Ordonnance De Moulins Février 1566

éminent du roi, c'est-à-dire le domaine originaire, ce pouvoir est gérer en régie par les intendants du roi. Parallèlement fut crée un domaine utile, qui lui, fut confier au vassaux du roi. Au XVIème siècle, changement radical, l’édit du MOULIN en février 1566 posa le principe d’inaliénabilité. Ce principe à une conséquence importante du point de vue juridique. Le domaine royal est qualifié de domaine de la couronne. Ce changement d’appellation détache le domaine de la personne du roi, le domaine

problème pour savoir qui est propriétaire, tout ce qui est à l'Etat est au roi et tout ce qui est au roi est à l'Etat. Réglementation particulière par l'édit de Moulins en 1566, il est réalisé à la suite de la réunion des Etats généraux dans la ville de Moulins, cet édit va contenir un régime juridique des biens du domaine de l'Etat. L'édit de Moulins rappelle et édifie en règle fondamentale du royaume une règle qui dit que les biens du domaine de la couronne sont inaliénables. C'est l'église qui a voulu

coutumes : pour faciliter la connaissance -> Ordonnance de Montils-les-Tours de 1453. Mais ouvrage très lent, réalisé au cours du XVIe siècle à la suite de nouvelles interventions royales. Coutume de Paris (=coutume princesse) rédigée en 1510 fut considérée comme le droit commun coutumier, sous l’impulsion du parlement de Paris qui a influencé le code civil. * Les parlements Cours judiciaires souveraines : Ils enregistraient les ordonnances royales et jugeaient les litiges. Le parlement

plusieurs ordonnances ont été rendues (les ordonnances de COLBERT notamment). Ce sont des premières initiatives d’uniformisation du droit sur le territoire. On met ainsi terme à cette différence entre droit coutumier et écrit. 4. Le rôle de la doctrine Il a été considérable, elle a jouée un grand rôle notamment à partir du XVIème siècle et on a vu un effort pour rassembler, synthétiser, d’ordonner toutes les réglementations existantes sur le territoire. a. Charles du Moulin (1500-1566) Il

pays de droit écrit suivent le droit romain de Justinien, et les pays de droit écrit sont fidèles au droit ancestral. Les pays de droit écrit sont au sud, et les pays coutumiers sont au nord. On trouve cette division pour la première fois dans une ordonnance royale de Saint Louis de 1251. À partir de cette date, cette expression restera (pays de droit écrit / coutumier). Il faut y apporter quelques nuances. Il n’y a pas de rejet total au nord ni d’acceptation totale au sud. Les choses ne sont pas si

accomplis c'est-à-dire le jour de ses 14 ans. En attendant la majorité, fiction juridique selon laquelle le roi est toujours réputé majeur donc c’est le roi et seul le roi qui est reconnu comme dépositaire de la fonction royale. Toutes les ordonnances sont au nom du roi donc les décisions sont incontournables. Ainsi, on permet l’administration de la couronne. III – Les conséquences du principe de la continuité de la couronne :

centralisée, appliquée sur tout le royaume. Ordonnances célèbres : Ordonnance de François 1er de Villers-Cotterêt en 1539 : utilisation de la langue française dans les contrats, procédures. Ordonnance de Moulin en 1566 du chancelier Michel de l'Hospital : utilisation de la preuve par écrit pour les contrats, à l'origine de la règle de l'article 1341 du Code civil. Ordonnances de Colbert sous Louis XIV, reprises par le droit napoléonnien : ordonnance criminelle ( 1670 ) qui inspira le code d'instruction

pays de droit écrit suivent le droit romain de Justinien, et les pays de droit écrit sont fidèles au droit ancestral. Les pays de droit écrit sont au sud, et les pays coutumiers sont au nord. On trouve cette division pour la première fois dans une ordonnance royale de Saint Louis de 1251. À partir de cette date, cette expression restera (pays de droit écrit / coutumier). Il faut y apporter quelques nuances. Il n’y a pas de rejet total au nord ni d’acceptation totale au sud. Les choses ne sont pas si

de guerre, prendre toute ordonnance qu’il estime bonne pour le Commun profit. En revanche, la théorie générale de l’ordre royal dit, « en temps de paix le Roi peut prendre ordonnance mais après avoir consulté son Conseil ». 16/10/09À la fin XIVème siècle, l’autorité normative du droit s’est imposée et s’impose de plus en plus au point que le juriste Boutillier, écrit dans son coutumier « sachez que le roi de France, qui est Empereur en son royaume peut faire ordonnance qui tienne et vaille loi

considéré comme le propriétaire du royaume mais comme l’administrateur donc il ne lui est pas possible de céder une partielle de son royaume. « Le domaine royal est inaliénable et imprescriptible sous peine de nullité de plein droit. » (Edit de Moulins de 1566). La fortune du roi se confond avec le domaine royal. Il est pourtant arrivé que le roi mette en gage des biens qui appartenaient à la couronne (bijoux…). II. Le sens du sacre Il correspond au couronnement. Le roi est roi dès que le roi