Mixité Scolaire

Bordeaux… Les autres «jouant» dans une catégorie inférieure. La métropolisation à l’échelle des régions n’en est pas moins forte. Les capitales régionales concentrent les grands services de la région, les institutions et les services de santé et scolaire. Le territoire est inégalement métropolisé. Il est des espaces qui sont vides de population ou presque . C’est la «diagonale du vide» qui rassemble des espaces ruraux qui bien que traversés par les grands axes de communication sont marginalisés

la relégation, la périurbanisation et la gentrification monopolisent dès lors l’attention de la classe politique. Peut-on laisser en état un lieu ou se concentre nombres de problèmes sociaux, où l’attractivité s’est transformé en défiance, où la mixité sociale n’est qu’un concept ? Tels sont les enjeux de la politique de la ville, refaire de cet endroit, un espace de convivialité : l’incarnation du lien social. « Ensemble, refaire la ville », titre du rapport Dubedout, est donc  véritablement un

violences contre les agents de l’État et parfois même contre les services sociaux sont revendiqués comme la réponse légitime des habitants face à la dégradation d’habitats conçus il y a plus d’un demi siècle comme provisoires, l’insuffisance de l’offre scolaire et sécuritaire, le chômage, et celui des jeunes en particulier, les dysfonctionnement des transports. Les entreprises industrielles ayant déserté, les commerce suivent lentement, puis les services sanitaires et médicaux : certaines communes pauvres

qui s’engagent dans des projets économiques innovants dans les espaces ruraux. On compte en 2011 près de 500 PER. Entre-soi : stratégie d’évitement des plus pauvres que soi dans les choix d’habitat Evitement scolaire : scolarisation des enfants dans les écoles les mieux réputées. Mixité sociale : diversification de la composition sociale d’un quartier Paupérisation : appauvrissement de la population d’un quartier lié à la crise économique et au départ des couches moyennes. Politique de club

aussi par stratégie de l’entre-soi (= volonté d’éviter les + pauvres que soi) Les groupes sociaux veulent aussi se mettre à l’écart (ex : évitement scolaire) Politique de club = refus de certaines communes d’accueillir des logements sociaux. Elles préfèrent payer l’amende et préserver la qualité de l’environnement résidentiel. Pour éviter mixité sociale : résidences fermées Ex : aux USA « gated communities » Entre-soi nuancé en raison de la mobilité de la pop°. Les groupes sociaux peuvent

logement proposé se trouve en banlieue ou dans une zone urbaine sensible  ou dans un quartier mal desservi. -L’état de l’habitation ou la proximité des écoles. Beaucoup de familles souhaitent rester en centre ville car les établissements scolaires présentent une mixité sociale que l’on ne retrouve pas toujours en banlieue  - Des familles ne veulent pas d’un duplex pour des facteurs plus inattendus comme la présence d’un escalier qui leur inspire des craintes, la luminosité ou la taille des pièces jugée

Geoff Skingsley Vice-Président, Directeur Général Ressources Humaines 3 Sommaire p. p. p. 04 05 08 10 12 14 16 18 20 23 25 Introduction n Introduction n Méthodologie n Refléter la diversité des origines dans nos équipes n Favoriser la mixité au sein de nos équipes n Favoriser l’emploi des personnes handicapées n Dynamiser l’emploi des seniors et valoriser l’expérience n Développer une culture managériale inclusive, respectueuse de tous n Favoriser l’émergence d’un écosystème diversités

et justice sociale Fallait-il assouplir la carte scolaire ? La révolution annoncée par la réforme de la carte scolaire n’a pas eu lieu : La mixité sociale ne s’est pas améliorée ; elle s’est même plutôt dégradée par endroits. Un système imparfait : Instaurée en 1963, la carte scolaire repose sur le principe de la sectorisation : les élèves sont affectés à l’établissement public correspondant à leur lieu de résidence. La carte scolaire servait à planifier les ouvertures de classes, à distribuer

5) Redessiner la carte scolaire L’école doit offrir la même qualité d’enseignement et de vie scolaire quelque soit l’établissement, et les parents ne doivent pas avoir de raisons de fuir certaines écoles. En effet, c’est ce que la réforme de Nicolas Sarkozy devait apporter. Cependant, celle-ci, qui devait donner la possibilité aux élèves issus des milieux populaires de s’inscrire dans des collèges réputés, et qui devait entraîner la suppression de la carte scolaire, a été finalement réduite

réussite scolaire des enfants. Les enfants de familles aisées ont les plus faibles taux de retard dans le primaire et le secondaire. Ainsi, les enfants ayant des parents aux revenus très élevés ont peu de retard scolaire : d’après le tableau ci-dessous, 17,7 % des enfants sont en retard pour les parents les plus aisés. Au contraire, les enfants ayant des parents aux revenus les plus faibles sont en difficultés avant 15 ans : en effet, 67,1% des élèves de 15ans sont en retard scolaire. En d’autres