Mademoiselle De Maupin

poursuit cette pensée, qu’une fonction esthétique. Pour les Parnassiens l'art n'a pas à être utile ou vertueux et son seul but est la beauté. C'est la théorie de « l'art pour l'art » de Théophile Gautier. Comme le dit celui-ci dans la préface de Mademoiselle de Maupin «  Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid. ». Pour les parnassiens, l’art est utile parce qu’il est art ; rien n’importe si ce n’est l’art. Baudelaire dédit les fleurs du mal à Théophile

avec l’expression de la nature et de l’imagination de l’artiste ? L’art pour l’art L’art a pour seule fin la beauté et la plaisir sans aucun souci moral : cette idée d’Aristote, a particulièrement été reprise par Gautier (Préface de Mademoiselle de Maupin et de ses Poésies en 1832), Banville puis le Parnasse : « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid. »(Gautier). 1. les arguments favorables sont : • d’un point de vue historique

On pourrait également lire dans le courant hermétique illustré par Mallarmé ou dans les affirmations parnassiennes un refus d’être utile, assumé même chez Gautier qui définissant sa vision de l’art et de la poésie, affirme dans sa préface à Mademoiselle de Maupin qu’un poète ne doit pas prétendre à l’utilité et ne devra jamais ressembler à un vulgaire « savetier », utile lui, de façon concrète. La poésie est limitée dans sa capacité à transmettre ou à toucher, de par sa forme complexe, difficile d’accès

vise la beauté formelle, sans leçon morale, “l’Art pour l’Art”; il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. Charles BAUDELAIRE (1821-1867), Les Fleurs du Mal (1857), Le Spleen de Paris (69). Théophile GAUTIER (1811-1872), Mademoiselle de Maupin (1836). Leconte de LISLE (1818-1894). José-Maria de HÉRÉDIA (1842-1905) 3. Le symbolisme (1880-1900). Poésie. On va se lasser de la réalité (Réalisme) et de la froide beauté formelle (Parnasse). La poésie, extrêmement subjective et

SymbolismePARNASSE: montagne sacrée où les Muses séjournent. Théophile Gautier→ 1835 préface roman “mademoiselle de maupin” réflexion sur l'art; désir de faire l’art pour l’art, créer de la beauté. Essentiel le travail sur la forme 1866→ éditeur Les Mers publie un recueil Les Parnasses contemporaines → Points importants de la poésie parnassienne ; ils rejettent le romantisme, la poésie doit avoir une maîtrise parfaite de l'écriture, avec l’engagement entier de l'écrivain. Perfection formelle Monde

poésie et de ce que doit être la beauté poétique ; il pense, en effet, que la poésie ne doit être d’aucune utilité et que c’est en écrivant des poèmes « inutiles » que le poète peut atteindre la véritable beauté ; ainsi, dans la préface de Mademoiselle de Maupin, il affirme qu’« il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ». Cependant, cette conception de la beauté poétique évolue, et au XX° siècle, les poètes s’engagent sur la voie d’une libération poétique, en faisant éclater les

pourrait également lire dans le courant hermétique illustré par Mallarmé ou dans les affirmations parnassiennes un refus d’être utile, assumé même chez Gautier qui définissant sa vision de l’art et de la poésie, affirme dans sa préface à Mademoiselle de Maupin qu’un poète ne 2 doit pas prétendre à l’utilité et ne devra jamais ressembler à un vulgaire « savetier », utile lui, de façon concrète. La poésie est limitée dans sa capacité à transmettre ou à toucher, de par sa forme complexe, difficile

fascination mortelle que la beauté exerçait sur Théophile Gautier : «J'ai désiré la beauté ; je ne savais pas ce que je demandais. - C'est vouloir regarder le soleil sans paupières, c'est vouloir toucher la flamme. - Je souffre horriblement.» (‘’Mademoiselle de Maupin’’). À la sixième strophe, le poète reprend encore les antithèses du vers 1 et du vers 9, pour cependant dépasser la question de l’origine de la beauté, marquer son indifférence devant le choix du ciel ou de I'enfer, retrouver là la pensée

tant pis s’il a tort » Tel est aussi la conception des parnassiens qui vont jusqu’à prouver l’impassibilité de l’écrivain. Se réclamant du culte du beau, ils prônent l’art pour l’art. Selon Théophile Gauthier, Préface de Mademoiselle de Maupin « il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien. Tout ce qui est utile est laid ». L’écrivain anglais Oscar Wilde affirme que tout art est absolument inutile. 

thérapeutique pour l’écrivain. « J’écris pour créer de la beauté, en fuyant tout souci d’utilité, donc j’écris pour ne pas agir, surtout pas agir ! », pourraient s’offusquer des adeptes de l’Art pour l’Art. Si l’on en croit sa préface à Mademoiselle de Maupin, Théophile Gautier pourrait comparer un texte de Voltaire à l’endroit le plus utile de la maison… c’est-à-dire les toilettes ! Benjamin Péret, dans son pamphlet Le Déshonneur des poètes, a violemment critiqué la poésie-action de la Résistance