Neutralité axiologique

théorie pure est à l’abri de critique », L’épistémologie juridique, « Que sais-je ? », 1994, p. 101. 6 Sur les caractères neutres et l’objectif de la théorie positiviste du droit, voir M. Tropper : « Entre science et dogmatique, la voie étroite de la neutralité », Théorie du droit et science, PUF « Leviathan », 1994, p. 311 et s.LA THÉORIE DU DROIT ET LE PROBLÈME DE LA SCIENTIFICITÉ 305 [p. 303-326] W. SABETE Arch. phil. droit 43 (1999) conçoit la théorie du droit : une théorie scientifique, objective

leur fonctionnement, où, à l'inverse, de l'entraver, comme c'est le cas pour Selznick. Une telle sociologie sort donc nécessairement de l'idéal de neutralité axiologique tel que défini par Weber, et occulte les problèmes que l'organisation pose vis à vis de toute finalité autre que celle qui commande la recherche. Ce renoncement à la neutralité axiologique n'est pas nécessairement gênant : il peut être conscient et théorisé, et ainsi enrichir la recherche en ouvrant la voie à d'autres théorisations

pas de critère de classement qui permettrais d'ordonner les différentes cultures en les hiérarchisant!" > Démarche de RELATIVISME CULTUREL (démarche qui n'est pas sans danger). WEBER prône, lui, la "neutralité axiologique" > le sociologue doit avoir une posture OBJECTIVE. Cette neutralité qui est souvent adoptée par les sociologues et anthropologues, présente tout de même un risque de dérapage vers un ethnocentrisme inversé! (accepter tout, au nom duquel toutes les cultures se valent. Exemple

sciences et les politiques sociales. En 1908 il fonde avec Tönnies et Simmel la Société allemande de sociologie. Les relations au sein de la SAS vont se tendre et il démissionne en 1912 du comité directeur faute d’avoir pu en obtenir la « neutralité axiologique »que, selon lui, doit respecter le savant. En 1910 il prend position contre l’idéologie raciste au congrès de la Société allemande de sociologie. En 1913 il publie l’article « Sur quelques catégories de la sociologie compréhensive » qui est

subjectivisme et le compréhensive, quand on utilise cette méthode soit on interroge l’individu soit on essaye de se mettre à sa place par exemple pour étudier une période antérieure, le problème c’est qu’on peut être trop subjective et arbitraire ; la neutralité axiologique, c’est à dire, qu’une science ne peut imposer se qu’il convient de faire à individu , dans un second temps il faut comparer les résultats aux statistiques ; une démarche basée sur la recherche d’un type idéaux, Weber considère que la réalité

philosophe s'interrogeant avec une inquiétude assumée sur la précarité des valeurs, l'attitude axiologique incarnant l'idéal d'objectivité face à la variabilité et à la contingence, au conflit et à la subjectivité des valeurs : Y isolement. Dès lors que le doute avait surgi quant à l'existence d'un ciel étoile de valeurs fixes, objectives et transcendantes, qu'avait décliné la croyance à un univers axiologique immuable sur lequel Max Scheler avait fondé sa philosophie des valeurs, l'arrachement médité

le comprendre), qui se distinguera nettement de la démarche analytico - déductive de Durkheim. L’observateur peut ici se servir de ses connaissances, de son vécu, sans émettre de jugement normatif pour autant (c’est ce que l’auteur nomme la neutralité axiologique). En elle-même, la notion d’action sociale s’inscrit dans une interprétation interactionniste (dont Goffman fera l’objet de son étude). L’action est sociale dès lors que l’individu motive son action par rapport aux actions des autres. Ainsi

recherche scientiqfique elle-même peut être soumise à certaines idéologies Parce qu’elles étudient la matière, les sciences exactes (empiriques et expérimentales) sont-elles pour autant débarrassées de toute interférence subjective ? La «neutralité axiologique», selon l’expression qu’emploie Max Weber pour désigner l’absence de position idéologique du chercheur (celui-ci est censé n’émettre aucun jugement de valeur sur l’objet qu’il étudie ; ses recherches sont uniquement guidée par la visée de

ou malheureusement l’usage du langage à la visée d’un accord entre les termes de la relation. Notons que cet usage vise à vérifier soit un accord ou un désaccord sur ce « à propos de » quoi il est. Ce quelque chose perd en quelque sorte de sa neutralité, plus exactement il est investi d’une valeur relationnelle. La vérité s’étend ainsi à un réseau tripartite ou se côtoient monde objectif, social et subjectif. Le monde objectif correspond à la totalité de ce qui est effectif ou pourrait l’être

auraient une valeur circonstanciée en fonction de celui qui les énonce et de la façon dont il est parvenu à se les forger. Toutes les opinions ne se valent donc pas. Certaines se valent lorsqu’elles sont d’une égale nullité de valeur et d’une neutralité axiologique. D’autres se valent également : celles qui concernent des objets au-delà de l’expérience possible, et qui méritent une égale considération, justement parce que leur vérité est indiscernable. Cependant il existe des opinions qui peuvent être