Misanthrope Tragédie

Madame de La Fayette, La princesse de Clèves, Tome IV, 1678 http://www.tv5.org/TV5Site/publication/publi-314-le_Jeu_de_l_amour_et_du_hasard__de_Marivaux.htm Objectifs didactiques: Se familiariser avec le théâtre du XVII, passage du baroque à la tragédie racinienne. Comprendre l’évolution du genre théâtral du XVII au XVIII siècles Analyser l’évolution des formes et des thèmes romanesques de l’époque baroque à l’âge classique : le roman classique Travailler sur différents genres autour d’un même

qui facilite l'identification ?   I- Un art artificiel   Le théâtre est un art de la représentation, de l'artifice : plus difficile de s'identifier au personnage.             A- Les artifices             Vers, diction : pas très naturel. Le Misanthrope : dans la vie, même quand on est fâché, on ne parle pas en vers comme Alceste : « Non, je ne puis souffrir cette lâche méthode/Qu'affectent la plupart de vos gens à la mode »             Décors, même bien faits + lieux, changements de lieu : pas

intrigues, scènes de magie et épisodes burlesques) au Classicisme, qui établit des contraintes très rigides, concernant la parole et l'action. Le genre théâtral qui subit l'influence la plus remarquable de ce point de vue est sans aucun doute la tragédie, qui passe pour le genre noble et sérieux par excellence, au point que bien des théoriciens lui consacrent, à la suite d'Aristote, d'innombrables ouvrages. Ainsi incensée et codifiée, elle finit par contraindre les autres formes dramatiques plus

d'Espagne (même en disgrâce ici) et ses deux domestiques (confident pour Gudiel, simple exécutant pour Ruy Blas). c) l'installation d'un univers proche du théâtre classique par certains aspects – L'univers de la pièce semble proche de celui de la tragédie par certains aspects : – une cour royale (« le palais du roi à Madrid »), – des personnages de haut-rang (le roi « Charles II », la « reine », un grand d'Espagne qui porte la « toison d'or »), – la thématique du pouvoir (cf. champ lexical du pouvoir

pièce ; on n'alterne pas entre comique et tragédie, par exemple) et les règles de bienséance qui visent notamment à ce que les personnages gardent le même caractère tout le long de la pièce, mais aussi qui visent à ce que rien, dans les dialogues, n'aille à l'encontre des bonnes mœurs et du politiquement correct. Dans le théâtre contemporain, ces règles sont évidemment obsolètes. La séparation des genres La tragédie et la comédie. Dans les tragédies, l'action est sous la forme d'une aventure

concentre donc sur les moyens de résolution et sur les passions mises en jeu : Le Cid, tragi-comédie, doit aboutir à un dépassement du dilemme entre une réconciliation de deux amants, alors que l'inscription de Roméo et Juliette dans l'univers de la tragédie fait attendre un dénouement malheureux. Certaines pièce cependant, brouillent les repères de genres en s'achevant de manière inattendue : le proverbe dramatique de Musset On ne badine pas avec l'amour, commence par un conflit amoureux à la Mariveaux

La tragédie au fil des siècles Née dans la Grèce antique, la tragédie est sortie du culte de Dionysos et du dithyrambe. La tragédie antique se caractérise par une structure forte, composée de passages dialogués et de passages chantés. Un prologue précède l'entrée du chœur (la parodos). L'action se développe ensuite en trois épisodes entre lesquels le chœur chante les stasima et se termine par l'exodos (exode). Le texte est réparti entre le chœur, placé dans l'orkhêstra, qui commente l'action et

siècle ainsi :"Que dans tous vos discours la passion émue Aille chercher le coeur, l'échauffe et le remue." D’autre part, plusieurs œuvres restent inclassables, comment, encore une fois Dom Juan de Molière qu’il est impossible de nommer Comédie ou Tragédie ou même du nom d’un de leurs dérivés, l’on parle alors de Tragicomédie, mais beaucoup de critiques restent septique quant à cette appellation. Les auteurs sont donc aussi libres d’apporter une dimension plus complexe à leurs œuvres. Un des dérivés

l’article « Fortune de Musset » de Sylvain Ledda. → Commentaire : Musset a découvert en même temps que la génération romantique le théâtre de Shakespeare, par de nouvelles traductions qui ne cherchent plus à plier Shakespeare aux règles de la tragédie classique comme au XVIIe siècle, puis sur la scène puisqu’en 1822 les comédiens anglais viennent jouer Othello au théâtre de la Porte-Saint-Martin cf. Stendhal, Racine et Shakespeare, les attaques contre les représentations de Shakespeare. Faire

un genre donné, saura à quoi s'attendre. Selon la présentation de l'œuvre (tragédie, comédie…), il aura une vision stéréotypique de l'œuvre. Le genre est donc, avant tout, une convention qui donne un cadre, une forme précise. C'est un premier échange implicite entre l'artiste et le spectateur. Voir, par exemple, la comédie, la pantomime, la romance, la tragédie, le drame, le drame romantique, le drame bourgeois, la tragédie lyrique, les mystères médiévaux, le théâtre de marionnettes, le théâtre forum