Monisme Matérialiste

conception L’objet du travail est donc cette question de l’agrégation. Mai 68 : les ouvriers et les étudiants ne partageaient pas du tout la même revendication. Ouvriers : mouvement opposant patronat et ouvriers. Etudiants : thématique post-matérialiste. Quand des acteurs s’engagent dans un mouvement social, ils ne savent pas, avant de s’engager, quel est le sens réel de cette mobilisation. Le sens de l’action peut même être construit par l’action elle-même : il peut donc y avoir plusieurs sens

qu'on pose une matière incréée, dans les deux cas c'est la totalité de l'univers qu'on met en cause. En approfondissant cette habitude d'esprit, on y trouverait le préjugé que nous analyserons dans notre prochain chapitre, l'idée, commune aux matérialistes et à leurs adversaires, qu'il n'y a pas de durée réellement agissante et que l'absolu - matière ou esprit - ne saurait prendre place dans le temps concret, dans le temps que nous sentons être l'étoffe même de notre vie : d'où résulterait que tout

la matière. Ce sera une question à examiner plus tard, et difficile de savoir si Bergson conçoit la conscience distincte de la matière (dualisme), la matière inhérente à la conscience, ou même la conscience inhérente à la matière (deux formes de monisme). Cette difficulté est déjà visible : la conscience peut se disperser dans la matière mais ne peut disparaître « être tombée à rien ». Ne faut-il pas alors supposer qu’elle est d’un tout autre ordre que la matière, inassignable, et capable de subsister

la matière. Ce sera une question à examiner plus tard, et difficile de savoir si Bergson conçoit la conscience distincte de la matière (dualisme), la matière inhérente à la conscience, ou même la conscience inhérente à la matière (deux formes de monisme). Cette difficulté est déjà visible : la conscience peut se disperser dans la matière mais ne peut disparaître « être tombée à rien ». Ne faut-il pas alors supposer qu’elle est d’un tout autre ordre que la matière, inassignable, et capable de subsister

Certains auteurs posent la supériorité incontestable des normes du droit international, sur les normes constitutionnelles. Par exemple Kelsen considère que le droit international est plus important que le droit interne Duguit parle de la théorie du monisme : « il n'y a qu'un seul ordre juridique » et celui-ci est le droit international. Avec au sommet le droit international. Ce principe est relayé par les Cours internationales de Justice par exemple pour la Cour de Justice des comités Européens. Ce

s’accomplit dans un perpétuel changement, se renou­velle chaque année : il a lieu dans l’esprit aussi bien que dans le corps ; la voie du ciel est la voie de toute vie. Il y a donc, au fond de l’antique philosophie chinoise, une idée naturiste et non pas matérialiste. La nature est tout, non seulement matière, mais aussi esprit. Dieu, appelé brièvement Ti ou le Seigneur. dans le Y king, est comme on le voit, dans la nature, et le cosmos ne devient cosmos, ordre, ou, comme le dit le pseudo‑Aristote, σύστημα

Mac-Mahon a tenté de reprendre le régime orléaniste de 1830, instaurant la responsabilité du gouvernement devant le Parlement et le chef d'État. Mais, 85 La science politique seul le de Parlement représente le peuple et demeure légitime. Échec du monisme : dès que le gouvernement n'a plus l'aval du Parlement, il est renversé. Ce procédé est très démocratique, mais peu fonctionnel car trop instable : le résultat des scrutins est toujours incertain, les partis sont faibles et indisciplinés. De plus

paradoxalement tardive de son œuvre sur mon travail : je ne l’ai lu d’abord que pour comprendre Épicure ; ce n’est que depuis une quinzaine d’années qu’il m’importe pour lui-même, et davantage, parfois, que son maître... Pour le philosophe matérialiste que je suis, il n’est de sagesse acceptable que tragique : c’est ma façon d’intégrer les objections que Nietzsche faisait à Épicure ou Spinoza, sans renoncer pour autant ni au matérialisme ni à la sagesse... Quel est le texte qui vous

influence paradoxalement tardive de son œuvre sur mon travail : je ne l’ai lu d’abord que pour comprendre Épicure ; ce n’est que depuis une quinzaine d’années qu’il m’importe pour lui-même, et davantage, parfois, que son maître... Pour le philosophe matérialiste que je suis, il n’est de sagesse acceptable que tragique : c’est ma façon d’intégrer les objections que Nietzsche faisait à Épicure ou Spinoza, sans renoncer pour autant ni au matérialisme ni à la sagesse... quel est le texte qui vous a le plus

de s’en pénétrer au point de se nier soi-même, dans ce sens absolu du mot ennui qui appartenait à l’âge classique. » » Quant à Flaubert, « à l’angoisse démoniaque succède chez lui une image de l’ennui beaucoup plus prosaïque, physique, presque matérialiste et, à vrai dire, bien plus implacable » : « une angoisse barométrique ». « L’ennui flaubertien a quelque chose à voir avec cette sorte de météorologie passionnelle. Le climat de la Normandie n’a pas arrangé les choses ». Comme une ombre, l’ennui