Loi constitutionnelle de 1982

progressivement cette place, et ils partagent avec l'Etat certaines compétences en matière sociale. Conseil constitutionnel, 90-274 DC du 29 mai 1990 — L’article 34 de la Constitution prévoit que « la loi détermine les principes fondamentaux (…) de la libre administration des collectivités territoriales, de leurs compétences et de leurs ressources » et l’article 72 que « dans les conditions prévues par la loi », les collectivités territoriales « s’administrent librement par des conseils élus ». II. Transformation

comme l'ensemble des activités assurées à l'instigation de l'État qui poursuivent un but d'intérêt général. Elle recouvre principalement les activités de services publics (SP); police administrative (PA); et a également pour fonction d'appliquer la loi et de la rendre applicable. Cette approche fonctionnelle peut être complétée par une approche organique. Dans celle-ci, l'administration est l'ensemble des organes des structures, des agents, et des personnes juridiques qui sous l'autorité du gouvernement

collectivités ont la possibilité d'aménager l'assiette de certains impôts, de décider d'exonérations temporaires et d'aménager les bases d'imposition. Article 72-2 Créé par Loi constitutionnelle du 28 mars 2003 : Elles [les collectivités territoriales] peuvent recevoir tout ou partie du produit des impositions de toutes natures. La loi peut les autoriser à en fixer l'assiette et le taux dans les limites qu'elle détermine. b) Choix du type d'interventions Parmi les interventions facultatives des

modèle jacobin ... le département n'a vraiment acquis de véritables compétences qu'après la décentralisation de 1982. Sous partie A : Bref rappel sur l'histoire de l'institution départementale - Une création révolutionnaire ; - La loi de 1871 ; - Les lois de décentralisation. Sous partie B : La place du département au sein des collectivités territoriales françaises. - La révision constitutionnelle du 28 mars 2003 ; - Un certain empilage des différentes structures locales. Transition : Département et subsidiarité

année – Licence de Droit SEMESTRE 3 Année 2012-2013 DROIT CONSTITUTIONNEL Faculté de Droit et de Science Politique INTRODUCTION PARTIE 1 : LA SÉPARATION VERTICALE DES POUVOIRS Chapitre 1 : L'État fédéral Section 1 : Les lois du fédéralisme Paragraphe 1 : La loi de superposition Paragraphe 2 : La loi d'autonomie Paragraphe 3 : La loi de participation Section 2 : La transformation des États fédéraux Paragraphe 1

qualifié de principe constitutionnel par le Conseil constitutionnel (1979). Il repose sur la nécessité de répondre aux besoins d’intérêt général sans interruption. Limites : l’exercice du droit de grève qui souffre une atténuation avec le service minimum imposé dans certains services publics. - Le deuxième principe est celui de l’égalité devant le service public, lui aussi principe à valeur constitutionnelle, est l’application à ce domaine du principe général d’égalité de tous devant la loi, proclamé par

séparation des pouvoirs En Grande-Bretagne, à l'époque féodale finissante, les pouvoirs pour l'essentiel étaient confondus dans les mains du Roi (comme dans les autres monarchies européennes). Le  monarque anglais détenait  ainsi le pouvoir de faire la loi, de l'exécuter et d'exercer la justice. Cependant, dès le 13ème siècle, apparaît un Parlement comprenant des représentants répartis entre deux chambres selon des critères sociaux et géographiques.  En 1295, se réunit ce qu'on appelle le "Parlement modèle"

------------------------------------------------- Séance 1 : L’Etat * Carré de Malberg : « Toute étude du droit public et du droit constitutionnel en particulier engage et présuppose la notion d’Etat ». * Qu’est-ce qu’un Etat ? Qu’est-ce que l’Etat ? * Constitution fondement de l’Etat * Etat : Population, nation (un certain nombre d’hommes) + territoire + souveraineté (autorité politique exclusive) * Carré de Malberg : « un Etat c’est avant tout une communauté humaine. » L’Etat

général de droit commun. - il s’exerce spontanément. - il peut être justifié pour des motifs de droit et pour des raisons d’opportunité. Section 1 : Les services centraux. L’administration centrale est peu connue : frontière du droit constitutionnel et du droit administratif (donc personne ne s’en occupe). Les ministères dirigent les services centraux, ils sont eux même coordonnés par le président de la République et le premier ministre. A- Les ministères. S’agissant du nombre

décentralisation : les lois Defferre de 1982 qui ont lancé la décentralisation, la révision constitutionnelle du 28 mars 2003 et les évolutions actuellement en cours. Décentralisation et droit constitutionnel : En 1958, la Constitution ne comprenait qu’un nombre limité de dispositions relatives à la Constitution. C’est essentiellement la loi constitutionnelle relative à l’organisation décentralisée de la République du 28 mars 2003 qui va enrichir le texte constitutionnel. Le principe même de la décentralisation