Mademoiselle De Maupin

normes….. Les parnassiens, en réaction aux attentes politiques et sociales des romantiques, ont eu pour but de sortir l’art de tout ce qui concernait leur monde contemporain et ses problèmes. Comme le dit Théophile Gautier dans la préface de Mademoiselle de Maupin «  Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien, tout ce qui est utile est laid. ». Pour les parnassiens, l’art est utile parce qu’il est art ; rien n’importe si ce n’est l’art. C’est pourquoi les poètes parnassiens se sont toujours

Poèmes antiques et modernes * Lamartine * Méditations poétiques (recueil) : Le Lac (poème) Années 1850 - 1870 - Le Parnasse Le Parnasse est une réaction au mouvement romantique. Le chef de file est Théophile Gautier * Mademoiselle de Maupin * Emaux et Camées Slogan du mouvement : « L’art pour l’art » Autres poètes parnassiens : * Leconte de Lisle * Poèmes antiques * Poèmes barbares * Hérédia Principes du mouvement : Le poète parnassien cesse de s’épancher

pourl'art", il est surtout connu pour être le maître de l'école poétique parnassienne. En 1835, reprenant et développant sa Préface d'Albertus (1832), Gautier consacre en effet le principe théorique de "l'art pour l'art" dans sa Préface de Mademoiselle de Maupin (1835). Les idées essentielles de cette théorie3 sont les suivantes : - L’art est désintéressé (il n’a aucun but utile) : il est lui-même sa propre fin. « Il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est

s'est révélé «le plus grand naturaliste de son temps». «Ne trouve-t-on pas dans ces lignes toute votre science?» conlcuait Champfleury s'adressant à Balzac. «À la place de l'histoire naturelle mettez la société du XIXe» Préfaçant Les aventure de mademoiselle Mariette (1853), Champfleury met l'accent sur un autre point capital du programme des «réalistes»: le choix des sujets populaires. Les Goncourt développent la même ambition dans la Préface à Germine Lacerteux (1864): «nous nous sommes demandé si

but en soi. L’idée de « l’Art pour l’Art » est née. Dans ce contexte, il est indispensable de faire référence à Théophile Gautier. Il pose les fondements de la notion de « l’Art pour l’Art » dans les préfaces à ses romans Albertus (1832) et Mademoiselle de Maupin (1835). Dans la préface à Albertus, il dit : « Quant aux utilitaires, utopistes, économistes, saint-simoniennes et autres, qui lui demanderont à quoi cela rime, il répondra : Le premier vers rime avec le second quand la rime n’est pas mauvaise

de l’oeuvre d’art amène les auteurs à considérer que l’art ne peut être beau, ce qui est sa vocation selon sa deuxième acception, que s’il est inutile. Ce jugement catégorique est tout d’abord porté par Gautier dans sa Préface manifeste à Mademoiselle de Maupin, dans laquelle il affirme sans concession qu’ « il n’y a de vraiment beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid, car c’est l’expression de quelque besoin, et ceux de l’homme sont ignobles et dégoûtants, comme sa

comme un bloc de marbre qu’on extrait de la carrière, la poser devant soi, et du matin au soir, un ciseau d’une main, un marteau de l’autre, cogner, tailler, gratter, et emporter à la nuit une pincée de poudre pour jeter sur son écriture » Mademoiselle de Maupin, Théophile Gautier Nathalie Bertrand, Professeur de français – formateur 1er et 2nd degré IUFM – Université de Strasbourg. ----------------------- [1] Cf document distribué : extraits des entretiens réalisés

meurtris : ce sera le « second mal du siècle », celui des romantiques déçus, de ces êtres pleins de rêves qui reviennent brutalement à la tragique vérité. Des œuvres telles que Voluptés de Sainte-Beuve, Confession d’un enfant du siècle de Musset ou Mademoiselle Maupin de Gautier dénotent de ce réveil douloureux. Après que le cénacle perde de sa cohésion à cause des dissensions grandissantes entre ses membres, on voit de plus en plus apparaître un romantisme au lyrisme et à l’imagination hypertrophiés et

: « Il n'y a de véritablement beau que ce qui ne peut servir à rien ; tout ce qui est utile est laid, car c'est l'expression de quelque besoin, et ceux de l'homme sont ignobles et dégoûtants, comme sa pauvre et infime nature. » (Préface de Mademoiselle de Maupin en 1834). Il prône donc une poésie qui n’a comme finalité qu’elle-même, se caractérisant par le culte de la beauté et de la forme. 2 Né en réaction aux excès lyriques et sentimentaux du romantisme, il en garde néanmoins certaines traces

de la guerre. Enfin, la préface est un écrit placé en début d’ouvrage, équivalent de l’éditorial dans la presse, commente un sujet d’actualité ou présente les valeurs défendues par l’œuvre comme le fait Théophile Gauthier dans la Préface de Mademoiselle de Maupin qui critique les « bien-pensants », les philosophes qui préfèrent écrire des livres instructifs au profits de l’esthétique littéraire. Cependant, argumenter de façon explicite met en danger les écrivains, c’est pour cela qu’ils utilisent également