Mircea Eliade

la vie est éclipsé, ignoré ou tout au moins obscurci dangereusement. Historien des religions et romancier, Mircea Eliade complète il nous semble le discours de Kundera. En effet, aux yeux de cet historien, il est fort improbable qu'une société 3 puisse s'affranchir complètement de la pensée mythique , d'autant plus que rien ne peut se substituer à cette dernière. En fait, écrit Eliade, bien que notre culture moderne pense pouvoir se passer de la pensée mythique, celle-ci ne peut être supprimée

« plus froid » ; il fait « de plus en plus nuit » en somme c'est le « néant infini », il n'y a plus de hiérarchie absolue, sacrée des formes de vie. Malgré cela, il n'est pas totalement sûr que l'homme est perdu ses habitudes religieuses. Ainsi Mircéa Eliade, philosophe roumain, affirme dans son œuvre Le sacré et le profane, 1965, que l'homme se comporte encore religieusement sans qu'il en est vraiment conscience car les traditions religieuses sont encore présentes dans nos sociétés au travers des

rejet infligés par son père. Il retourne chez sa mère, revenue elle aussi en Roumanie, et trouve un poste à la banque d'État roumaine. En 1928, il commence des études de français à Bucarest et fait la connaissance d'Émile Michel Cioran et de Mircea Eliade, ainsi que de sa future épouse, Rodica Burileanu, une étudiante en philosophie et en droit appartenant à une famille roumaine influente. Parallèlement, il lit et écrit beaucoup de poésies, de romans et de critiques littéraires en roumain. Après

Ainsi, en passant du nord au sud, de l’ombre à la lumière, nous pourrons en toute connaissance tailler notre propre pierre brute et tendre vers la pierre cubique. Pour finir , je vous livre une citation du philosophe Mircea Eliade « Celui qui perçoit le sens d’un symbole ne s’ouvre pas seulement à lui-même et au monde objectif. En même temps, il parvient à sortir de lui-même et atteint la compréhension de l’univers… Grâce au symbole, l’expérience

Durand appelle “les structures anthropologiques de l’imaginaire”, c'est-à-dire à des archétypes qui constituent l’essence de la mentalité humaine. Ces archétypes sont des scénarii primordiaux qui sont à l’origine de toute création artistique. Mercia Eliade dans l’un de ses premières études, Le mythe de l’éternel retour , place la création humaine sous le joug de l’archétype et ne la considère que comme une sorte de répétition à perpétuité des modèles primitifs. Des complexes thématiques

rejet infligés par son père. Il retourne chez sa mère, revenue elle aussi en Roumanie, et trouve un poste à la banque d'État roumaine. En 1928, il commence des études de français à Bucarest et fait la connaissance d'Émile Michel Cioran et de Mircea Eliade, ainsi que de sa future épouse, Rodica Burileanu, une étudiante en philosophie et en droit appartenant à une famille roumaine influente. Parallèlement, il lit et écrit beaucoup de poésies, de romans et de critiques littéraires en roumain. Après

inflation d'un des éléments constitutifs. L'accent est ainsi mis sur la dynamique de transformation du mythe, dans un jeu dialectique de variables et de constantes. Or, un processus similaire régit la formation du mythe ethno-religieux. En effet, si Eliade définit avant tout le mythe comme un récit fondateur[vi], et donc par ses traits sémantiques, ce qui implique une possibilité de reconnaissance du mythe hors de tout contexte, Detienne, par exemple, place la «tradition aurale[vii]» au fondement de

disait Michel Tournier. «Il y a dix mille ans de littérature derrière chaque conte que l'on écrit», déclarait pour sa part Gabriel Garcia Marquez. Pas seulement derrière chaque conte, derrière chaque texte, s'il faut en croire l'hypothèse de Mircéa Eliade (Le mythe de l'éternel retour, 1949) selon laquelle nos récits culturels, et en particulier le roman moderne, sont des réinvestissements mythologiques plus ou moins avoués. Le poids de tant de traditions ne justifie pas seulement l'entreprise des

sociale du monde, à l’éducation des hommes en leur révélant la culture et les arts, … elle est surtout d’ordre spirituel : le Forgeron-Moniteur continue et parfait l’œuvre du Dieu en rendant l’homme capable de comprendre les mystères » nous révèle Mircea Eliade. Donc, T – ou le possesseur du Monde - agirait dans le plan de la matière, dans le plan des hommes, il nous invite à emprunter la voie de l’initiation pour échapper à la mort, au retour du chaos des origines, au retour dans un nouvel état

singulariser au regard des autres pseudo-héros de la pièce, dont les élans libertaires ne dépassent guère le stade du discours ou de l’action vaine. Conclusion En guise de conclusion, nous voudrions rappeler une définition donnée par Mircea Eliade à propos des héros de la mythologie grecque : « Ces héros [transgresseurs] se distinguent par des traits monstrueux. Ils sont androgynes, surtout boiteux, borgnes ou aveugles… Maintes fois, les héros tombent victimes de la folie… Quant à leur comportement