Metalepse

subir aussi 4. » 2. 3. 4. Barthes donne comme exemple le fameux propos de Pascal dans le Mémorial : « Tu ne me chercherais pas si tu ne m’avais trouvé. » (« L’Image » in Œuvres Complètes, tome V, Le Seuil, 2002, p. 515) : il s’agit d’une métalepse, c’est-à-dire une figure qui inverse les relations de cause/effet, d’antériorité/postériorité etc., qui se situe donc à un niveau métonymique. Un jeune sculpteur, nommé Sarrasine, parti en Italie, tombe amoureux de ce qu’il croit être une jeune cantatrice

minimalistes sont dans la tradition de l’écriture expérimentale, mais pourtant, après se l’être approprié, ils développent leurs propres styles. Les caractéristiques communes que l’on peut voir entre les nouveaux romanciers et leurs successeurs sont les métalepses narratives, « le point de vue à motivation compositionnelle et non psychologique », l’attention aux moindres détails, références à l’arbitraire du jeu, l’absence de causalité propre à relier et expliquer les épisodes de l’intrigue.[7] Mais ces ressemblances

..................................................................................... 77 4.1 LES RÉCITS EMBOÎTÉS ......................................................................................................................... 77 4.2 LA MÉTALEPSE....................................................................................................................................... 78 5. LE TEMPS DU RÉCIT ......................................................................................

(vi) catachrèse : s’il n’existe pas de terme pour désigner la chose, on emploie un autre mot de sens approchant. Ex. : on parle parfois de parricide pour désigner un fils qui a tué sa 20 mère, car *matricide n’existe pas en français. (vii) métalepse : lorsque, au lieu de dénommer la chose, nous dénommons cela qui conduit à cette chose. Ex. : celui que nous pleurons pour « le défunt ». (viii) épithète : quand on ne désigne pas seulement la chose elle-même, mais qu’on y ajoute un terme qui accentue

superproductions américaines - flirt entre l fiction et le documentaire - diction exagérée, accents (p.ex. Anna Karina) → on est bien dans une situation de fiction ! - montage qui joue sur les ruptures ►extrait « Pierrot le Fou » / métalepse : acteur s’adresse directement au spectateur, personnage entre le fictif et le réel (Last Action Héro) ►exposition Godard à Beaubourg, 2006 : démonte l’espace, plus qu’un simple cinéaste, Godard est producteur d’images, artiste LES « NOUVEAUX

vraie actrice comme le dit l’actrice qui joue Nuria en citant une lettre de Tchékhov. En recourant à une sorte de mise en abyme intermédiale qu’elle avait pratiquée également dans L’homme du hasard, où un livre du même titre produit un effet de métalepse, et dans „Art“ où la ‘toile blanche’ est au centre des discussions, Reza utilise donc ici un morceau musical pour insérer une réflexion sur l’art qui reflète, au moins en partie, certains principes de ses propres œuvres. Qu’il s’agisse dans ce

canard désignerait-il une fausse note plutôt qu'un corbeau. * RELATION ANALOGIQUE MÉTAPHORE : relation de ressemblance (analogique). Ce zèbre-là, Cet oiseau-là, Des gorilles (gardes du corps) *  RELATION IMPLICATIVEMÉTALEPSE : produit qui découle de ce qui l'a impliqué ou engendré. (Relation implicative, un peu chronologique) Chose désignée par ce qui l'implique (on désigne l'effet par le nom de sa cause) Un Picasso, Un blaireau (le poil de l'animal engendre la

opéré par l’utilisation d’une chose ou d’une idée qui en représente une autre et avec laquelle elle entretient un rapport. Ces deux entités font pour ainsi dire partir du même monde. On opère ici par glissement ou extention de sens : Antonomase, Métalepse, Métonimie, Périphrase, Synecdoque. Les figures de l’assoiciation introduisent, au contraire, ce que l’on appelle une rupture d’isotopie. On associe deux choses ou idées qui n’ont a priori rien à voir et que l’on met en regard pour délivrer

vient de se laisser aller » (à tuer, en l’occurrence sa compagne !) ; adverbes ou compléments circonstanciels qui modalisent le discours : « en toute logique », « évidemment », « en toute innocence » ; tournure lapidaire : « Voilà qui est fait » ; métalepses du narrateur : « Or de telles pratiques ne sont pas bien vues, l’emprise de l’alcool n’excusant rien », « ce qui produit une excellente ambiance », ou de l’auteur, à travers un jeu stylistique reposant sur un parallélisme de construction : « Comprenons

spectaculaire de l’hybridité narrative et des volutes énonciatives122 ; Sarraute prise l’autonomie des personnages qui entraîne un discours modalisé de la part du narrateur ; l’utilisation des techniques cinématographiques123 ; les achronies ou métalepses narratives, “jeux [qui] manifestent par l’intensité de leurs effets l’importance de la limite qu’ils s’ingénient à franchir au mépris de la vraisemblance, et qui est précisément la narration (ou la représentation) elle-même”124, sont radicalisées