Parlementarisme Rationnelle

figer dans l’Etat La cristallisation de la bureaucratie et l’émergence de la rationalisation. Invention de la démocratie : instauration d’une classe (la bureaucratie) qui progressivement va s’autonomiser du souverain : naissance de la légitimé rationnelle légale. Ce qui va tenir une société, justifier l’obéissance, c’est la rationalité et la légalité du commandement et plus le bon vouloir du prince. L’avènement des régimes parlementaires (fin 18e – début 19e) et l’émergence de la professionnalisation

l’organisation de la société réside dans un dépassement du libéralisme et une réaction contre l’individualisme. Le souci des malheureux, le désir de corriger l’injustice et l’inégalité, de fonder une société sur des bases plus justes et aussi plus rationnelles, la volonté de compléter la démocratie politique représentée par la République par la démocratie sociale. Voilà, les racines et les composantes de l’esprit républicain. La proclamation du droit du travail, une organisation équitable du crédit,

l'existence d'une seule puissance politique au sens, fort du terme, d'une seule volonté, d'un seul maître du jeu politique. Ce rôle échoit naturellement à l'institution qui bénéficie d’une légitimité plurielle, religieuse, historique et légalo-rationnelle ; le Roi. Qu'on fasse référence au texte de la Constitution, à la symbolique politique ou à la pratique des institutions, le pouvoir se trouve hé à la personne du Roi qui le détient et l'exerce en même temps. Dans ce sens le pouvoir n'est pas

responsabilité pénale des ministres 42 B - La modélisation du régime parlementaire 42Le bicéphalisme de l’exécutif 42 La responsabilité politique du cabinet 43 Le droit de dissolution 43 C - Les déclinaisons du régime parlementaire 44 Le parlementarisme majoritaire 44 Le parlementarisme rationalisé 44 Le régime présidentiel américain : (Page 218-233) 45 A - l’agencement des pouvoirs publics aux Etats Unis. 45 La distribution des pouvoirs : 46 a) Un exécutif monocéphale : 46 b) Un parlement bicaméral : 46 c) Une

traduit également par l'abolition de la féodalité : les Qin font abattre les clôtures et ouvrir les champs, afin de détruire ce qui faisait la puissance des familles nobles ; ils remplacent les coutumes et les droits locaux par un ordre uniforme et rationnel appliqué et contrôlé par une administration hiérarchisée. Cet empire chinois est centralisé, c'est à dire administré par un centre unique de décision. Il est gouverné par un système administratif uniforme : le territoire est découpé en circonscriptions

types de légitimité : traditionnelle (celle de L’AR, dynastique, comme on peut la trouver dans les monarchies arabes,…), charismatique (fondée sur le charisme propre d’un individu : corolaire d’un statut de guerrier victorieux, Napoléon), légale rationnelle (celle des Etats modernes, supérieure au deux autres dit-il). D’un point de vu juridique, le consentement ou la légitimité ne peuvent pas être considérés par eux même comme éléments de la définition de l’Etat. Parfois le consentement se fait par

force à l’absolutisme de l’Ancien Régime et aux dogmes imposés par l’Eglise. En même temps, il supporte la vertu du dialogue à travers la confrontation des points de vues, c’est pourquoi au niveau politique, il insère presque immédiatement le parlementarisme. Mais, son intervention ne se limite pas seulement à ce point. Sa cible essentielle reste toujours de réduire tout pouvoir absolu, la monarchie absolue, en appliquant le principe de la séparation des pouvoirs. De plus, l’Etat, selon la philosophie

tous les ans ces lois sont votés sans aucun problème institutionnel. Ils n'ont plus la possibilité d'esquiver leurs responsabilités. Les instruments fabriqués ont été essentiellement placés dans les mains du gouvernement c'est donc le maître du parlementarisme. Sous la Ve république le parlement n'a pas perdu de pouvoirs mais s'est mis à les exercer donc il n'y a pas eu de dévalorisation car le parlement avait tous les pouvoirs mais n'était pas puissant. Le parlement français s'est aligné sur la norme

l'histoire culturelle de l'Europe de retour aux règles classiques de l'Antiquité dans tous les domaines de l'expression. - Philosophie du Moyen Age: spiritualisme, l'homme par rapport à Dieu. -Philosophie de la Renaissance: humanisme, conception plus rationnelle. -Littérature du Moyen Age: caractère sacré, littérature de chevalerie imprégnée par le système féodal; François Villon, par exemple. -Littérature de la Renaissance: populaire, caricaturesque, grotesque, ironique, on se moque de l'homme; au point

prendre en compte le temps de la naissance du parlementarisme puis les mutations de ce système. Paragraphe 1- la naissance du parlementarisme Il s'agit d'évoquer l'histoire de l'Angleterre, qu'on peut qualifier de singulière et spécifique dans la mesure où le parlementarisme anglais a réussi à associer l'aristocratie féodale avec la classe montante de la bourgeoisie. A) l’Angleterre «  mère des parlements » : L'avénement du parlementarisme anglais s'est traduit par un double phénomène :