Loi MURCEF

Droit Pénal 2nd semestre Partie III : L’acte incriminé par la loi pénale : Chapitre I : L’infraction consommée : On va faire la classification des infractions. Section I : La classification des infractions selon la gravité : On va classer selon le schéma crimes / délits / contraventions (article 111-1 du Code Pénal). Paragraphe I : Le critère de la distinction : Le critère employé est la peine, c’est elle qui donne la qualification. On doit en cas de doute se référer à l’échelle des

puis la réponse au phénomène criminel. Un premier temps est consacré à l’infraction, un deuxième temps à la responsabilité pénale et un troisième temps à la peine. PREMIERE PARTIE – L’INFRACTION L’infraction c’est un fait prévu et sanctionné par la loi, c’est la violation d’une disposition légale ou éventuellement réglementaire prévoyant une interdiction, parfois prévoyant aussi une obligation. L’infraction c’est donc un fait et se distingue alors de l’incrimination. L’incrimination c’est la description

réprime, c'est le principe de légalité). Exemple : -- responsabilité pénale sans responsabilité civile : une infraction au code de la route sans qu'il y ait accident -- responsabilité civile sans qu'il y ait responsabilité pénale : loi du 10/07/2000 “ Fauchon ”, article 4 -1 du code de procédure pénale, l'absence de responsabilité pénale du chef d'une infraction non intentionnelle peut laisser subsister une responsabilité civile sur le fondement de l'article 1383 du Code civil.

Paris qui a crée ou aménagé hors de France plusieurs aéroports (notamment en Amérique latine) ou encore les lignes de TGV. D’un point de vue juridique, la notion de travaux publics est très ancienne et a fait l’objet d’une réglementation avec la loi du 28 pluviôse an 8 qui institue un bloc de compétence au profit du juge administratif pour tous les litiges qui mettent en cause les travaux publics. Pour autant, si la compétence est prévue d’un point de vue législatif, la notion en elle même

Tout d'abord la Révolution adopte, parmi les nombreux textes de cette période, une loi qui non seulement va être considérée comme capitale pour le droit administratif mais qui, de plus, demeure aujourd'hui une règle de droit positif. Cette loi est la célèbre loi des 16-24 août 1790. La plupart des dispositions de cette loi sont parfaitement ignorées, sauf une qui est la raison de cette célébrité, l'article 13 de la loi. Cette disposition mérite d'être parfaitement connue, elle est la suivante : «

plus cela correspond à la philosophie de la séparation des pouvoirs. Dès 1790 on va mettre en place une séparation stricte entre le pouvoir judiciaire et le pouvoir exécutif, entre l’action administrative et les tribunaux judiciaires. Pour cela la loi du 16 et 24/08/1790 va proclamer que les fonctions judiciaires sont, et demeureront toujours séparées des fonctions administratives. Les juges ne pourront à peine de forfaiture troubler de quelque manière que ce soit les opérations des corps administratifs ni

257 6 LE SERVICE CENTRAL DE PRÉVENTION DE LA CORRUPTION Le Service central de prévention de la corruption (SCPC) est un service à composition interministérielle placé auprès du garde des Sceaux, ministre de la Justice ; il a été créé par la loi no 93-122 du 29 janvier 1993 relative à la prévention de la corruption et à la transparence de la vie économique et des procédures publiques, dont les modalités d’application ont été fixées par le décret no 93-232 du 22 février 1993. Depuis 1993

évolutif à disposition de l’ensemble de la profession, et constitué d’un module de sensibilisation et de plusieurs modules spécialisés sur les problématiques spécifiques. La directive renforce d’autre part l’obligation de partage d’information. La loi de sécurité financière de 2001 a introduit la nécessité de coordonner au sein des groupes bancaires la lutte contre le blanchiment. Ceci implique d’organiser entre les différentes entités du groupe les échanges d’information nécessaires à la surveillance

s’efforcera de dégager une impression d’ensemble, c’est ce que l’on appelle la méthode indiciaire. En 1er lieu la jurisprudence s’attache à des indices matériels à savoir la mission principalement confié à l’organisme en question s’il s’agit d’appliquer la loi en vue de trancher un litige avec force de vérité légale, le juge verra la un indice en faveur de la qualification d’autorité administrative, si telle n’est pas la mission de l’organisme se sera un indice en faveur de sa qualité administrative. En

La notion de fonds de commerce a été créée par la pratique qui s’est rendu compte que les biens affectés à l’activité du commerçant représentaient une entité qui pouvait être cédée en tant que telle. C’est la loi Cordelet du 17 mars 1909 qui a consacré juridiquement l’expression. Cette loi réglementait la vente du fonds de commerce. Depuis, d’autres textes sont venus règlementer le fonds de commerce et les contrats dont il peut faire l’objet. Or, malgré l’ancienneté de la notion, malgré la réglementation