Lucidité Et Absurdité

par son absence, son incapacité à participer à la conversation (« Anne n’a pas entendu », « essaye de remonter le cours de la conversation, n’y arrive pas »), ainsi que par son état d’ébriété (« dans ses yeux élargis, immodérés », « des lueurs de lucidité passent encore », « un sourire fixe rend son visage acceptable ») Anne franchit les bornes (« on ose enfin le dire », « elle exagère »). Mais ce ne sont pas seulement les usages mondains qui sont transgressés par Anne, ce sont toutes les

différents comme le héros absurde, le croyant et le suicidaire, qu'ils ne peuvent vivre leur vie dans ce monde absurde qu'en se révoltant contre cette absurdité de la vie. L'homme doit prendre conscience de son engagement dans sa vie absurde pour pouvoir vivre heureux, car il se libère du fardeau de l'éternel. Il faut accepter son destin en toute lucidité. En effet, la découverte de l'absurde est à prendre comme une victoire pour l'homme, car il se rend compte qu'il doit vivre dans ce monde absurde sans

sur l'enfer. Scène 2 : sans dialogues, uniquement des didascalies. Action ne permet pas de faire avancer l'intrigue. L'arrivée d'Inès scène 3 et d'Estelle scène 4. action et dénouement : Scène 5 = scène d'action. Élément déclencheur : vertu de lucidité et d'honnêteté. Effet crescendo jusque « l'enfer c'est les autres » Dans un premier temps : rester chacun dans son coin → échec Des échecs constants jusqu'à la prise de conscience → phase d'indifférence, phase de cohabitation, phase d'exclusion…

Camus élabore une philosophie existentialiste de l'absurde résultant du constat de l'absence de sens à la vie. La prise de conscience de cette absurdité doit être considérée comme une victoire de la lucidité sur lenihilisme qui permet de mieux assumer l'existence en vivant dans le réel pour conquérir sa liberté. L'homme peut ainsi dépasser cette absurdité par la révolte contre sa condition et contre l'injustice. Albert Camus met à profit son talent d'écrivain pour diffuser sa philosophie en adaptant

moment correspondait à l'aveuglement, le second moment lui va correspondre à la lucidité. On va regarder la pensée du fanatique par la pensée, par la réflexion, et donc non plus avec naïveté mais bien avec esprit critique, prise de distance et mise en perspective raisonnable Ce n'est plus l'air troublé de la passion et de l'émotion; c'est désormais l'œil clair de la raison qui entre en jeu.Ce passage de la criduste a la lucidité va se traduire par un très net changement de ton qui va comespondre à la volonté

Figaro de Beaumarchais. • L´exagération du comportement dans la préciosité. La parodie de Molière, Les précieuses Ridicules. • L´ironie de la parole de Micromégas de Voltaire. B. Le dialogue de l´absurde avec un message implicite (caché). • L´absurdité de la parole dans la piéce Rhinocéros de Ionesco. • Le dialogue de l´absurde reflété dans la piéce En Attendant Godot de Samuel Beckett. C. L´utilisation de la parole dans le théâtre de chambre. • La transformation du message dans Un mot pour

qui créé un non-sens, une cavité qui reste vacante. Faut-il mettre fin à nos vies pour contrer cette absurdité insondable qu’est justement la vie? Pourquoi continuer cette existence qui n’est, en fait, qu’un éternel recommencement, une incessante répétition qui nous ramène toujours à notre point initial? Camus explore ce questionnement humain récurrent, ce sentiment d’impuissance face cette absurdité auxquels s’apparentent nos existences : Dans un univers soudainement privé d’illusions et de lumières

existence possible et, peut-on dire, une morale. Mais cette morale n'aura de sens que si elle refuse à omettre la donnée essentielle : l'absurde -, que si elle rejette les élisions : le suicide, la croyance religieuse, l'espoir. La valeur suprême est la lucidité : il y a un héroïsme à vivre en pleine conscience, à affronter l'absurde en pleine lumière. 2. Sur le contexte idéologique. Texte 2 : Morvan Lebesque, Camus par luimême, © éd. du Seuil, coll. « Ecrivains de toujours », 1963. Et pourtant, dès la

Sisyphe en 1942 qui est un essai sur l'absurde, puis développé encore plus dans son célèbre roman : L'Etranger. L'absurde n'est pas un savoir, c'est un état acquis par la confrontation consciente de deux forces. Maintenir cet état demande une lucidité et nécessite un travail, l'absurde c'est la conscience toujours maintenue d'une « fracture entre le monde et mon esprit » écrit Camus dans Le Mythe de Sisyphe. Pour montrer l'absurde, Camus prend pour exemple le personnage de Sisyphe. En effet,

n’y voir qu’un mythe apte à nous aveugler sur la réalité des processus historiques (II). Mais si le progrès historique est un mythe, cela ne suffit pas pour le condamner, car le mythe peut avoir une fonction heuristique indispensable (III), la lucidité pessimiste de l’intelligence nécessitant sans doute d’être conjuguée avec l’optimisme de la volonté qui garde ouverte la possibilité d’un futur et refuse l’enfermement dans l’éternel présent (IV). -I- Dire que les grandes philosophies de l’histoire