Paradoxe Relativisme Culturel

de guerre a donc imposé à l’auteur une adaptation méthodologique, une obligation de faire une anthropologie à distance. Pour présenter Ruth Benedict, il est important de dire qu’elle a été élève de Franz Boas dont les idées, notamment de relativisme culturel, l’ont particulièrement influencée. On sait aussi de Franz Boas qu’il était un fervent partisan de la pratique de terrain. De ce fait, j’insiste encore une fois sur ce point, l’étude du Japon faite par Ruth Benedict est une étude à distance

principalement dans l’anthropologie culturelle américaine du début du XX ème siècle. Pour la résumer, la culture c’est l’ensemble des manières de vivre c’est à dire de sentir, d’agir et de penser d’une population donnée, d’un peuple, d’un groupement humain à l’intérieur même d’un peuple. Cette définition est plus large : la cuisine fait partie de culture, le vêtement fait partie de la culture – être en complet-veston ou en djellaba, ce sont des éléments culturels qui différencient. De même les activités

sont véhiculées par l’éducation et qui permettent de juger ce qui est bon et ce qui est mauvais. [Annonce du sujet à partir des définitions] Le problème est qu’il n’existe pas une seule culture mais que chaque culture est confrontée à une diversité culturelle indéniable. Dès lors, quand un individu rencontre une culture qui lui est étrangère il fait l’expérience de pratiques et de valeurs qui créent une rupture avec ce à quoi il a été habitué. Le risque inhérent à cette confrontation est alors que cet

classer l’autre en général, à l’hôpital il faut faire attention à l’étiquetage ou préjugés pendant les présentations des patients ou autre personnel soignant (ex : Voici Mr X, il a telle maladie, il est un peu fatiguant…) A contratrio le RELATIVISME CULTUREL consiste à considérer ses propres modèles commes des modèles parmis d’autres. * ethnocide : Tuer la culture d’une population Tuer une culture par l’éducation, la politique, l’économie, la mondialisation. (ex : La culture occidentale

humanistes à placer l’homme au centre de toute chose. Plan : Dans un premier temps, nous verrons que l’émergence du relativisme induit à un nouveau type de cité qui diffère de celle que dépeignaient Platon et Aristote. Dans un deuxième temps, nous nous pencherons sur la juste mesure que la vision anthropocentriste tend à établir. 1) Relativisme culturelle Le relativisme culturel est une thèse peu défendue avant le XIXe siècle. Il peut se retrouver, d'une certaine façon, chez Hérodote, en ce

entendu, les personnes qui ont un code moral très ferme, penseront qu'eux seuls sont dans la vérité et que tous les autres sont dans l'erreur. C'est précisément à cette idée que s'oppose le relativisme moral: un comportement n'est bien ou mal que du point de vue de celui qui le croit bien ou mal. Par contre, le relativisme moral a une limite. En effet, cette attitude d'ouverture, repose sur une valeur bien déterminée: la tolérance. Ainsi le relativiste moral, ne peut pas remettre en question la tolérance

moments votre argumentation. Si le bien et le mal sont des conventions relatives à chaque culture, nous ne pouvons plus juger de rien en dehors de la culture à laquelle nous appartenons. On risque d'être contraint d'accepter, au nom d'un certain relativisme culturel, l'accomplissement d'actes que nous jugeons mauvais. Si au contraire le bien et le mal ne sont pas des conventions alors chaque homme est capable d'en juger par lui-même. Bien et mal sont des valeurs rationnelles qu'ils faut savoir reconnaître

sur des vérités morales ? A priori, non. Or, le fait d’accepter les choix d’un individu, serait ce plus ou moins une vérité morale ? Ainsi, on se permet de poser l’hypothèse : « Peut t’on s ‘accorder sur des vérités morales ? » Le relativisme culturel est le privilège de l’utilité, le succès de la modernité et le fait de respecter son peuple et s’approprié le droit de juger autrui. Montaigne disait : « Nos croyances morales, déterminées par une coutume particulière, nous semblent au contraire

supérieurs aux autres ? Cette attitude à sa source dans l’ethnocentrisme, cette pensée consiste à prendre la culture de son peuple comme centre de référence et à tout juger à partir d’elle, il n’est donc pas étonnant que tout ce qui s’écarte des normes culturelles de son peuple, apparaisse anormale et donc finalement barbare. L’ethnocentrisme a deux raisons principales : Il repose sur une illusion difficilement évitable qui consiste à naturaliser sa propre culture. Se croire supérieur aux autres est une

scepticisme Quand on affirme que quelque est bien ou mal, cela dépend des habitudes que l'on nous a transmis. Pour un sceptique il n'y a pas de vérité absolue. Il y a aussi la vérité relatif : dépend du contexte, des points de vue, culture. Il y a le relativisme moral : c'est affirmer que le bien et le mal n'existent pas, il ne commence jamais une phrase en disant « c'est bien de .. » « il faut.. » Un philosophe sceptique, n'a pas d'avis constructif, aucun conseil et aucun projet. III. Qu'est ce qu'une