Négation de la Shoah

l’humanité, dont le résultat fut d’imposer la domination de la barbarie contre la civilisation. Les peuples d’Afrique ont vécu une terrible violence du fait colonial avec des morts, des expropriations, des privations de liberté et surtout une négation profonde de la dignité humaine par la domination politique, économique et culturelle. Les chiffres de cette période sont éloquents d’horreur. Pour procéder plus facilement au pillage systématique des ressources du continent africain, les colons

était déjà en marche avec les activités des Einsatzgruppen, le camp de Chelmno ainsi que d’autres camps qui furent pratiquement achevé de construire durant la fin de l’année 1941. La conférence marqua une étape décisive dans la mise en œuvre de la Shoah, en confirmant le contrôle de l'ensemble des tueries par la SS et en lui assurant la collaboration et le soutien de l'ensemble de l'appareil d'État. Le camp de concentration et d’extermination le plus grand mais aussi le plus redoutable fut celui

française dans la déportation des juifs de France pour faciliter le retour de l’ordre. Ainsi, les collaborateurs sont condamnés en vertu du code pénal mais pas pour antisémitisme. La société française est peu réceptive aux témoignages sur la Shoah que les survivants juifs rassemblent dans des « livres de souvenir », des « mémoires d’outre-tombe ». Les Français ne veulent pas entendre ou imaginer. Annette Wieworka parle de « grand silence », Simone Veil explique « qu’on ennuyait »

l'invention de nouvelles armes ( bombe atomique..). ✔ La guerre d'occupation contre les civils : ce sont de crimes contre l'humanité commis en grande partie par les troupes allemandes mais aussi par les troupes Japonaises. Le point d'orgue en est la Shoah qui fait environ 5,5 milions de morts. ✔ La guerre étendue concerne réellement 3 continents, ce qui n'était pas le cas en 14-18. ✔ La gerre a duré 6 ans et donc deux ans de plus que la première guerre mondiale. Les deux pays vainqueurs

d’en être un pour son auteur. La violence peut puiser sa légitimité dans des raccourcis étonnants : si Auschwitz a été un crime contre l’Humanité, quiconque touche à un être humain est en bonne voie pour refaire Auschwitz. Ainsi, en banalisant la Shoah, on n’a plus à comprendre pourquoi c’est aux Juifs qu’on s’en est pris tout spécialement et on peut, encore une fois, retourner l’Histoire contre eux (c’est le « Heil ! Israël ! » de Dieudonné), trouvant une justification aux attentats terroristes

génocide resurgit en France en particulier. La mémoire du conflit est revisitée au début des années 1970. Le cinéma permet de nourrir l’engagement du présent pour la mémoire de l’extermination avec des films tels Holocaustde Marvin Chomsky (1978) et Shoah de Claude Lanzmann (1985). Le travail de l’historien américain Robert Paxton relate comment le régime de Vichy a insisté pour collaborer avec l’occupant et accélère le travail des chercheurs sur cette période. 2. La mémoire juive du génocide et le retour d’une mémoire occultée

génocide resurgit en France en particulier. • La mémoire du conflit est revisitée au début des années 1970. Le cinéma permet de nourrir l’engagement du présent pour la mémoire de l’extermination avec des films tels Holocaust de Marvin Chomsky (1978) et Shoah de Claude Lanzmann (1985). • Le travail de l’historien américain Robert Paxton relate comment le régime de Vichy a insisté pour collaborer avec l’occupant et accélère le travail des chercheurs sur cette période. 2. La mémoire juive du génocide et le retour d’une mémoire occultée

graver dans le coeur des hommes afin que personne n’oublie. A plusieurs reprises, l’auteur insiste sur cette idée. L’anaphore « n’oubliez pas », à l'impératif renforcée par l’emploi de l’adverbe négatif « non », placé en tête de vers et qui double la négation révèle cette volonté. De plus, l’utilisation des impératifs « gravez » et « pensez-y » exhorte le lecteur à ne pas oublier. Le titre shemà renvoie à une référence biblique : il signifie en hébreux « écoute » et est le premier mot d’une prière

traumatismes laissés par la guerre, à commencer par là division de la France entre résistants et collaborateurs, élabore une politique mémorielle visant à mettre en valeur l'unité de la nation. Ainsi cette politique mémorielle est fondée sur une double négation : minimiser le rôle des alliés dans la libération au profit des Français eux mêmes et nier la légitimité du gouvernement de Vichy en minimisant la collaboration au profit de la résistance. Mais à partir des années 70, la mémoire de la seconde guerre

............ 17 1/ Felix Nussbaum et ses maîtres ......................................................................... 17 2/ L’art et la Shoah ................................................................................................ 18 Réponses à des questions que pourraient se poser les enseignants .............. 18 D’autres artistes de la Shoah ........................................................................... 21 3/ Outils ...................................................