Meursault Spectateur

Le condamné, en l’entendant pronocner le nom de Dieu l’avait regardé avec un air de totale incompréhension, comme s’il entendait ce nom pour la première fois » (253) Cette scène évoque L’Etranger de Camus ; Plus généralement Grenouille rappelle Meursault souhaitant à la fin du roman qu’une foule nombreuse l’accueille le jour de son éxecution avec des cris de haine. (LECTURE EXISTENTIALISTE) Somme toute Süskind nous avait prévenus de toute interprétation abusive : « […] les nonnes voyaient en lui

l'on voit sur le bord de la mer Fleurir le chardon bleu des sables. SEQUENCE II L’Etranger, d’Albert Camus, 1942. Le personnage de roman du XVIIème siècle à nos jours Problématique Le personnage de roman doit-il être un héros ? Meursault ne correspond pas du tout au portrait du héros traditionnel de l’univers romanesque. Pourtant, il fait partie des personnages extrêmement vivants dans la mémoire des lecteurs. Comment l’expliquer ? L’objectif est donc de montrer que le personnage

il a ce don pour les échecs, mais à la fois désavouer pour le traumatisme qu’il a vécu pour en arriver à là où il en est dans l’histoire… La personnalité même du héros est multiple : elle varie selon le caractère du lecteur, de l’auditeur ou du spectateur… Au jour d’aujourd’hui, le héros est raillé. C’est pour cela que Camus à en parti raison dans sa citation. Effectivement, Albert Camus a dit dans L’Homme révolté : « Les héros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces. Leur univers n’est

coupable que la Parisienne que Masson avait épousée ou que Marie qui avait envie que je l'épouse. Qu'importait que Raymond fût mon copain autant que Céleste qui valait mieux que lui ? Qu'importait que Marie donnât aujourd'hui sa bouche à un nouveau Meursault? Comprenait-il donc, ce condamné, et que du fond de mon avenir... J'étouffais en criant tout ceci. Mais, déjà, on m'arrachait l'aumônier des mains et les gardiens me menaçaient. Lui, cependant, les a calmés et m'a regardé un moment en silence. Il

la mère pour Meursault. Caligula et Meursault réagissent tous deux au deuil qui les frappe d'une manière inexplicable pour leur entourage : le premier s'éclipse durant trois jours, le second fait montre d'une totale indifférence. Leur décalage par rapport au monde les conduit, le premier à multiplier les occasions de débauche, le second à chercher les plaisirs de la chair grâce à une seule femme, Maria. Tous deux se laissent ensuite entraîner au crime, Caligula délibérément, Meursault machinalement

peut-être hier, je ne sais pas […]. Je prendrai l'autobus à deux heures et j'arriverai dans l'après-midi. Ainsi je pourrais veiller et je retirerai demain soir. «Aujourd'hui, «demain», «hier», nous situent dans le présent du personnage-narrateur (Meursault), qui parait alors égrener ses penser à mesure qu'elles lui viennent l'esprit. Mais dès la première partie du roman, on s'éloigne parfois du simple monologue, comme le prouve l'exemple de la substitution de «lendemain» à «demain» à la fin du chapitre

VIP déprogrammé | | 10 ans de Loft Story | | Ionesco, la cantatrice chauve, 50ème année | | Exposition de Manet (père de l'impressionnisme) au musée d'Orsay | | Sortie au cinéma de Titeuf (2 millions de spectateurs) | | Célébration 30 ans du TGV | | 75ème anniversaire d'Orangina | | 50 ans du premier homme dans l'espace (Youri Gagarine) | | D.Sallenave, romancière → 7ème femme dans l'académie française (1935, Richelieu)

la mère pour Meursault. Caligula et Meursault réagissent tous deux au deuil qui les frappe d'une manière inexplicable pour leur entourage : le premier s'éclipse durant trois jours, le second fait montre d'une totale indifférence. Leur décalage par rapport au monde les conduit, le premier à multiplier les occasions de débauche, le second à chercher les plaisirs de la chair grâce à une seule femme, Maria. Tous deux se laissent ensuite entraîner au crime, Caligula délibérément, Meursault machinalement

reçu dans son bureau. C’était un petit vieux, avec la L égion d’honneur. Il m’a regardé de ses yeux clairs. Puis il m’a serré la main qu’il a gardée si longtemps que je ne savais trop comment la retirer. Il a consulté un dossier et m’a dit : « Mme Meursault est entrée ici il y a trois ans. Vous étiez son seul soutien. » J’ai cru qu’il me reprochait quelque chose et j’ai commencé à lui expliquer. Mais il m’a interrompu : « Vous n’avez pas à vous justifier, mon cher enfant. J’ai lu le dossier de votre

dans son bureau. C’était un petit vieux, avec la Légion d’honneur. Il m’a regardé de ses yeux clairs. Puis il m’a serré la main qu’il a gardée si long- temps que je ne savais trop comment la retirer. Il a consulté un dossier et m’a dit : « Mme Meursault est entrée ici il y a trois ans. Vous étiez son seul soutien. » J’ai cru qu’il me reprochait quelque chose et j’ai commencé à lui expliquer. Mais il m’a in- terrompu : « Vous n’avez pas à vous justifier, mon cher enfant. J’ai lu le dossier de