doit être

personnes atteintes de certaines formes de maladies mentales[1]. En 1954, cependant (dans les Pensées d'un biologiste), il admettra que « Tout ce que nous pouvons pour nos enfants, c’est de bien choisir leur mère ». Homme de science, biologiste, pamphlétaire, moraliste, Jean Rostand est aussi pacifiste. Il milite contre l'armement atomique. Agnostique, libre penseur, président d'honneur de la Libre-pensée, loin cependant d'être sectaire, il montre une grande ouverture d'esprit et beaucoup d'honnêteté

personnifie une lutte impitoyable entre le classicisme et le baroque et tel Prométhée, il se libère par la mort, c’est-à-dire qu’il entre dans la (dé)mesure triomphante. - Il refuse, à maintes reprises de se repentir, il garde une attitude de libre pensée, athée, à l'encontre de tous les codes sociaux de l'époque et ceux, même à sa mort, où il refuse de se renier ; il est resté déviant jusqu'au bout. - C'est aussi un homme de l'expérimentation, qui affronte chaque nouveau problème, et le résout

qu'est ce que les Lumières ? Il y décrit en quoi consiste la thèse des Lumière, face une l’analyse anthropologique, où le genre humain ne se sert pas de son propre entendement, mais laisse guider son existence par autrui. Pour Kant, ce peuple n’est pas libre, et pour qu’il le soit, il doit faire usage de la raison. I. Les hommes, dans leur minorité, ne souhaitent pas faire usage de leur raison et s’en remettent à des tuteurs. Kant décrit dans cette partie de Qu’est que les Lumières, pourquoi l’homme

s’affranchit des conventions religieuses et conteste les idées traditionnelles. Il y a chez Dom Juan, la transgression du ciel. Il croit seulement que "deux et deux sont quatre". Il refuse à maintes reprises de se repentir, il garde une attitude de libre pensée à l'encontre de tous les codes sociaux de l'époque. Même à sa mort, il refuse de se renier, il reste défiant jusqu'au bout. Il meure en épicurien convaincu qu'il n'y a rien après (l’épicurisme défendait une conception atomiste du monde, tout ne

Sganarelle, contre son créancier et contre son père, il gagne haut la main. D'autre part, son cynisme et son hypocrisie ne peuvent que révulser le spectateur. En fait, la pièce est une réflexion sur le libertinage et ses excès. Molière est adepte de la libre-pensée, mais respecte les convictions religieuses. Il s'attaque principalement à toute forme d'hypocrisie que ce soit celle du dévot ou celle du libertin. Dom Juan est prêt à tout pour satisfaire ses plaisirs. La fin de la pièce est très ambigüe. Certes

soucier de ce que pensent les autres? La pensée est sans doute ce que nous avons de plus précieux, en ce sens que c’est par nos idées que nous sommes…ce que nous sommes. Mais si nous sentons tous que notre pensée nous appartient en propre, nous savons aussi que nous sommes plus ou moins influençables : avoir des pensées vraiment à nous n’est pas si facile. Alors comment faire pour penser réellement par nous-mêmes ? En ne nous souciant pas de la pensée des autres c’est-à-dire en nous rendant sourds

n’y croit pas plus qu’au ciel) A la question sur le diable, Dom Juan répond de manière encore plus ironique par une antiphrase (« oui, oui ») : le ton de l’acteur est primordial : c’est lui qui fera sentir l’ironie, qui fera comprendre que Dom Juan pense « non non ». Sganarelle ne s’y trompe d’ailleurs pas : « aussi peu » - Lorsque Sganarelle pose la question de savoir si Dom Juan croit en l’autre vie, celui-ci se contente de rire : « ah, ah, ah ». C’est encore pire. On est là dans la moquerie explicite

s’impose à l’«âge d’or» du courant libertin : le XVIIe siècle. En effet, ce siècle connait des « esprits forts » qui, non seulement remettent en question l’ensemble des certitudes établies, mais contestent le système, considéré comme une entrave à la libre pensée religieuse, morale, sociale et politique, comme Cyrano de Bergerac, Théophile de Viau, ou encore Molière, à travers sa plus célèbre pièce, Dom Juan : « Songez que la nature est tout ce qui nous mène Que, malgré la raison, son pouvoir nous entraîne

sacrifice. Contrairement à cela, un antihéros est un personnage de fiction ne présentant pas les caractères convenus du héros traditionnel. L’antihéros est aussi un personnage méprisable. Dom Juan serait-il les deux à la fois ? C’est en tout cas ce que pense un auteur contemporain inconnu, qui a énoncé que Dom Juan était un personnage total : héros et antihéros. Dans le cadre de cette discussion, nous étudierons successivement en quoi Dom Juan est un héros et en quoi c’est un antihéros. Pour commencer