Monologues Romanesques

sans toucher notre véritable moi intérieur (l’histoire racontée ne nous affecte pas personnellement), elles permettent à chacun de nous d’alimenter son rêve et son imagination. Elles permettent d’accéder, par procuration, aux grands sentiments romanesques que chacun, intérieurement, rêve de rencontrer (le grand). Mais le plaisir du théâtre n’est pas uniquement dans la grandeur et le sublime de la passion ; elle peut aussi être dans le comique d’une scène, où dans la saveur d’une réflexion bien menée

Définition(s) et évolution du genre romanesque du XVIIe siècle à nos jours Le roman a connu des formes et une reconnaissance variables entre le XVIIe siècle et notre époque. Quelles sont les sources du genre romanesque ? Quelles ont été les grandes étapes de son évolution ? 1. Aux sources du genre : de l'auditeur au lecteur Pour les lecteurs du XXIe siècle, le terme « roman » désigne un genre que l'on oppose généralement à la poésie : les mots « roman » et « prose » sont ainsi aujourd'hui

situé (précisément parce que « nulle idéologie ne le tient en laisse ») Lampedusa et son oeuvre dans une perspective historico-littéraire italienne – autre contextualisation nécessaire à la bonne compréhension du sens supradiégétique de la trame romanesque – allant des Confessions d’un Italien (1867) d’Ippolito Nievo aux Princes de Francalanza (1894) de Federico de Roberto (I Viceré), traduit en 2007 par Nathalie Bauer aux éditions Stock et présenté comme « le roman qui a inspiré le Guépard de Giuseppe

À première vue, le terme de monologue intérieur appliqué à ce texte peut surprendre, non seulement parce que dans une première impression globale le passage semble être le contraire de ce que ce terme signifie aujourd’hui – une technique très précise et très moderne – mais, à y regarder de plus près, sa forme grammaticale met en valeur la présence de l’auteur. Quant aux aspects formels, le passage se compose de deux parties inégales. La première va jusqu’à la phrase : « Elle trouva qu’il était

L’élaboration du personnage et le rôle qui lui est attribué diffère d’un auteur à l’autre. Beaucoup de romanciers explorent la conscience humaine, suite au développement de la psychologie et de la psychanalyse. On explore l’esprit humain grâce au monologue intérieur. Au XXème siècle, le personnage porte souvent un regard critique sur la société dans laquelle il évolue. Il est confronté à la violence du monde comme la Première Guerre mondiale, le colonialisme et le capitalisme. Il s’interroge aussi

la présence de ces clients en enfer, le garçon à tendance à traiter Garcin avec une certaine supériorité désinvolte. D ‘entré de jeu, il se départi de son devoir de réserve et se permet une appréciation déplacée avec l’exclamation ≪que vous êtes romanesque≫ (l.2). La question de Garcin ≪Fait-il jour ?≫ (l.42) s’attire, de la part du garçon, une observation ironique : ≪vous voyez bien≫ (l.44)la réponse lui apparaît évidente ; la question est donc stupide. On trouve également la didascalie ≪le garçon

discours entre Dom Juan, et Sganarelle, tiré de l'acte V de la pièce Dom Juan écrite par Molière et jouée en 1665, appartient au théâtre classique. Le monologue du mendiant correspond à l'intégralité de la scène 9 de l'acte II d'Electre, pièce jouée en 1937, écrite par Giraudoux, auteur connu pour ses associations entre le genre théâtral et romanesque. Le troisième extrait, où Marguerite accompagne son mari dans sa marche vers la mort, appartient au théâtre de l'absurde. Il s'agit du passage final

se révèlent parfois d’une efficacité douteuse : Clov suggère à certains moments que la lunette ne sert à rien, le fauteuil de Hamm est difficile à déplacer, et Hamm ne peut donc se mouvoir seul. Cet usage des objets rappelle fortement l’univers romanesque de Beckett (par exemple, dans Molloy, le personnage principal compense en partie son handicap par l’utilisation de béquilles et d’un vélo, etc.). ( relisez l’extrait de Molloy distribué en cours) B. Des objets souvent détournés de leur usage «

personnage qui monologue ),alors que l'exposition du Mariage est dynamique :les fonctions informations sont transmises en action (les préparatifs des noces ),lors d'un dialogue ,et plongent le spectateur "in médias res".Par ailleurs ,chaque scène offre une tonalité différente,en rapport avec le genre propre de la pièce .L'intrique amoureuse annoncées dans l'extrait du Barbier ,le déguisement et la posture du comte "sous la fenêtre de Rosine " annoncent une comédie galante ,une aventure romanesque .En revanche

passion amoureuse dans la mimèsis de l'éthos : l'amour propre de l'héroïne. Manuel Hatier page 172 : La Princesse de Clèves, livre III Principales notions : Rhétorique : la délibération (lien « argumentation ») Les discours rapportés : le rôle du monologue rapporté dans la mimèsis psychologique de l'héroïne. Le vocabulaire des passions Syntaxe : types et formes de phrases. Phrases simples et complexes. La période classique. Prolongement possible théâtre : Phèdre, Racine Texte 2 : L'illusion