Lire S Instruire

Mal, Baudelaire a nommé une section « Spleen et Idéal ». On trouve dans cette section le poème « L’albatros » où le poète se décrit, par l’allégorie de l’albatros, comme un être différent mais surtout inadapté à la vie en société. On peut ainsi lire : « Ses ailes de géant l’empêchent de marcher ». Cette citation fait référence à l’incapacité du poète à se sentir bien lorsqu’il est parmi les autres humains. A cause de son exclusion par la société, le poète écrit, s’apitoie sur son sort

professeur Pierre Brunel ....................................................................................... 145 INFORMATION/DOCUMENTATION Bibliographie, filmographie, consulter Internet ........................ 151 Après-textePO UR C OM PR EN DR E Lire 1 Le titre n’est-il, à votre avis, qu’une simple convention ? 2 Quels sont les effets produits par le lieu et l’arrivée des femmes ? 3 En vous aidant du texte, trouvez une expression caractérisant chaque personnage. 4 Recherchez les divers registres

« arts poétiques » qui aideraient a créer les œuvres et les chefs­ d'oeuvre. L'unité de l’art : La thèse de l’utilité, émise par Platon, reprise par Horace, Scaliger, Ronsard, devint l’un des articles du credo classique il fallait « instruire et plaire ». Le génie et les règles : Après les rapports de l'art et de la moral, ceux de l'art et du génie. Le siècle tint le génie pour la première qualité essentielle du poète, mais l'art, la technique, lui parut tout aussi nécessaire, sinon

(image n° 1), 34 (image n° 2) et 48 et (image n° 3). Placez les numéros des images après les affirmations qui leur correspondent. a) Le titre de la fable correspond parfaitement à ce que montrent les images : no …........ et …...... b) Il faut lire la fable pour bien comprendre l’image : no........ c) L’image no …..... évoque la surprise, tandis que l’image n°…...... le dialogue et l’image n° …..... une confrontation. 3. Parmi les propositions suivantes, soulignez celles qui, selon vous

milieu où elles s’inscrivent, du genre auquel elles appartiennent ». Le sens du mot littérature n’a pas beaucoup changé depuis l’antiquité. La littérature incarne, illustre ou décrit des formes de connaissances existantes ou non. Elle sert à instruire, communiquer, influencer voire même séduire ou plaire. Les œuvres littéraires permettent d’enrichir les connaissances de l’homme vis-à-vis de son histoire, de ses traditions, du plaisir, de l’imagination afin de s’épanouir et de ne pas reproduire

Figaro. La fiction permet une grande liberté à l'auteur, qui peut simplifier et grossir la réalité afin de la rendre plus évidente, et adapter tous types de situation afin de faire porter sa thèse au lecteur. De plus la fiction est un genre plaisant à lire, qui va attirer le public, ce que ne ferai peut-être pas un essai. Le lecteur se laisse prendre par le plaisir du divertissement et s'intéresse à l'histoire, comme dans Candide où le lecteur se demande comment il va finir son aventure. La fiction

dont il est porteur, de construire son interprétation. Le candidat doit apprendre à fractionner la lecture du texte, à adapter sa diction au genre, au ton, au registre de chaque texte. Un oral n'est pas un écrit oralisé. Il ne s'agit pas de lire une explication rédigée au préalable. Préparer un texte écrit prive le candidat de la possibilité d'enrichir sa réflexion en situation, le force à regarder ses notes au lieu de regarder le texte et le jury, le ralentit dans sa préparation et fige l'expression

parvenir à mieux faire, à mieux comprendre, à mieux être. Or qui dit "mieux" dit valeur. » O.Reboul commence son travail par une courte étude de la lecture (son objet n’est pas comment apprendre à lire mais plutôt qu’est-ce qui doit être appris), la tradition orale et l’écriture. En voici un court extrait : « Lire, enfin et surtout, introduit une distance entre le savoir et son sujet ; le message oral, dans le conte, le proverbe ou le mythe, n’existe que dans la mesure où il subsiste en nous, où chacun

du monde, de la société ou des hommes. Souvent, elle est plus plaisante à lire et plus subtile que l'argumentation directe. Là encore se trouve une diversité de genres argumentatifs où les procédés se font souvent plus nombreux. Dans un premier temps, il y a la fable et l'apologue qui mettent souvent en scène des animaux pour présenter la société, et surtout la dénoncer. Ils se présentent comme un court récit plaisant à lire, souvent constitué de nombreuses figures de style notamment la métaphore

de la Renaissance. Si Rabelais se sert de géants pour montrer la grandeur que peut atteindre l’humanité si elle est orientée vers le bien dans tous les domaines, La Fontaine, au siècle suivant, en usera autrement : « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes », dira-t-il. Mais tous les deux n’oublieront pas que le rire reste la meilleure arme pour conquérir l’adhésion du lecteur. A la fois prise de distance déstabilisante et stimulation intellectuelle, le rire se retrouve une nouvelle fois