Nietzsche La Presse

■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ FICHE ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ ■ La violence et les jeunes É t ymo l o gie/D éfi ni ti on/ Hi s toi r e Du latin : vis ; la force. La violence implique un rapport de forces avec autrui. Pour Nietzsche, lorsque cette violence est maîtrisée, nous devons parler de puissance (La volonté de puissance). S u j et p ro p o sé Grâce au progrès, les enfants sont mûrs de plus en plus tôt et les filles sont désormais pubères à 10,5 ans. Par contre l’entrée

l'humanité. Contrairement aux animaux qui naissent déjà formés et caractéristiques de leur espèce, l'homme doit lentement mûrir. « Un enfant est un candidat à l'humanité, mais il n'est qu'un candidat. » écrit Henri Piéron. Mais si l'homme a à peu près totalement perdu son instinct, il possède un pouvoir bien plus grand : celui de penser. Grâce à cette faculté, il peut regarder au-delà du monde sensible, au niveau du monde intelligible de Platon. Baudelaire écrit dans le poème Élévation : « Au-dessus

Tocqueville non sans une certaine nostalgie, et « ils rencontrent la concurrence de tous. La borne a changé de forme plutôt que de place. Lorsque les hommes sont à peu près semblables et suivent une même route, il est bien difficile qu’aucun d’entre eux marche vite et perce à travers la foule uniforme qui l’environne et le presse » (D. A., ii, p. 193). Paradoxalement, l’individualisme démocratique s’accompagne d’un conformisme et d’une certaine 4 Cf. Constant B., De la liberté chez les Modernes

pensée, alors il peut paraître étonnant d'y voir une limite possible : pourquoi pourrions-nous ne pas penser ce que nous voulons ? L'expérience nous donne à voir cependant que certaines pensées sont condamnables, voire dangereuses. À y regarder de plus près, on constate même le danger qu'il pourrait y avoir à penser et peut-être même à préméditer une idéologie destructrice. Autrement dit, tout doit-il pouvoir être objet de pensée, à ce point qu'aucune pensée ne pourrait être qualifiée ni de dangereuse

divertissements des jeux que parce qu'on ne peut demeurer chez soi avec plaisir. Mais quand j'ai pensé de plus près, et qu'après avoir trouvé la cause de tous nos malheurs, j'ai voulu en découvrir la raison, j'ai trouvé qu'il y en a une bien effective, qui consiste dans le malheur naturel de notre condition faible et mortelle, et si misérable, que rien ne peut nous consoler, lorsque nous y pensons de près. Quelque condition qu'on se figure, si l'on assemble tous les biens qui peuvent nous appartenir, la royauté

nous ne connaissons pas. C'est ainsi que l'on peut comprendre le roman d’Albert Camus, l'Étranger. Inversement, l'autre est perçu dans sa caricature, qui simplifie tout, gomme les singularités et les différences. L'opinion n'est pas à un paradoxe près : ne demeurant qu'au plan du « simple entendement » elle traque la différence pour en faire une caricature, c'est-à-dire, au fond, pour ramener le complexe au simple. C'est ainsi que l'opinion n'est pas très coûteuse en spéculation et qu'elle possède

Walras et Pareto ( Fondation de l’école libre des Sciences Politiques en 1872 B. Les crises de conscience fin de siècle 1. Les attaques contre le positivisme et le scientisme ( 1870 : Attaque du positivisme par Lachelier ou Nietzsche. ➢ Nietzsche, Ainsi Parlait Zarathoustra : Démystifie la science en critiquant le rationalisme. Exalte la volonté de puissance en essayant de faire prévaloir la morale du surhomme (Influence du Gide ou D’annunzio) ➢ Limites de la science o

par un ressort en 1500. Entre 1658 et 1659, c'est le néerlandais Christian Huygens qui a l'idée de réguler les horloges au moyen d'un pendule, afin de rendre la mesure plus précise. Il s'agit, en appliquant la formule de l'isochronisme, de placer près du point de suspension du pendule deux « joues » cycloïdales obligeant le pendule à parcourir le cycloïde concave ; le cycloïde étant la courbe décrite par le point d'un cercle roulant sans glisser sur une droite (doc. 1). doc 1 doc 2

littérature, le journaliste était devenu « l’historien du présent », selon la formule d’Albert Camus, comme on pourrait dire de l’historien qu’il est le journaliste du passé. La boucle était ainsi bouclée. La presse réalisait l’idéal démocratique. Et la démocratie, en retour, idéalisait la presse. Il fallut très vite déchanter. Les désillusions, plus nombreuses d’année en année, ont pris le pas sur cet espoir que les journaux avaient fait naître. Un siècle après que le journal qui s’appelait alors

détruire l'ordre social, d'un refus absolu qui n'a pas trouvé d'autre moyen de s'exprimer. Le dernier chapitre s'intitule « Vers une pensée de l'inachèvement ». L'au teur montre cette pensée en germe chez Marx, Kierkegaard, Nietzsche, Hei degger, mais aussi, plus près de nous, dans les sciences humaines, et propose une anthropologie « dialectique » et « synthétique » centrée sur l'étude de l'entrée dans la vie. G. Lapassade souligne que seul le concept de l'inachève ment pourrait fonder une