Mimésis Aristote

certains peuvent représenter la réalité comme la peinture, la sculpture, le théâtre, et d'autres non, comme la musique ou l'architecture. Cette représentation a parfois été nommée imitation, terme pouvant être pris positivement ou péjorativement. Aristote parlait d'imitation de la nature, art et nature ayant en commun de produire quelque chose. En se faisant créateur, l'homme imite la nature, même s'il ne la copie pas. Il en comprend les lois de production, et il se sert de sa science pour prolonger

représentation non à l’objet mais au sujet. 1 contexte : La place de l’art et de l’artiste dans l’Antiquité grecque Les artistes fréquentes l’élite. Platon considérait que les artistes étaient toute en bas de l’échelle sociale. 2 la mimesis : Platon, Aristote, Cicéron 3 Art et littérature : mythes de l’artiste et ekphrasis ON S’EN BAT LES COUILLES.  Gravure anglaise représentant l’allégorie de la caverne, 19e siècle, Dessin de Chevignard gravée par A.Bertrand. L’art du simulacre

la construction dramatique de la pièce de Beckett ? Depuis l'Antiquité, le théâtre n'a cessé d'évoluer. Néanmoins, le XX ème siècle marque une transformation radicale du genre théâtral notamment avec l'abandon de la règle du mimésis, loi antique établit par Aristote, qui veut que le théâtre ressemble à la vie. Le théâtre n'a donc plus rien de réaliste et nous arrivons à un théâtre de l'absurde. Les auteurs du XX ème siècle ont été influencés par le théâtre occidental et notamment par Le Théâtre

peinture des moeurs, des caractères ou la succession de situations innatendues. Naissance / Origine : naît officiellement en 486 av. J-C, avec l'institution d'un concours de comédie aux Grandes Dionysies. Mais son origine est plus obscure : d'après Aristote, elle est née des « lazzis » improvisées lancées au cours des processions phalliques et se développe ensuite à Mégare et en Sicile. Le genre Représentation : acteurs masqués, caricatures / costumes marquant et exagérant la différence des sexes

Cendrars dans Emmène-moi au bout du monde ? Qu’en est-il des rapports entre théâtre et réalité ? Dès les débuts du théâtre, Aristote définit cet art dans La Poétique par le terme de « mimêsis », à savoir la fabrication d’un objet fictif autonome qui se doit de ressembler à son modèle réel. Pour que la magie du théâtre opère, pour créer l’illusion théâtrale, il est essentiel pour Aristote que le spectateur puisse s’identifier aux personnages et avoir l’impression qu’un monde cohérent, distinct du sien mais

caractérise par un sujet noble (puisé dans l’histoire antique), des personnages socialement élevés, l’obéissance à la règle des 3 unités (temps action, lieu), un dénouement triste. CATHARSIS : Pour Aristote, effet de « purification » produit sur les spectateurs par une représentation dramatique. MIMESIS : imitation du réel au moyen de mots dans un texte littéraire.  EXPOSITION : scènes du début qui fournissent aux spectateurs les informations indispensables sur l’action, les personnages et le

Aristote, Poétique. Chapitre I • Arisote décrit la poétique, aussi bien la tragédie, la comédie ou la poésie comme imitation. Mais elles différents selon l'objet imité et la méthode d'imitation utilisé ainsi l'épopée par exemple n'emploie que le langage simple ou les mètres alors que la tragédie et la comédie utilise le chant, le rythme et le mètre. Chapitre II • L’objet de cette imitation est la peinture de l’humanité en bien et en mal. La peinture en bien traitera des gens de

Pourquoi, s'ils jouent déjà naturellement des rôles, les humains se sont-ils mis à jouer du théâtre ? De façon générale, comme le rappelle Aristote dans La Poétique, les gens réagissent différemment dans la vie, et face à une œuvre d'art. Un cadavre en décomposition horrifie, mais une nature morte ravit. Il y a donc un pouvoir propre à la représentation (mimésis), au jeu, qui permet d'appréhender avec plaisir ce qui autrement pose problème. Le théâtre est donc joué pour faire face aux mystères et

certains critères pour le moins stricts. Par exemple, pour Aristote (et longtemps encore après lui), une oeuvre était considérée comme littéraire seulement si elle relevait de la fiction (mimèsis) et que le langage qui y était utilisé différait de celui du langage quotidien. Si on avait continué à se baser sur ces critères, il est probable qu'aujourd'hui, un courant comme le réalisme ne serait pas considéré comme littéraire. Ainsi, depuis Aristote qui considérait qu'il n'y avait que quatre genres littéraires

résultat d’un acte individuel de langage, quelles qu’en soient les limites et les contraintes ». L’œuvre littéraire est en principe une mimésis qui se base sur la réalité et Aristote trouve que le drame « est représentation (…) d’action ». En effet, la plupart des écritures dramatiques partent du principe de la mimésis définie par Aristote dans sa Poétique. Pourtant elles varient dans la façon d’aborder ce réel et de le montrer sur scène suivant leur part de création. Toute