Mécanique Et Mystique Bergson

de démonstrations stupéfiant le commun des mortels. Inutile de recommencer l’histoire du paradoxe du menteur. La fascination exercée par les paradoxes est une sorte de maladie infantile de la philosophie, à moins qu’elle n’en soit l’aboutissement mystique. Gageons que l’âme du sage soit sans cesse émerveillée par les apparences poétiques de la raison, consciente que cet émerveillement n’est que de courte durée, telles ces plaisirs éphémères que les jours nous apportent. Inversement, l’extase provisoire

plus discutables. Déduire l'action d'aucun motif, c'est la faire résider dans le pur réflexe, dans la réaction, l'impulsion, le machinal. On retombe dans cette soit disant "liberté animale", définie comme spontanéité, et qui n'est en fait que pure mécanique instinctive. La liberté est la caractéristique d'un choix, d'une décision ; or, dans l'indifférence, n'a-t-on pas remplacé la décision par l'impulsion ? Ainsi, comme le note Leibniz, Choisir arbitrairement ne témoigne pas de notre liberté : c’est

Sociologie et philosophie en 1924 donc apres la mort de Durkheim. II ) Elements biographiques et bibliographiques 1°Elements biographiques Il est né a Epinale en 1858. Il reussira le concours d'entré a normal supperieur en 1878 en meme temps que Bergson et Jores. Il est un eleve brillant. En 1887, il va obtenir la chaire de pédagogie et de sciences sociales a l'université de Bordeaux alors qu'il n'a publié que 3 articles dans la revue philosophique. Il va utiliser son enseignement pour approfondir

____________________________________________________________ _____________________ Vers 1890-1891, Paul Valéry subit «le choc» de Rimbaud, mais en s'opposant à l'idée qu'on se faisait alors de ce «passant considérable» : au lieu de voir en son oeuvre les résultats d'une expérience mystique, il admira celui qui, sans tradition, osa, par sa seule force intellectuelle, faire sombrer les catégories logiques au profit d'un état d'universelle et féconde inconscience, au profit de ce sommeil sauveur dont “Une saison en enfer” fait l'éloge

la notion de progrès. Si pour les romantiques la modernité était jusque là située du côté du progrès, Baudelaire se rend compte que les deux notions et leurs rapports deviennent vite problématique. Le progrès ne relève pour lui que d’une société mécanique et bourgeoise, ce qui est très péjoratif. C’est pour cette raison qu’il déplace le concept de modernité dans un cadre esthétique à travers le personnage du peintre Constantin Guys. Pour Baudelaire, le beau ne peut se manifester que hors du temps

147) et on peut comprendre qu’il s’agit des planches du théâtre. “En attendant Godot” présente d'ailleurs plusieurs fois du théâtre dans le théâtre : Vladimir et Estragon font plusieurs fois un numéro d'enfilement de lieux communs, de répétitions mécaniques (pages 20 [entêtement d'Estragon], 28, 33, 37, 40, 56, 61, 71, 78-79, 101, 105, 106, 109, 127, 128, 149), se livrent à des pantomimes (pages 14, 15, 49, 59-60, 66, 68, 74, 98, 113, 117, 121-122, 129, 136, 150, 152-153), Pozzo cabotine (pages 48

147) et on peut comprendre qu’il s’agit des planches du théâtre. “En attendant Godot” présente d'ailleurs plusieurs fois du théâtre dans le théâtre : Vladimir et Estragon font plusieurs fois un numéro d'enfilement de lieux communs, de répétitions mécaniques (pages 20 [entêtement d'Estragon], 28, 33, 37, 40, 56, 61, 71, 78-79, 101, 105, 106, 109, 127, 128, 149), se livrent à des pantomimes (pages 14, 15, 49, 59-60, 66, 68, 74, 98, 113, 117, 121-122, 129, 136, 150, 152-153), Pozzo cabotine (pages 48

d'influence est très vieille. L'esprit agit sur le corps quand il le veut (ex: « Je lève le bras ») et l'es^rit agit sur le corps sans le vouloir (ex : « je me présente à une épreuve et j'ai mal au ventre »). → Selon Descartes on explique ça par une mécanique corporelle avec la liaison avec l'esprit. C'est le domaine de la passion. Il y a une réaction. La passion est un domaine d'action réciproque. → Selon Freud, il y a une pensée derrière tout ça, mais une pensée qui n'est pas conscient. C'est l'inconscient

spéciale. Finalement la vie de l'âme, toutes les émotions fines et retenues, toutes les espérances, toutes les craintes, toutes les forces morales qui engagent un avenir ont une différentielle verticale dans toute l'acception mathématique du terme. Bergson dit dans La Pensée et le Mouvant (p. 37) que l'idée de différentielle leibnizienne ou plutôt l'idée de fluxion newtonienne fut suggérée par une intuition philosophique du changement et du mouvement. Nous croyons que l'on peut préciser davantage

but à obtenir au moyen de la science est due au chancelier Francis Bacon. Le programme est resté actuel, au moins jusqu'à certaines tendances de l'écologie. Il reprend un vieux rêve dont les racines sont bibliques, mais qui avait pris une inflexion mystique chez les Pères de l'Eglise. Il y croisait le projet philosophique d'une amélioration morale de l'homme par un travail sur soi. Le projet d'une modification de la nature est antérieur à la physique galiléenne; il remonte à la magie de l'Antiquité