Mon cœur avait raison

la vérité non seulement par la raison mais encore par le cœur. C'est de cette dernière sorte que nous connaissons les premiers principes et c'est en vain que le raisonnement, qui n'y a point de part, essaie de les combattre. Les pyrrhoniens, qui n'ont que cela pour objet, y travaillent inutilement. Nous savons que nous ne rêvons point. Quelque impuissance où nous soyons de le prouver par raison, cette impuissance ne conclut autre chose que la faiblesse de notre raison, mais non pas l'incertitude de

séparation de la vérité du cœur et la vérité de la raison II) Explication III) Conséquence Un traité qui fait l’apologie de la religion chrétienne. On  n’est pas étonné que Pascal y défende la valeur de la croyance et de la foi contre les rationalistes qui veulent une évidence provenant de la raison. Pascal distingue la faculté de la raison avec une autre, qui est selon lui, qui doit être une faculté de connaissance : le cœur Première partie : La raison n’est pas la seule source

qu'il est pourvut de raison. Or un animal ne réagit pas par raison car dépourvut de celle ci mais seulement par instinct, tandis que l'homme est plastique, perfectible grâce à sa raison, il évolue et sait raisonner. L'homme étant un animal rationnel il est donc pourvut de raison mais il est aussi capable de réagir, et de savoir grâce aux connaissances du cœur, qui sont du domaine de l'instinct. Pour pascal il faut distinguer le savoir par la raison et les connaissances du cœur, mais le paradoxe réside

« Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas» * Aujourd’hui, les sentiments ne prennent toujours pas de sens, c’est pourquoi la citation de Pascal: « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas » résume si bien la chose. Les éléments essentiels qui ressortent dans cette phrase sont « le cœur et la raison ». Ces deux mots sont à la fois distincts et concurrents. Ils font appel aussi à la foi, à la passion, à l’instinct. On peut donc en déduire que « le cœur » représente la connaissance

connaissance par le cœur. La difficulté pour lui est de ne pas opposer ces deux modes de connaissance mais de faire qu’ils puissent se compléter ou se fonder l’une par rapport à l’autre. Dans la pensée 368  Deux excès : exclure la raison, n’admettre que la raison, Pascal rejette

L'une est la connaissance mentale et l'autre est la connaissance rationnelle. La question est de savoir si la raison est le seul chemin vers la vérité. Pour répondre à cette question, Pascal soutient la thèse qu'il y a des vérités inaccessibles à la raison ; en fait, seul l'esprit a accès aux premiers principes. Par conséquent, la raison doit être fondée sur la vérité ressentie par le cœur. L'article soulève des questions sur la place de ces vérités dans la vie humaine. Ainsi, la question centrale

grâce à notre raison, l’homme est un être capable de connaître parce qu’il est un être qui raisonne et qui possède cette faculté que les autres êtres vivants n’ont pas. On fait ainsi de la raison la faculté qui définit généralement l’homme. Or, Pascal va ici aborder la faiblesse de notre raison en nous montrant tout d’abord ses limites et la nécessité qu’elle a de se reposer sur le cœur. Dès lors, il va s’agir de montrer que la voix d’accès supérieure à la connaissance est le cœur. Pascal va alors

l’autorité exclusive de la raison. Mais est-ce que le vrai coïncide avec le démontrable ? Ou peut-il exister des vérités d’une autre nature, qui auraient cependant le même degré de certitude que les vérités rationnelles ? C’est ce à quoi réfléchit Blaise Pascal dans cet extrait de son œuvre, Les Pensées, dans lequel il réfute l’attitude de ceux qui ne croient qu’en la raison en montrant qu’elle n’est pas la seule source du vrai et qu’elle a besoin ce qu’il nomme le « cœur » pour développer ses raisonnement

est identifiable, figée et définitive ? Comment la définir, la percevoir, est-elle identique pour chacun de nous ?Pascal ici emploie 7 fois le mot cœur. Lorsqu’il l’évoque ne parle-t-il pas des vertus de l’âme, de la conscience qui elle est dite à trois étages :- l’inconscient, - le conscient, - le subconscient (cf. CG. Jung).Quand il parle de la raison, c’est de la mécanique froide de l’intellect dont il s’agit.Alors comme tout est/serait nombre dans l’univers (cf affirmation pythagoricienne), nous

de renoncer est d'abandonner une idée, de se défaire de quelque chose. La raison, c'est un mode de penser propre à l'homme, c'est la faculté de raisonner, de construire son propre jugement, de distinguer le vrai du faux ainsi que le bien du mal. A première vue, oui, croire c'est renoncer à l'usage de sa raison car la croyance entraîne une absence à la recherche du savoir, ce qui fait qu'on ne peut pas utiliser notre raison, nous sommes prisonnier de superstitions et il existe en nous une certaine