Memoire De La Resistance

[Bilan et mémoires de la 2èem GM en France] Page 2/10 II. LA MEMOIRE, LES MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE ET DE LA SHOAH EN FRANCE. A. L’IMMEDIAT APRES-GUERRE ET LA CONSTRUCTION D’UNE MEMOIRE OFFICIELLE : 1945-47  La 2ème guerre mondiale et surtout Vichy ont profondément divisé les Français : on ne peut pas vraiment parler de guerre civile mais on n’en était pas loin…  La guerre achevée se manifeste donc un besoin d’unité, la nécessité de ressouder la population, la volonté de bâtir

Chapitre 1 : L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France Mémoire : rapport subjectif au passé procédant par sélection des évènements. Mémoire individuel : souvenir d’un seul individu qui constitue cette personne et définît son identité. Mémoire collective : souvenir commun à un groupe et transmit dans le temps. Histoire : science humaine et social qui, à partir de plusieurs sources, reconstitue un passé de manière objective et critique. Il s’agit d’une écriture du passé

Comment ont évolué les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France depuis 1945 ? Énoncé Comment ont évolué les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France depuis 1945 ? Première partie Analysez l'ensemble documentaire en répondant aux questions suivantes : 1. Que révèle la confrontation des documents 1 et 2 sur l'évolution de la mémoire de l'Occupation et du régime de Vichy en France ? 2. Quelles mémoires de la Résistance apparaissent dans les documents 1 et 4 ? 3. Montrez que

C2 : L'HISTORIEN ET LES MEMOIRES DE LA SECONDE GUERRE MONDIALE EN FRANCE La présence sélective des souvenirs du passé dans la société, ce que l'on appelle une mémoire, peut faciliter ou gêner l'interprétation d'une période par les historiens. L'histoire est une écriture du passé qui vise à l'objectivité par des méthodes scientifiques. L'historien est confronté aux mémoires plurielles de la Seconde Guerre mondiale. L'Etat met d'abord en avant l'idée que tous les Français ont été résistants

collaboration avec la puissance occupante. Ce choix, comme l’occupation du territoire national, est contesté par la Résistance, qui se développe depuis Londres, comme à l’intérieur du pays. Or, c’est au final la Résistance, qui en étant associée au combat des Alliés pour la Libération, placée sous l’autorité de de Gaulle, prend le pouvoir en 1944 et restaure la République. Une mémoire héroïque de la France se met en place dès 1945. Elle donne une image rassurante et positive des Français pendant le

LES MÉMOIRES DE LA 2nde GUERRE MONDIALE EN FRANCE La mémoire : la présence sélective des souvenirs du passé. L'histoire doit tendre à l'objectivité, certes les mémoires écrites ou orales sont des sources pour l'histoire mais elles doivent être mises à distance et envisagées de manière critique. La mise à distance est une tâche particulièrement délicate, dans le cas d'une période aussi troublée, complexe et traumatisante que la 2nde Guerre Mondiale en France, qui a donc suscité des mémoires contradictoires

l'occupation a laissé des traces indélébiles dans une mémoire collective. Rapidement, la France va connaître une fracture car le passé de la 2nde guerre mondiale est douloureux, c'est à ce moment que le travail de l'historien commence. Il tente de relater et d'analyser les faits. Et va se construire de multiples mémoires de la résistance, de la collaboration, de la Shoah. Jusqu'aux années 70, la France impose une mémoire de mythe d'un pays de résistance, on relègue le rôle de Vichy dans l'occupation.

Communiste Français (PCF) de s’ériger en « parti des fusillés » ou « parti des résistants » lors de la Seconde Guerre Mondiale. A travers des événements fondateurs, le Parti Communiste Français va alimenter la mémoire collective afin d’ancrer d’une manière pérenne son rôle au sein de la résistance française à la fois singulière et complexe. Le discours de Maurice Thorez, secrétaire général du PCF, à Châteaubriant, le 22 Octobre 1946 est ici explicite ; il s’agit de rendre hommage aux fusillés français

L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale I. Entre Résistance et Vichy, la mémoire du conflit. Le mythe resistancialiste Au sortie de la guerre, la France doit faire oublier les événements consécutifs a la défaite de 1940, en particulier la France de Vichy. Défaite de 1940 a été effacer par la victoire des armées de la France libre et le rôle des résistants de l’intérieur et de l’extérieur est largement mis en avant. En 1944, le GPRF (Gouvernement Provisoire de la République

Bilan et mémoires de la Seconde Guerre mondiale En 1945, la France est en ruine. Sur le plan humain, elle est loin d’être parmi les pays ayant le plus souffert de ce conflit. Pour autant, la guerre a laissé des traces indélébiles dans la société française et dans les représentations qu’elle a de son passé. Le souvenir de cette guerre a pris selon les générations qui se sont succédées une signification fort différente. Quelle empreinte la 2nde GM a-t-elle laissée dans la mémoire collective? Comment