Lucrèce Borgia

DE RERUM NATURA LUCRECE umana ante oculos foede cum vita jaceret in terris, oppressa gravi sub religione quae caput a caeli regionibus ostendebat, horribili super aspectu mortalibus instans, primum Graius homo mortalis tollere contra est oculos ausus primusque obsistere contra; quem neque fama deum nec fulmina nec minitanti murmure' compressit caelum, sed eo magis acrem inritat animi virtutems ecfringere ut arta naturae primus claustra portarumb cupiret. Ergo vivida vis animi pervicit et extra

le plaisir et à fuir la douleur. Mais il prône une juste mesure des plaisirs, l'hédonisme épicurien ne pousse vers la jouissance et la demesure. L'épicurisme s'est développé dans l'Antiquité, aussi bien en Grèce, avec Epicure, qu'à Rome, avec Lucrèce, dans des circonstances de troubles politiques. Le Moyen-Age chrétien l'occulta et contribuation fortement à en altérer le sens, en diffusant la légende de l'épicurien jouisseur et en méconnaissant l'idéal de sagesse propre à l'épicurisme antique

Molière aurait été imprégné de gassendisme (philosophie atomistique mêlant épicurisme et scepticisme) et se serait plus particulièrement intéressé à la doctrine d'Épicure, exprimée sous sa forme la plus poétique, mais aussi la plus radicale, par Lucrèce, qu'il aurait alors traduit et dont il reprendra quelques vers dans Le Misanthrope9. À sa sortie du collège, selon un contemporain bien renseigné, Le Boulanger de Chalussay, qui publie en 1670 une comédie satirique contre Molière, « en quarante (en

a- émotion perceptible dans le dernier tercet "Las !" ->souhait final, prière de délivrance, vie vide sans amour. b- influence de l’Antiquité dans les références culturelles peu nombreuses, mais très expressives : Scythe, Venus (invoquée par Lucrèce De natura rerum poème philosophique. Nouvelle "religion" fondée sur l’amour se dessine, dont Marie=Venus). Conclusion Le poème de Ronsard est une des nombreuses variations que l’on peut trouver sur l’amour. Elle est savante malgré une apparence

1993, et de celui de J.-P. Néraudau, dans son ouvrage, La Littérature Latine, Paris, Hachette Supérieur, 2000, les élèves relèvent les principaux points de la vie et de l’œuvre de l’auteur. La même démarche leur sera confiée pour la présentation de Lucrèce. Le vocabulaire est donné aux élèves, en intégralité, pour tous les textes. Au préalable, le professeur procède à une phase de reconnaissance du lexique minimal attendu pour une classe de terminale. Repérages grammaticaux et identification des

silence peut être effrayant pour certains, comme cela l’est pour Lucrèce, son disciple. L’homme est dorénavant seul avec lui-même. Avec Epicure, plus question de se tourner vers un autre que l’homme, ou se retourner contre ce même autre. L’homme est à la fois responsable de tout et seul quant à établir une réponse sur la question de son existence, mais aussi et surtout à propos de ce qui l’attend une fois la mort venue. Pascal, comme Lucrèce, manifestera bien plus tard son inquiétude, voire son angoisse

Vocabulaire de Lucrèce, De Rerum Natura, IV, 1063-1076 ****sed, conj. : mais decet, imp. : il convient, il est convenable que simulacrum, i, n. : figure, représentation, statue ****et, conj. : et pabulum, i, n. : le fourrage, l'aliment ***amor, oris, m. : l’amour absterreo, ere, terrui, territum : détourner, chasser ****se, pron. réfl. : se, soi ****at, conj. : mais ****atque, conj. : et, et aussi ****alius, a, ud : autre, un autre conuerto, ere, uerti, uersum : tourner complètement ***mens, entis

guerre. Mon axe de lecture démontre l’hypocrisie des personnages de la diligence. Dans la première partie, les personnages de la diligence compare Boule de Suif qui est une prostituée à de grands personnages tels que Judith et Holopherne (p.80,l.3), Lucrèce ou encore Cléopâtre (p.80,l.4). Accompagné d’un champ lexical portant sur la guerre avec des mots comme généraux, ennemis (p.80,l.5), esclave (p.80,l.6), lieutenants, mercenaires (p.80,l.10), un champ de bataille (p.80,l.12), dominer, arme, vaincu

nombreuses influences idéologiques durant sa jeunesse. Vers 1913, il commence à s’intéresser à la politique. Puis, lors de ses années en classe de rhétorique, il découvre le symbolisme par la lecture des symbolistes tel que Horace, Tacite et Lucrèce et est influencé par la période du moment de dandysme. Aussi il prend goût au latin. Il participe à de nombreuses manifestations patriotiques de la jeunesse barbésienne cependant il s’intéresse notamment à la Révolution russe en 1917. Enfin, en

par les poetae novi alors qu’il ne prône pas l’individualisme au contraire de ceux-ci. Lui et Catulle voulaient imiter les poètes grecs alexandrins Callimaque et Théocrite en créant une poésie latine savante et raffinée. Il voulut rivaliser avec Lucrèce, physicien et philosophe qui s'intéressait à l'existence de l'atome et du vide dans De rerum natura (Au sujet de la nature des choses) en écrivant un poème philosophique. Puis il voulut devenir auteur d'une épopée à la manière d'Homère : l'Enéide