Modalisation Et Subjectivité

L’expression du Moi En exprimant des sentiments à la première personne, le registre lyrique met en scène une relation d’intimité. Il crée un effet de proximité entre celui qui s’exprime et le lecteur. - Le lyrisme accorde la première place à la subjectivité du locuteur : c’est un je omniprésent qui évoque les joies et les souffrances de se vie personnelle. L’émetteur exprime directement ce qu’il éprouve. Il est fortement présent dans le texte. Les marques de cette présence sont les pronoms personnels

de sa dénonciation.   c)      Inversion des catégories du juste et de l’injuste dans les paroles du locuteur (= Tarrou) : Ø  Le coupable devient la victime : silence sur le chef d’inculpation (« il importe peu de quoi… ») + utilisation de la modalisation (« je crois ») Doute sur sa culpabilité. Ø  // entre « effrayé par ce qu’il avait fait et ce qu’on allait lui faire » Þ une équivalence entre le crime et le châtiment avec le jeu des temps verbaux plus que parfait et imparfait Ø  Sentiments exprimés

introduire la situation d‘énonciation ou pour présenter un personnage. La description peut se faire à l'aide de connecteurs spatio-temporels, de figures de style ou de champs lexicaux. CL'expression de la subjectivité Dans un récit, l'expression de la subjectivité se fait grâce aux marques de la modalisation : verbes d'opinion, adjectifs qualificatifs, connotation ou dénotation etc. Il n'était pas de son avis et pensait au contraire que le repas était infâme et que les aliments avaient un goût rance.

situation d‘énonciation ou pour présenter un personnage. La description peut se faire à l'aide de connecteurs spatio-temporels, de figures de style ou de champs lexicaux. C L'expression de la subjectivité Dans un récit, l'expression de la subjectivité se fait grâce aux marques de la modalisation : verbes d'opinion, adjectifs qualificatifs, connotation ou dénotation etc. Il n'était pas de son avis et pensait au contraire que le repas était infâme et que les aliments avaient un goût rance

Article « Du sens : prolongements théoriques autour de la perception et de la modalisation » Cécilia W. Francis Protée, vol. 34, n° 1, 2006, p. 33-45. Pour citer la version numérique de cet article, utiliser l'adresse suivante : http://id.erudit.org/iderudit/013308ar Note : les règles d'écriture des références bibliographiques peuvent varier selon les différents domaines du savoir. Ce document est protégé par la loi sur le droit d'auteur. L'utilisation des services d'Érudit (y compris la

reproduire le réel. Cependant la préface de l’auteur de Bel-Ami soulève plusieurs problèmes où la discussion semble nécessaire : Qui sont les grands artistes ? Que cherchent-ils véritablement ? Leurs écrits sont-ils véritablement dénués de toute subjectivité ou opinion émanant de l’auteur lui-même ? Par quels procédés parviennent-ils à reproduire inexactement le réel ? L’illusion complète du vrai n’entraine t’elle pas des soucis d’ordre éthique ? Quel fut le rapport de ces auteurs aux critiques ? Quel

« je dirais ». « Si j’avais […] esclaves » ® proposition subordonnée circonstancielle à valeur d’hypothèse « voici ce que je dirais » ® Principale Montesquieu indique une distance entre lui et le texte (modalisation) Modalisateur : procédés par lesquels un locuteur traduit sa subjectivité par rapport au contenu de son énoncé Elle inscrit le texte sous le signe d’une double lecture possible et annonce le registre ironique. B. La fausse logique. On parle de fausse logique quand il y a

entre les leurs ». c) Dénonciation des valeurs européennes : • Le vieillard cherche à les dénoncer comme de fausses valeurs : « ce que tu appelles notre ignorance », « je ne sais quelle distinction du tien et du mien ». (modalisations de l’énoncé = subjectivité, appréciation). Traduit le caractère relatif des valeurs et des civilisations. • Caractère superficiel, vain, des Européens, qui s’attachent à de « méprisables bagatelles ». Idée que les Européens ont oublié la nature et que

opinion. Dominante : oral Capacités : exprimer à l’oral et à l’écrit une impression, un ressenti, une émotion. Connaissances : notions d’individualité et d’universalité, de réception, de canons et de modes, modalisation, lexique de la perception. Attitudes : être conscient de la subjectivité de ses goûts. Supports : Yasmina Reza, Art, 1994 ; La Bruyère, « De la mode », les Caractères, 1688. Déroulement séance Questionnement élèves Textes 1 et 2 1-Dans le texte 1, pourquoi Décomède tient-il

dans son « harem » personnel)   3) Critique du capitalisme Il s’agit bien d’une page de roman naturaliste : l’objectif de Zola est de rendre compte du réel. Indices de la chronologie de la mise en place du magasin : « puis, enfin » modalisation  subjectivité latente : on devine le point de vue de Zola écrivain en arrière plan de sa narration et de ses descriptions. phrase accumulatives : les choses, les éléments d’architecture, tout s’accumule, donnant une idée d’abondance et de luxe  matérialisation