Mimésis Aristote

I) L'art nous berce d'illusions. Pour PLATON, art = activité mensongère puisqu'il consite à produire des faux - semblants. L'art n'est qu'une "mimésis" (=imitation) qui se donne pour but de copier la réalité. PLATON dans Le phèdre ; " l'artiste n'est qu'un illusionniste " ; il dénonce le fait que le but de l'artiste est de susciter des émitions qui éloignent l'Homme d'une maitrise de soi & d'une lucidité permettant la reflexion. L'art n'est pas pour PLATON un mode d'accès à la vérité intelligible

représentation des réalités. Il est donc d’abord « mimesis », c’est-à-dire imitation de la vie. D’autre part, il procure des émotions fortes, nous vivons par procuration des situations impossibles à rencontrer dans nos vies réelles ordinaires, mais comme il présente aussi des émotions que nous sommes capables d’éprouver, ou d’imaginer, ou de comprendre, il est donc aussi « catharsis », c’est-à-dire qu’il est « purgation des passions », selon Aristote. b) Les situations de pouvoir sont nombreuses

et légitime. Droit positif ou civil et droit naturel. Aristote rend compte de la fonction religieuse et politique de la tragédie - Les mécanismes mis en œuvre dans le spectacle tragique. Pour susciter l'émotion: La tragédie doit susciter un rapport entre le spectateur et l'espace scénique avec le personnage. Pour le transfert entre comédien et spectateur, le comédien doit bien jouer, pas de distanciation: la mimésis. Au sens de l'imitation, imiter, faire comme l'autre, le simuler

« Poétique » d’Aristote (IVe avant J.C) è Tragédie mettait en scène des héros hors du commun accablés par le destin mais elle ne devait pas s’écarter du naturel : « Imitation d’une action complète et achevée avec un commencement et une fin » Aristote (=> mimésis) + phénomène de catharsis : fonction civique et didactique => théâtre fait pour plaire et toucher, inspirer la crainte/terreur/pitié - Règle des 3 unités (action, lieu, temps) > vraisemblance > bienséance è Le théâtre classique

La catharsis désigne donc, d'abord, la transformation de l'émotion en pensée. Il s'agit donc d'une mise à distance, ou d'une objectivation Cette théorie serait issue d'Aristote et sa Poétique, mais en fait il s'agit d'une réinterprétation. Pour Aristote, le terme est surtout médical mais il sera interprété ensuite comme une purification morale. En s'identifiant à des personnages dont les passions coupables sont punies par le destin, le spectateur de la tragédie se voit délivré, purgé des sentiments

Poétique, Aristote : la poésie comprend la tragédie (dramatq élevé), la comédie (dramatq bas), l’épopée (narratif élevé) et une 4è catégorie non définie (semble relever du narratif bas). Querelle Platon/Aristote porte sur le statut de la mimèsis. Platon pense que tt poème est récit (diègègsis), à côté du narratif pur il pose le récit mimétique (théâtre) et le récit mixte (poème épique). La mimèsis est la reproduction de la praxis, l’action humaine, c’est l’objet de la poésie. La mimèsis est plus une

La Poétique d’Aristote Introduction Aristote est né en Thrace en 384 avant Jésus-Christ. A seize ans, il se rend à Athènes où il suit les cours de l’Académie, école fondée par Platon dont il suivra également les enseignements. Il sera professeur à son tour dans cette grande école et deviendra précepteur d’Alexandre le Grand. Lors de son retour à Athènes en 335, il fonde à son tour une école, le Lycée. Il meurt en 322 avant Jésus-Christ. Les écrits d’Aristote que nous possédons encore sont constitués

moque de lui, soit on le tue ex: Socrate, Galilée,...) • confronter les deux réalités. 1. Aristote (ANTIQUITE) Aristote est considéré comme le meilleur élève de l'académie de Platon. Aristote est en opposition avec Platon sur l'art mimésis ( imitation du vice) Aristote: trouve que cela n'est pas négatif car c'est naturel aux hommes, cela donne du plaisir et nous apprend des choses. Platon: Le mimésis est un danger pour la cité, il faut le contrôler, voir le condamner. Ils pensent tout deux

principes et aux fondements théâtraux, évoqués par Aristote dans La poétique que la commedia dell’arte va s’imposer. Ainsi, le principe de mimesis invoqué par Aristote comme vecteur d’une réalité ontologique est d’emblée mis à mal par la représentation italienne qui tend davantage au plaisir qu’à l’éducation de son public. La représentation théâtrale trouve son principe-même dans une finalité divertissante et dans un idéal esthétique. Ainsi la mimesis devient plus un jeu sur la réalité qu’une interprétation

qu’il vient de voir.

 Dans la Poétique, Aristote (384-322 av. J.-C.) définit la tragédie. Il y définit la mimêsis : il faut que les personnages soient une imitation des passions humaines aussi vraisemblable que possible. Aristote voit dans la tragédie un moyen pour l’homme de purifier l’âme de ses passions. Cette purification, ou catharsis vient de la pitié et la crainte qu’éprouvent les spectateurs envers les personnages de la tragédie. Dans la Poétique, Aristote dicte les règles du théâtre : règle