Mcluhan

Des gaspillages gigantesques ne seraient pas étrangers à l'inflation. Mais celle-ci viendrait davantage de la course folle sur tout terrain. Telle une obsolescence voulue des biens produits pour accélérer le rythme de production-consommation. McLuhan ajoute ici la puissance de l'informatique qui a débridé la vélocité de l'argent et des spéculations. En une demi-heure des transactions énormes passent de New York à Zurich pour aboutir à Tokyo. $525 000 dollars, en moyenne, quittent le Canada

produit ou d’une marque comme la génération Pepsi ou le pays de Marlboro. Et le cow-boy de Marlboro, dont nous avons peut-être déjà oublié la nationalité, de faire le tour du monde en propageant son besoin d’espace, de liberté et de nature ! 1. McLuhan, M., Understanding Media : The extensions of man, Routledge, 1964. © Groupe Eyrolles 67 Le marketing international Ce type de culture globale s’appuie sur des héros, des rituels, des symboles qui sont stimulés par une communication fortement

permet d’envoyer messages mails, de se connecter à Internet, de regarder TV de prendre photos et même de téléphoner ! → « smartphone » qui connaît succès à partir du lancement de l’iPhone d’Apple en 2007. - → 1967 sociologue canadien Marshall McLUHAN désignait déjà par « Global Village » le monde unifié par les médias de masse (la TV se généralise dans les pays anciennement industrialisés : cf. les premiers pas de l’homme sur la lune : 500 millions de téléspectateurs) « où l’on vivrait dans

linguistique et les fervents d'une culture universelle. Ce concept de culture universelle est théorisé par Marshall McLuhan au travers son concept de "village global".52 Il défend l'idée qu'il a développée, à savoir que l'humanité forme une sorte de "communauté électronique". Ce phénomène serait la résultante de différents événements qui ont confortés les phénomènes d'interdépendances planétaires. McLuhan renforce ses propos en attribuant un rôle prépondérant aux médias qui ne doivent pas être envisagés qu'en

expliquer la situation actuelle, il y a 200ans il y avait des inégalités (certes sûrement moins forte), mais la différence est qu'aujourd'hui les inégalités sont plus importantes, on a des médias qui vont relayer les informations, c'est ce que Marshall McLuhan appel « un village planétaire » ( = mondialisation des médias). Il y a une médiatisation qui fait que tout le monde sait comment les autres vivent, ce qui explique les mouvements migratoires. Graphique: Entre 75 et 2004, sur 30ans environ, le PIB

de notre société post-industrielle. A travers des moyens de transport de plus en plus efficace, que ce soit en termes de rapidité et de coûts, la surface de notre planète est devenue un « village global », comme l’appelait le philosophe Marshall McLuhan. Désormais, l’éloignement géographique est une notion floue, peu pertinente et surtout négligeable. On peut atteindre n’importe quelle destination en quelques heures, et les informations, elles, voyagent de manière instantanée. Ainsi, l’économie

2005 ; E. Maigret et E. Macé (dir.), Penser les médias culturels : nouvelles pratiques et nouvelles approches de la représentation du monde, A. Colin/INA, 2005 ; M. Mathien, Économie générale des médias, Ellipses, 2003 ; M. McLuhan, La galaxie Gutenberg, Gallimard, 1977 ; M ; McLuhan, Pour comprendre les médias, Mame/Seuil, 1977 ; D. Mehl, La télévision de l’intimité, Seuil, 1996 ; J.-L. Missika, La fin de la télévision, Le Seuil, 2006 ; R. Rieffel, Sociologie des médias, Ellipses, 2005 ; R. Rieffel

technologiques - ces media - selon l'expression de McLuhan - en ont fait ce produit fini, le corps nu est devenu un objet de spectacle parce que nous ne le percevons plus, nous ne le vivons plus en dehors de sa médiatisation. Le soir, quand on a mis sur la table ses lunettes, sa montre, ses vêtements, quand on a pour ainsi dire mis la peau du corps sur la chaise et qu'on se retrouve nu, n'est-ce pas une sorte de scandale? Un objet étranger? Selon l'analyse de McLuhan, l'apparition d'un nouvel environnement

sur un documentaire sur le mythique Hafia National de Conakry ou encore, sur l’AS Biton de Ségou. Inconsciemment, on est plus perceptible aux transmissions ou informations des médias qui nous sont favorables. Selon le philosophe canadien, Marshall McLuhan, l’on a toujours l’impression que notre point de vue est partagé par tous. Nous voyons, entendons et ne croyons que ce que nous voulons voir, entendre ou croire. Pour le biologiste et psychologue Jean Piaget, il s’agit d’une « pensée autistique »

du role que ce supports'est taille dans la vie moderne. Le message essentiel, c'est que seuls comptent la langue et le style de ce que !'on tram-met... ce qui est reellement dit n'importe guere » (1983, p. 127). Se faisant l'echo d'une formule de McLuhan, Gellner pretend que les medias sont le message. Cette formule est ensuite legerement modifiee pour tenir compte des questions de langue et de style, et de la fa~on dont ces codes invitent le public a se considerer comme appartenant a la communaute