Mouloud Feraoun

Orascom Télécom Algérie (OTA) (Djezzy) Société privée par actions Filiale (Orascom Telecom Holding SAE) 1A, Campagne Chekikène, rue Hamidouche Mohamed (ex : chemin Macklay), El Biar, Alger, Algérie Immeuble Djezzy , Centre ABC- Avenue Mouloud Féraoun, RN 5 Dar El Beida Alger- Algérie www.otalgerie.com Watania Algérie Télécom (Nedjma) Société privée par actions Filiale (KSC) (National Mobile Télécommunications Company) Cité des 1200 logements Dar el Beida Alger, Algérie www.nedjma.dz

stratégies afin d'atteindre son but, tout en maintenant son projet initial: L'Autobiographie. Par exemple, il s'agit de donner un "sous-titre": par exemple "roman" à une œuvre autobiographique ou à un récit d'enfance. C'est le cas du Fils du Pauvre de Mouloud Feraoun où les héros-narrateur porte un nom qui est l'anagramme du nom de l'auteur. Dans ce cas, l'auteur cherche à se raconter par le truchement d'un personnage "fictif" ou "romanesque". Il suffit de chercher "hors du texte" les détails autobiographiques

revendiquent ouvertement leur individualité et leur autonomie. Mouloud Feraoun, Mohamed Dib, Mouloud Mammeri, Malk Haddad, Assia Djebar et Ahmed Sefrioui introduisent dans leurs œuvres des personnages non stéréotypés, vus de l’intérieur. Cette nouveauté romanesque brise l’image que le colonisateur se fait des habitants des pays occupés. Le roman de ces années-là se présente souvent comme un témoignage : Le Fils du pauvre (1950) de M. Feraoun et Nedjma (1956) de Kateb Yacine marquent profondément la

Mensour ; à ne pas confondre aussi autobiographie et fiction autobiographique. Ex. : Le fils du pauvre de Mouloud Feraoun (l’auteur n’a jamais affirmé que son œuvre est une histoire de sa vie, le narrateur porte un nom qui n’est pas celui de l’auteur (Fouroulou) malgré quelques ressemblances phoniques, leur date de naissance n’est pas la même : le narrateur est né une année après la naissance de Feraoun). Par conséquent, le critique n’est autorisé à confondre entre les deux. Un autre exemple est celui

de proue. Cet ancien marin, devenu l’auteur de Angham El Djazaïr, fut assassiné par les militaires et son corps pendu avec deux de ses compagnons à un platane centenaire de la place de Tiaret. Le martyre des écrivains Réda Houhou (19111956) et Mouloud Feraoun (1913-1962), tous deux exécutés, illustre aussi d’une manière terrible la communauté de destin des artistes et auteurs avec le combat libérateur. Même s’ils n’étaient pas engagés dans les rangs du FLN et de l’ALN, leurs expressions, sinon leur

Maison de Mohamed Dib, où le petit Omar n’arrive pas à admettre l’expression « Nos ancêtres les Gaulois » dans un cours d’histoire adressée par M. Hassan, le maître de langue française d’origine algérienne, à ses élèves - et Le Fils du pauvre de Mouloud Féraoun où l’on assiste à la scène du premier jour de classe de Fouroulou en Kabylie, laquelle scène illustre la représentation stéréotypée mais laudative du Français, dit aussi le Roumi qui n’aime pas les personnes sales. En Tunisie, presque à la même

leurs écrits appellèrent la réaction des autochtones. Ahmad Sefrioui dans Le chapelet d'ambre (1949) et La boîte à merveille (1954) leur opposa ainsi une vision de la réalité marocaine de l'intérieur. on a classé Sefrioui, aux côtés des Algériens Mouloud Feraoun, Malek Ouary et Mohammed Dib dans ses débuts, qualifiant leur écriture d'"ethnographique" et les rangeant dans une période déterminée. Depuis cette classification fut, à juste titre, remise en question , dans la mesure où certains thèmes sont

Journaliste et écrivain algérien, il payera de sa vie ses idées libérales et ses prises de positions contre l’ordre établi dans son pays. Il sera assassiné, de sang froid, pour délit d’opinion, au même titre que d’autres auteurs tels que Mouloud Feraoun, en 1962, Youcef Sebti en 1993 et Rachid Mimouni. Homme public dont le métier est l’écriture, voici deux raisons, pour le moins, qui nous paraissent plausibles, et qui seraient à l’origine de la motivation de l’écrivaine d’avoir offert

were associated with the algérianistes. It was not until after 1950 that native Algerian writers made their mark, particularly in fiction. Novels by the ‘Generation of 1952’ which included Mouloud Feraoun (Le Fils pauvre, 1950), Mohammed Dib (the Algérie trilogy, 1952–7), Kateb Yacine (Nedjma, 1956) and Mouloud Mammeri (La Colline oubliée, 1952) were often autobiographical in inspiration, sought to correct the view of Algeria presented by Franco-Algerians and raised issues of biculturalism and colonialism