Marcien Towa

pas la présentation qui y est faite de la philosophe bantu. C’est le cas de Paulin Hountondji et de Marcien Towa, par exemple, qui dénoncent la méthode inaugurée-là par Tempels : l’ethnophilosophie. Dans le cadre de l’examen de la philosophie africaine d’expression française, l’auteur passe en revue les positions de certains philosophes africains : Alexis Kagame, Hegba Meinard-Pierre, Marcien Towa, Alassane Ndaw, Fabien Eboussi Boulaga, Ebénézer Njoh Mouelle, Paulin Jidenu Hountondji, Jean Godefroy

de philosopher à partir des donnés culturels ou des donnés ethnographiques dont le Père Placide Tempels a initié dans son ouvrage a été beaucoup critiquée par beaucoup des philosophes africains dont les plus connus sont Fabien Eboussi Boulaga, Marcien Towa et Paulin Hountondji qui voient en cette démarche une philosophie sans objet ou une confusion entre la philosophie et l’ethnologie, d’où vient le vocable ethnophilosophie qui est un nom péjoratif employé dans le sens négatif pour décrire la démarche

Tempels). ■Rehabilitation et revalorisation des cultures et des peuples noirs et de l’Afrique(ce projet fait corps avec celui du mouvement de la Négritude ). LE COURANT CRITIQUE DE LA PHILOSOPHIE BANTOUE Franz GRAHAY Paulin HOUTONDJI Marcien TOWA Fabien EBOUSSI – BOULAGA Ebénezer NJOH MOUELLE · Dénoncer , critiquer et rejeter les philosophies ancestrales , ethniques ou régionales . Réorienter la problématique de la philosophie en Afrique. ►La philosophie bantoue est une

Sur la Philosophie « Africaine » et la Question Noire Autour de la Philosophie « Africaine » Séminaire animé par Paulin Hountondji et Marcien Towa avec la collaboration de Gérard Deledalle Université Nationale du Gabon, Libreville, le 29 janvier 1981 Contre l’ethnophilosophie. M. Towa : Les ethnophilosophes ne sont ni des ethnologues (pas de méthodologie scientifique) ni des philosophes (pas d’examen critique), ce sont des théologiens. Leur souci n’est pas la recherche, mais l’endoctrinement

médiocrité à l'excellence, Jalons I et II, Développer la richesse humaine, les lamentations auto - suicidaires de M. Marcien Towa dans l'Essai sur la problématique philosophique en Afrique actuelle, et toutes les autres littératures de même espèce dont le but avait été d'effleurer notre histoire sans l'égratigner. Examinons un cas précis. Attardons-nous un moment sur l'analyse que fait M. Towa de la situation du négro-africain et sur la nécessité pour lui de s'émanciper. Le philosophe pense que nous sommes

à l’acceptation de l’Autre. Marcien Towa souligne dans sa thèse cette attitude particulière du poète en insistant sur un point : « Outre l’amour chrétien des ennemis et le devoir de fraternité universelle, le poète, levant le voile sur un coin de sa vie privée, nous confie que son comportement politique suit aussi les péripéties de ses aventures passionnelles : "A cause aussi des mains de rosée, le soir, le long de mes joues brûlantes" » [14]. Loin du sarcasme de Towa, nous recommandons plutôt d’être

Noun n’est donc pas une matière passive au sens aristotélicien[6], il est une réalité dynamique à travers laquelle on perçoit ce qui a été inventé par le travail des hommes notamment intellectuel. La véracité de cette affirmation est soutenue par Marcien Towa qui reconnaît non seulement « l’existence d’une tradition philosophique profonde remontant à la plus haute antiquité qui soit »[7], mais montre en s’appuyant sur un texte ancien de l’Ecriture sainte(Egypte), Papyrus 1350 du musé de Leyde que « l’effort

à l’acceptation de l’Autre. Marcien Towa souligne dans sa thèse cette attitude particulière du poète en insistant sur un point : « Outre l’amour chrétien des ennemis et le devoir de fraternité universelle, le poète, levant le voile sur un coin de sa vie privée, nous confie que son comportement politique suit aussi les péripéties de ses aventures passionnelles : "A cause aussi des mains de rosée, le soir, le long de mes joues brûlantes" » [14]. Loin du sarcasme de Towa, nous recommandons plutôt d’être

plus ni moins d’un appel aux européens vers les noirs (à civiliser, à instruire et à évangéliser) parce qu’ils sont doués d’une pensée profonde. Marcien Towa (philosophe camerounais né en 1931) pense que Tempels, qui croit rectifier les erreurs de Hegel s’inscrit dans le sillage de la Négritude à travers La Philosophie Bantoue. Au-delà de Tempels, Towa s’en prend à d’autres auteurs victimes d’une confusion flagrante entre l’ethnologie et la philosophie. « Au lieu d’adopter à leur endroit (c’est-à-dire

est l'ensemble de textes et de discours explicites, et la littérature d'intention philosophique et la « philosophie » au sens impropre, souligné ici par les guillemets, représente la vision du monde collective et hypothétique d'un peuple donné. Marcien Towa[->18], philosophe camerounais né vers 1935 a pourfendu les thèses de Léopold Sédar Senghor[->19] sur la négritude[->20] qu'il assimile au néocolonialisme[->21]. Dans « L'essai sur la problématique philosophique de l'Afrique », (1971[->22]), il