Nietzsche La Volonté De Vérité Le Gai Savoir

invariablement : "Paraphrase suivie de quelques remarques disparates" (note = # 4/20) voir ci-dessous quelques exemples d'explications complètes : méthodologie de l'explication de texte philosophique 5 1. 1er exemple : Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation. Tout vouloir procède d’un besoin, c’est à dire d’une privation, c’est à dire d’une souffrance. La satisfaction y met fin; mais pour un désir qui est satisfait, dix au moins sont contrariés; de plus, le désir est long, et

philosophie est l'amour (et donc la recherche) de la sagesse et du savoir, il semble que par essence sa méthode soit le questionnement fruit de l'étonnement et que son but soit la vérité, c'est-à-dire une connaissance reconnue indiscutablement comme juste. Aristote (384-322 av. JC) le dit d'ailleurs très clairement dans La Métaphysique, livre α, 920 b 20 (trad. J. Tricot) : "la philosophie est appelée la science de la vérité". Il n'est donc pas étonnant que nous commencions notre programme par

Montaigne, Diderot), voire facile (Épicure) et les pessimistes pour qui il est difficile (Rousseau), voire impossible (Pascal, Schopenhauer, Freud). D'autres comme Kant condamnent la recherche du bonheur (comme s'opposant à la morale) ou comme Nietzsche la critiquent comme une fuite devant le tragique de la réalité, lui préférant l'expérience de la joie. 1/ Point de vue convergent  (optimiste) : EPICURE (3eme s av jc) : Le bonheur est le "plaisir en repos" de l'âme (sérénité) qui naît spontanément

Comme l'affirme Luc Ferry dans La Naissance de l'Esthétique, la vocation essentielle de l'art est d'incarner une vérité tenue pour supérieure. Les démocraties humaines questionnent la profondeur et la richesse du génie humain. Avant le XVIIIe, l'Art est intimement lié au divin. L'artiste est un intercesseur entre deux mondes: l'au-delà et le réel terrifiant. Il est au service d'une vérité qui le dépasse. La notion d'auteur n'existe pas. Les artistes ne signent pas les oeuvres. Le monde ne "consomme"

l’attitude qui consiste à invoquer des prétextes pour ne pas assumer la responsabilité de ses actes « l’homme est condamné à être libre ». II. L’expérience cartésienne du cogito A. Le Projet de Descartes Il a pour but de reconstruire le système du savoir sur des bases solides. Il faut revenir au climat intellectuel du 16° siècle, de la renaissance. Il y a une redécouverte des philosophies de l'antiquité, de Platon, de Lucrèce, disciple d’Epicure. C’est aussi l'époque des grandes découvertes de nouvelles

transgressive  du  sacré,  celle  de  l’éro sme  sans  doute,  mais  plus  encore  celle  du  diony ‐ siaque  qui  est  volonté  de  puissance  et  augmenta on  du  sen ment de vie. Parce que la pilosité a este de l’énergie  vitale  commune  à  l’humain,  à  l’animal  et  au  végétal,  elle  est la « part maudite », l’expression de la grande santé qui,  pour Bataille  lecteur de Nietzsche, s’inscrit en faux contre  les  puritanismes  anciens  ou  actuels  qui  caractérisent  les  idéaux ascé ques. Déchet de la civilisa

mœurs, mais on peut garder une réserve, passer la morale par le crible de la raison n'est-il pas réducteur? Voir tyrannique, cruel. Avec la raison on vide la morale de son contenu puisqu'elle devient formelle, rationnelle. Ex: je dois toujours dire la vérité (peu importe les circonstances), cacher un fuyard mais devoir dire où il se trouve à ses poursuivants: BUG! (Kant construit la morale sur la raison, on se comporte comme un être rationnel mais pas comme un être humain, comme un être formel. Ce formalisme

ce qui est en vérité, comme le voyageur perdu dans le désert l'est par le mirage d'un oasis, il nous arrive d'être victimes de l'illusion, c'est-à-dire d'être dans l'erreur involontairement. La liberté, est pour nous, de façon simple, un terme qui désigne celui ou celle qui n'est ni esclave ni prisonnier ; être esclave, c'est devoir obéir à ce que quelqu'un qui n'est pas moi veut, c'est dépendre d'une volonté étrangère à la mienne ; être prisonnier, c'est encore dépendre d'une volonté qui m'est extérieure

Ce débat philosophique sans parole porte sur la question de savoir où se situent la vérité et le réel. Platon, le doigt levé, représente le philosophe de l’idéal alors qu’Aristote, la main dirigée vers le bas, croit plus en la logique et surtout en la physique et la nature. On se retrouve déjà ici face à un paradoxe : la vérité est-elle dans le monde sensible ou non ? De même, est-ce que les phénomènes peuvent permettre de trouver la vérité ? Le phénomène, d’après son étymologie grecque, signifie en

http://www.cairn.info/article.php?ID_REVUE=RPHI&ID_NUMPUBLIE=RPHI_054&ID_ARTICLE=RPHI_054_0503 Nietzsche ou la relève de la métaphysique : langage et traduction philosophique par Mathieu KESSLER | Presses Universitaires de France | Revue philosophique de la France et de l’étranger 2005/4 - Tome 130 - n° 4 ISSN 0035-3833 | ISBN 2130552889 | pages 503 à 521 Pour citer cet article : — Kessler M., Nietzsche ou la relève de la métaphysique : langage et traduction philosophique, Revue philosophique de